lundi 31 décembre 2018

Une bonne année à vous tous... :-)



Je vous souhaite à tous une bonne année 2019 !


Quoiqu’il puisse se passer en cette nouvelle année, gardons l’âme en paix et une confiance totale en Dieu.

Et si nous sommes tentés de baisser les bras face à l’ampleur de la subversion moderne, rappelons nous ces paroles de René Guénon et restons inébranlables :

« Que ce soit un peu plus tôt ou un peu plus tard, ce développement descendant que les occidentaux modernes appellent « progrès » trouvera sa limite, et alors l’« âge noir » prendra fin ; alors paraîtra le Kalkin-avatâra, celui qui est monté sur le cheval blanc, qui porte sur sa tête un triple diadème, signe de souveraineté dans les trois mondes, et qui tient dans sa main un glaive flamboyant comme la queue d’une comète ; alors le monde du désordre et de l’erreur sera détruit, et, par la puissance purificatrice et régénératrice d’Agni, toutes choses seront rétablies et restaurées dans l’intégralité de leur état primordial, la fin du cycle présent étant en même temps le commencement du cycle futur. Ceux qui savent qu’il doit en être ainsi ne peuvent, même au milieu de la pire confusion, perdre leur immuable sérénité ; si fâcheux qu’il soit de vivre dans une époque de trouble et d’obscurité presque générale, ils ne peuvent en être affectés au fond d’eux-mêmes. »

« Ceux qui arriveront à vaincre tous ces obstacles, et à triompher de l’hostilité d’un milieu opposé à toute spiritualité, seront sans doute peu nombreux ; mais, encore une fois, ce n’est pas le nombre qui importe, car nous sommes ici dans un domaine dont les lois sont tout autres que celles de la matière. Il n’y a donc pas lieu de désespérer ; et, n’y eût-il même aucun espoir d’aboutir à un résultat sensible avant que le monde moderne ne sombre dans quelque catastrophe, ce ne serait pas encore une raison valable pour ne pas entreprendre une œuvre dont la portée réelle s’étend bien au delà de l’époque actuelle. 
Ceux qui seraient tentés de céder au découragement doivent penser que rien de ce qui est accompli dans cet ordre ne peut jamais être perdu, que le désordre, l’erreur et l’obscurité ne peuvent l’emporter qu’en apparence et d’une façon toute momentanée, que tous les déséquilibres partiels et transitoires doivent nécessairement concourir au grand équilibre total, et que rien ne saurait prévaloir finalement contre la puissance de la vérité ; leur devise doit être celle qu’avaient adoptée autrefois certaines organisations initiatiques de l’Occident :


Vincit omnia Veritas




jeudi 27 décembre 2018

Guénon - Le pouvoir occulte : Déviation et subversion


Voir le post de présentation de cette  « série » qui recense les articles traitant de ce sujet ainsi que le sommaire :

Voir également cet article sur le forum :
Propagande et parodie infâme



En rappel : 

« L’attitude matérialiste, par sa limitation même, ne présente encore qu’un danger également limité ; son «épaisseur», si l’on peut dire, met celui qui s’y tient à l’abri de toutes les influences subtiles sans distinction, et lui donne à cet égard une sorte d’immunité assez comparable à celle du mollusque qui demeure strictement enfermé dans sa coquille (...) ; mais, si l’on fait à cette coquille (...) une ouverture par le bas, les influences subtiles destructives y pénétreront aussitôt, et d’autant plus facilement que, par suite du travail négatif accompli dans la phase précédente, aucun élément d’ordre supérieur ne pourra intervenir pour s’opposer à leur action. 

On pourrait dire encore que la période du matérialisme ne constitue qu’une sorte de préparation surtout théorique, tandis que celle du psychisme inférieur comporte une « pseudo-réalisation », dirigée proprement au rebours d’une véritable réalisation spirituelle. »  

Désormais c'est au spirituel qu'ils tentent de s’attaquer, l'étape ultime de cette fin de Kali Yuga, celle que Guénon appelle « la grande parodie » et qui consiste à remplacer la véritable spiritualité par une fausse : la spiritualité à rebours instaurée par l'AC. 

mardi 25 décembre 2018

Guénon : À propos des deux saints Jean


Source : Symboles de la Science sacrée, chapitre XXXV.
Egalement publié dans les Études Traditionnelles, mai 1938

Le livre en pdf :
https://electrodes.files.wordpress.com/2008/12/guenon_symboles-de-la-science-sacree.pdf

"Que la situation des deux portes soit envisagée par rapport à la marche du soleil dans le ciel, comme dans la tradition grecque, ou par rapport aux saisons dans le cycle annuel terrestre, comme dans la tradition hindoue, c’est bien toujours le Cancer qui est la « porte des hommes » et le Capricorne qui est la « porte des dieux » ; il ne peut y avoir aucune variation là-dessus, et, en fait, il n’y en a aucune ; ce n’est que l’incompréhension des « érudits » modernes qui croit découvrir, chez les divers interprètes des doctrines traditionnelles, des divergences et des contradictions qui ne s’y trouvent point."


Le solstice d’hiver marque le début de la phase ascendante et celui d’été, le mouvement descendant dans l’ordre céleste.   

Les chapitres précédents sur le symbolisme de la forme cosmique :

La Caverne et le Labyrinthe, partie 1 - partie 2

dimanche 23 décembre 2018

Joyeux Noël ! :-)



Je vous souhaite un joyeux Noël à tous et de bonnes fêtes de fin d’année ! ^ ^
Commentateurs ou non, je vous remercie également pour votre fidélité !





Profitez bien avec vos proches de ces instants de calme relatif qui nous sont encore donnés ; pardonnez et réjouissez-vous ! Qu’un esprit traditionnel vous anime en ces fêtes...  

N’oublions pas que la prière sincère est une protection et un lien, elle est indispensable. C’est une grâce que Dieu nous accorde car elle fonctionne de manière ascendante pour louer le Très Haut et de manière descendante car en retour de nos louanges Dieu fait descendre sur nous ses influences célestes.



"Chrétien, souviens-toi que tu as aujourd'hui :

Un Dieu à glorifier,
Qui t'a créé pour L'aimer ;
Un Jésus à imiter,
Son sang à t'appliquer,
La Sainte Vierge à implorer,
Tous les anges à honorer,
Une âme à sauver,
Un corps à mortifier,
Une conscience à examiner,
Des péchés à expier,
Des vertus à demander,
Un ciel à mériter,
Un enfer à éviter,
Une éternité à méditer,
Un temps à ménager,
Un prochain à édifier,
Un monde à mépriser,
Des démons à appréhender,
Des passions à dompter,
Une mort, peut-être, à souffrir,
Et un jugement à subir,
D'un Dieu de vérité,
Pour une éternité,
Ou bienheureuse, ô bonheur !
Ou malheureuse, ô malheur !
Dévot chrétien, Songes-y bien."



Que Dieu vous bénisse....





samedi 22 décembre 2018

Le pouvoir occulte : les étapes de l’action antitraditionnelle


Voir le post de présentation de cette  « série » qui recense les articles traitant de ce sujet :

Voir également cet article sur le forum :
Propagande et parodie infâme


Le pouvoir occulte suit des étapes bien définies et programmées dans la réalisation de son but. Rien n’est laissé au hasard et toutes les "réactions" humaines sont anticipées par avance.
Nous sommes actuellement bien plus "avancés" dans leurs plans qu'au temps du communiste matérialiste et ils ont amorcé une nouvelle phase. La forme change, s’adapte et génère de nouvelles "mentalités", mais ce sont toujours les mêmes puissances infernales à l’œuvre.

Telles des "poupées gigognes maléfiques", les étapes se déroulent sous nos yeux... 



« L’attitude matérialiste, par sa limitation même, ne présente encore qu’un danger également limité ; son «épaisseur», si l’on peut dire, met celui qui s’y tient à l’abri de toutes les influences subtiles sans distinction, et lui donne à cet égard une sorte d’immunité assez comparable à celle du mollusque qui demeure strictement enfermé dans sa coquille (...) ; mais, si l’on fait à cette coquille (...) une ouverture par le bas, les influences subtiles destructives y pénétreront aussitôt, et d’autant plus facilement que, par suite du travail négatif accompli dans la phase précédente, aucun élément d’ordre supérieur ne pourra intervenir pour s’opposer à leur action. 

On pourrait dire encore que la période du matérialisme ne constitue qu’une sorte de préparation surtout théorique, tandis que celle du psychisme inférieur comporte une « pseudo-réalisation », dirigée proprement au rebours d’une véritable réalisation spirituelle. »  


Désormais c'est au spirituel qu'ils tentent de s’attaquer, l'étape ultime de cette fin de Kali Yuga, celle que Guénon appelle « la grande parodie » et qui consiste à remplacer la véritable spiritualité par une fausse : la spiritualité à rebours instaurée par l'AC. 

Il faut d’ailleurs préciser que le domaine supra-individuel leur est totalement inaccessible ; ce qu’ils nous proposent n’est qu’une imitation bornée à leur compréhension, une contre-tradition faite pour égarer les hommes.
Mais attention, il ne s’agit pas non plus de mettre Satan en opposition avec Dieu !
Cette approche dualiste est une dangereuse surestimation de leurs capacités et elle illustre encore une fois la confusion du psychisme et du spirituel si répandue (à desseins !). Cette conception est entièrement faussée dans le sens où elle met Dieu au niveau de Satan dans une dualité irréductible qui nie par conséquent l’Unité principielle au-delà de toutes les oppositions.

mardi 18 décembre 2018

Le symbolisme solsticial de Janus


Source : Symboles de la Science sacrée, chapitre XXXV.
Egalement publié dans les Études Traditionnelles, mai 1938

Le livre en pdf :
https://electrodes.files.wordpress.com/2008/12/guenon_symboles-de-la-science-sacree.pdf




Quelques rappels pour éviter certaines confusions :

"Que la situation des deux portes soit envisagée par rapport à la marche du soleil dans le ciel, comme dans la tradition grecque, ou par rapport aux saisons dans le cycle annuel terrestre, comme dans la tradition hindoue, c’est bien toujours le Cancer qui est la « porte des hommes » et le Capricorne qui est la « porte des dieux » ; il ne peut y avoir aucune variation là-dessus, et, en fait, il n’y en a aucune ; ce n’est que l’incompréhension des « érudits » modernes qui croit découvrir, chez les divers interprètes des doctrines traditionnelles, des divergences et des contradictions qui ne s’y trouvent point."

Le solstice d’hiver marque bien le début de la phase ascendante et celui d’été, le mouvement descendant dans l’ordre céleste.   

"Pour donner un exemple de cette application, d’ailleurs en relation assez étroite avec ce dont il s’agit ici, la « culmination » du soleil visible ayant lieu à midi, celle du « soleil spirituel » pourra être envisagée symboliquement comme ayant lieu à minuit ; c’est pourquoi il est dit que les initiés aux « grands mystères » de l’antiquité « contemplaient le soleil à minuit » ; à ce point de vue, la nuit représente, non plus l’absence ou la privation de la lumière, mais son état principiel de non-manifestation, ce qui correspond d’ailleurs strictement à la signification supérieure des ténèbres ou de la couleur noire comme symbole du non-manifesté ; et c’est aussi en ce sens que doivent être entendus certains enseignements de l’ésotérisme islamique, suivant lesquels « la nuit est préférable au jour ». 
On peut remarquer en outre que, si le symbolisme « solaire » a un rapport évident avec le jour, le symbolisme « polaire » a, de son côté, un certain rapport avec la nuit ; et il est encore assez significatif, à cet égard que le « soleil de minuit » ait littéralement, dans l’ordre des phénomènes sensibles, sa représentation dans les régions hyperboréennes, c’est-à-dire là même où se situe l’origine de la tradition primordiale."


Les chapitres précédents sur le symbolisme de la forme cosmique :

La Caverne et le Labyrinthe, partie 1 - partie 2

dimanche 16 décembre 2018

Le pouvoir occulte : Les résidus psychiques (Guénon)


Voir le post de présentation de cette  « série » qui recense les articles traitant de ce sujet :

Voir également cet article sur le forum :
Propagande et parodie infâme



vendredi 14 décembre 2018

GILIS : La Papauté contre l'islâm chapitre 1


La Papauté contre l’islâm, un livre de Abd Ar-Razzâq Yahyâ (Charles-André Gilis)

"Nous entrons dans un temps où il deviendra particulièrement difficile de « distinguer l’ivraie du bon grain », d’effectuer réellement ce que les théologiens nomment le « discernement des esprits », en raison des manifestations désordonnées qui ne feront que s’intensifier, et se multiplier, et aussi en raison du défaut de véritable connaissance chez ceux dont la fonction normale devrait être de guider les autres, et qui aujourd’hui ne sont trop souvent que des « guides aveugles »."
René Guénon, 1927.




Ce livre n'est pas consultable sur internet. Vous pouvez l’acheter sur ce site :


Sommaire du livre :
(les chapitres en rouge sont ceux qui ont été reproduits sur Acta)


V. Nostra Aetate, et l’islâm.
 - Le Verbe de Dieu
 - Marie
 - La question de la prophétie
    VII. Les origines du christianisme.
     - L'échec de la mission du Christ
     - Une adaptation providentielle
     - Les faiblesses de la religion chrétienne
      VIII. Une alliance contre nature.
      IX. Naissance d’une contre-doctrine.
      X. La question du terrorisme.
      XI. Une preuve par omission.
      XII. La « prophétie des papes »


      Sur le sionisme et ses dérives voir également ces articles :

      Le privilège islamique et l'abrogation

      mercredi 12 décembre 2018

      Le pouvoir occulte : De l’antitradition à la contre-tradition


      « Le monde moderne se défend par sa propre dispersion, à laquelle ses adversaires eux-mêmes ne parviennent pas à se soustraire. Il en sera ainsi tant que ceux-ci se tiendront sur le terrain « profane », où l’esprit moderne a un avantage évident, puisque c’est là son domaine propre et exclusif ; et, d’ailleurs, s’ils s’y tiennent, c’est que cet esprit a encore sur eux, malgré tout, une très forte emprise. C’est pourquoi tant de gens, animés cependant d’une incontestable bonne volonté, sont incapables de comprendre qu’il faut nécessairement commencer par les principes, et s’obstinent à gaspiller leurs forces dans tel ou tel domaine relatif, social ou autre, où rien de réel ni de durable ne peut être accompli dans ces conditions. (...) L’envahissement occidental, c’est l’envahissement du matérialisme sous toutes ses formes, et ce ne peut être que cela ; tous les déguisements plus ou moins hypocrites, tous les prétextes « moralistes », toutes les déclamations « humanitaires », toutes les habiletés d’une propagande qui sait à l’occasion se faire insinuante pour mieux atteindre son but de destruction, ne peuvent rien contre cette vérité, qui ne saurait être contestée que par des naïfs ou par ceux qui ont un intérêt quelconque à cette œuvre vraiment « satanique », au sens le plus rigoureux du mot. »

      Voir le post de présentation de cette  « série » :

      Voir également ce que je dénonce ici :
      Propagande et parodie infâme


      Bienvenu dans le monde de l'illusion....


      Rappel du chapitre XXIV du Règne en préambule :

      « Ces mêmes « traditionalistes » se réjouissent aussi, et peut-être même encore davantage, de voir certaines manifestations d’influences subtiles se produire de plus en plus ouvertement, sans songer aucunement à se demander quelle peut bien être au juste la « qualité » de ces influences (et peut-être ne soupçonnent-ils même pas qu’une telle question ait lieu de se poser) ; et ils fondent de grands espoirs sur ce qu’on appelle aujourd’hui la « métapsychique » pour apporter un remède aux maux du monde moderne, qu’ils se plaisent généralement à imputer exclusivement au seul matérialisme, ce qui est encore une assez fâcheuse illusion.

      Ce dont ils ne s’aperçoivent pas (et en cela ils sont beaucoup plus affectés qu’ils ne le croient par l’esprit moderne, avec toutes les insuffisances qui lui sont inhérentes), c’est que, dans tout cela, il s’agit en réalité d’une nouvelle étape dans le développement, parfaitement logique, mais d’une logique vraiment « diabolique », du « plan » suivant lequel s’accomplit la déviation progressive du monde moderne ; le matérialisme, bien entendu, y a joué son rôle, et un rôle incontestablement fort important, mais maintenant la négation pure et simple qu’il représente est devenue insuffisante ; elle a servi efficacement à interdire à l’homme l’accès des possibilités d’ordre supérieur, mais elle ne saurait déchaîner les forces inférieures qui seules peuvent mener à son dernier point l’œuvre de désordre et de dissolution. »


      On pourrait dire encore que la période du matérialisme ne constitue qu’une sorte de préparation surtout théorique, tandis que celle du psychisme inférieur comporte une « pseudo-réalisation », dirigée proprement au rebours d’une véritable réalisation spirituelle ; nous aurons encore, par la suite, à nous expliquer plus amplement sur ce dernier point. La dérisoire sécurité de la « vie ordinaire », qui était l’inséparable accompagnement du matérialisme, est dès maintenant fortement menacée, certes, et l’on verra sans doute de plus en plus clairement, et aussi de plus en plus généralement, qu’elle n’était qu’une illusion ; mais quel avantage réel y a-t-il à cela, si ce n’est que pour tomber aussitôt dans une autre illusion pire que celle-là et plus dangereuse à tous les points de vue, parce qu’elle comporte des conséquences beaucoup plus étendues et plus profondes, illusion qui est celle d’une « spiritualité à rebours » dont les divers mouvements « néo-spiritualistes » que notre époque a vus naître et se développer jusqu’ici, y compris même ceux qui présentent déjà le caractère le plus nettement « subversif », ne sont encore que de bien faibles et médiocres précurseurs ? »


      lundi 10 décembre 2018

      Le fonctionnement et la manipulation du pouvoir occulte selon René Guénon

      « Les Supérieurs Inconnus, de quelque ordre qu’ils soient, et quel que soit le domaine dans lequel ils veulent agir, ne cherchent jamais à créer des « mouvements », suivant une expression qui est fort à la mode aujourd’hui ; ils créent seulement des « états d’esprit », ce qui est beaucoup plus efficace, mais peut-être un peu moins à la portée de tout le monde. Il est incontestable, encore que certains se déclarent incapables de le comprendre, que la mentalité des individus et des collectivités peut être modifiée par un ensemble systématisé de suggestions appropriées ; au fond, l’éducation elle-même n’est guère autre chose que cela, et il n’y a là-dedans aucun « occultisme ». Du reste, on ne saurait douter que cette faculté de suggestion puisse être exercée, à tous les degrés et dans tous les domaines, par des hommes « en chair et en os » (...).
      Ce pouvoir de suggestion n’est dû, somme toute, qu’au développement de certaines facultés spéciales ; quand il s’applique seulement au domaine social et s’exerce sur l’« opinion », il est surtout affaire de psychologie : un « état d’esprit » déterminé requiert des conditions favorables pour s’établir, et il faut savoir, ou profiter de ces conditions si elles existent déjà, ou en provoquer soi-même la réalisation. »   RG, Réflexions sur le pouvoir occulte.  



      J'entame une série d’articles qui concernera les différentes étapes de l’action anti-traditionnelle se déroulant sous nos yeux parce qu’il est indubitable que c’est exactement ce qui se passe actuellement.

      Les textes reproduits sont extraits du livre de René Guénon : « Le Règne de la Quantité et les Signe des Temps ».

      Sommaire du livre et des textes qui seront reproduis :

      Note : Les titres en rouge sont ceux qui ont déjà été traités ici. Cliquez pour les consulter. 
      Je publierai les autres petit à petit pour que la série soit complète. 


      Bonus et annexe : René Guénon - Compte rendu du livre LA GUERRE OCCULTE + Annexes

      Autre article sur le sujet :


      En espérant que cette série vous aidera vous aussi, à y voir plus clair sur les manipulations dont nous sommes, pour la plupart, les victimes, et à reconnaître le seul cheminement valable pour nous sortir du conditionnement mental dans lequel ils voudraient nous enfermer tout en évitant les "fausses solutions", véritables "chausses-trappes" qu'ils nous ont concoctées... Vincit omnia Veritas



      vendredi 7 décembre 2018

      C.A. Gilis : Israël : Un Temple sacrilège ?


      "Une des parodies les plus sinistres imaginées par la contre-initiation : l’édification à Jérusalem d’un « troisième Temple » venant après ceux de Salomon et d’Hérode, à l’emplacement où se trouve aujourd’hui le Dôme du rocher et la Mosquée dite d’ « Omar »."


      Voici la toute dernière partie du livre de Charles-André Gilis : La Profanation d’Israël selon le Droit sacré  

      Vous pouvez acheter ce livre ici :
      Le Turban Noir

      Chapitres précédents :

      Partie I :
      Chapitre 1 : La Loi universelle 
      Chapitre 2 et 3 : Le privilège islamique et l'abrogation

      Partie II : ICI

      Partie III :
      La profanation d’Israël

      Article complémentaire :
      Sur les liens entre le "Arda et Zerfas" de Nostradamus, le "Arets ha Tserphat" de Guénon, et le nom hébreu de la France : https://lapieceestjouee.blogspot.com/2018/09/deux-informations-sur-la-fin-de-notre.html

      mercredi 5 décembre 2018

      Coomaraswamy : La tolérance religieuse



      Je tenais à partager avec vous ce texte magnifique de A. K. Coomaraswamy intitulé : « Shri Râmakrishna et la tolérance religieuse »

      Puisse-t-il nous guider et nous prémunir des incitations à la haine de l’autre qui vont advenir ; puisse-t-il aussi nous permettre de voir « au-delà de la forme », et de retrouver en chaque croyant sincère et véritable, l’une des expressions prises par la Vérité immuable.



      "Ceux qui ne croient pas en Allah et en Ses messagers, et qui veulent faire distinction entre Allah et Ses messagers et qui disent: "Nous croyons en certains d'entre eux mais ne croyons pas en d'autres", et qui veulent prendre un chemin intermédiaire (entre la foi et la mécréance), les voilà les vrais mécréants! Et Nous avons préparé pour les mécréants un châtiment avilissant."

      (Coran, sourate 4, 150-151)


      Note : il est bien évident que la « tolérance » dont il est question ici ne s’apparente aucunement à l’idée que s’en font les modernes et qui consiste à accepter tout et n’importe quoi, à niveler tout au degré le plus bas. 
      La « tolérance » vue comme le fait d'accepter toutes doctrines religieuses comme égales qu'elles soient véridiques ou non, n’est pas acceptable et non, tout ne se vaut pas !

      Coomaraswamy parle ici de tolérance dans un vrai milieu traditionnel, entre des traditions régulières.


      lundi 3 décembre 2018

      La guerre civile française selon Marie Julie Jahenny


      Ne pas oublier qu’il s’agit de visions mystiques et que par conséquent, le « voyant » y mêle toujours ses propres convictions. Il ne s’agit donc pas de croire aveuglément tout ce qu’elle dit, mais d’en « prendre note » et d’examiner ce qui entre en correspondance avec des sources plus fiables : les Ecritures et les écrits traditionnels.



      Je sais que le sujet est scabreux ; mal interprété, il fournira de bonnes raisons à ceux qui veulent attiser les haines entre les religions et les croyants, alimentant ainsi le feu qui couve.
      De même il ne faut pas « bloquer » sur la façon dont elle parle des musulmans car MJJ était catholique et interprétait donc ses visions selon ce point de vue ; ainsi, des hordes d’Iraniens envahissant la France sont pour elle les « musulmans ». Elle ne fait aucune différence. 

      A nous de faire preuve de discernement et de voir au-delà des mots employés. A nous d’essayer d’en tirer un scénario possible pour justement éviter de nous faire prendre au jeu du malin en alimenter la haine de l’autre.
      J’ai essayé de donner un semblant d’ordre à toutes les visions, mais cela relève de ma propre interprétation...


      1. En ces périodes de troubles qui nous attendent, il est bon de se rappeler ces paroles de René Guénon concernant notre fin de cycle.
      Puisse chacun y trouver une source d’espoir et y puiser la force nécessaire pour ne pas succomber, si Dieu veut.

      «Que ce soit un peu plus tôt ou un peu plus tard, ce développement descendant que les occidentaux modernes appellent « progrès » trouvera sa limite, et alors l’« âge noir » prendra fin ; alors paraîtra le Kalkin-avatâra, celui qui est monté sur le cheval blanc, qui porte sur sa tête un triple diadème, signe de souveraineté dans les trois mondes, et qui tient dans sa main un glaive flamboyant comme la queue d’une comète ; alors le monde du désordre et de l’erreur sera détruit, et, par la puissance purificatrice et régénératrice d’Agni, toutes choses seront rétablies et restaurées dans l’intégralité de leur état primordial, la fin du cycle présent étant en même temps le commencement du cycle futur. Ceux qui savent qu’il doit en être ainsi ne peuvent, même au milieu de la pire confusion, perdre leur immuable sérénité ; si fâcheux qu’il soit de vivre dans une époque de trouble et d’obscurité presque générale, ils ne peuvent en être affectés au fond d’eux-mêmes. »


      « Ceux qui arriveront à vaincre tous ces obstacles, et à triompher de l'hostilité d'un milieu opposé à toute spiritualité, seront sans doute peu nombreux ; mais, encore une fois, ce n'est pas le nombre qui importe, car nous sommes ici dans un domaine dont les lois sont tout autres que celles de la matière. Il n'y a donc pas lieu de désespérer ; et, n'y eût-il même aucun espoir d'aboutir à un résultat sensible avant que le monde moderne ne sombre dans quelque catastrophe, ce ne serait pas encore une raison valable pour ne pas entreprendre une œuvre dont la portée réelle s'étend bien au-delà de l'époque actuelle.
      Ceux qui seraient tentés de céder au découragement doivent penser que rien de ce qui est accompli dans cet ordre ne peut jamais être perdu, que le désordre, l'erreur et l'obscurité ne peuvent l'emporter qu'en apparence et d'une façon toute momentanée, que tous les déséquilibres partiels et transitoires doivent nécessairement concourir au grand équilibre total, et que rien ne saurait prévaloir finalement contre la puissance de la vérité ; leur devise doit être celle qu'avaient adoptée autrefois certaines organisations initiatiques de l'Occident : Vincit omnia Veritas. »


      Articles complémentaires :  

      L’avenir de la France

      samedi 1 décembre 2018

      Charles-André Gilis : La profanation d’Israël


      Suite de la publication du livre de CA Gilis : La Profanation d’Israël selon le Droit sacré  


      Vous pouvez acheter ce livre ici :
      Le Turban Noir






      Chapitres précédents :

      Partie I :
      Chapitre 1 : La Loi universelle 
      Chapitre 2 et 3 : Le privilège islamique et l'abrogation

      Partie II : ICI

      Partie III :


      Article complémentaire :

      Sur les liens entre le "Arda et Zerfas" de Nostradamus, le "Arets ha Tserphat" de Guénon, et le nom hébreu de la France : https://lapieceestjouee.blogspot.com/2018/09/deux-informations-sur-la-fin-de-notre.html

      vendredi 30 novembre 2018

      Ibn Arabî : "Ne recherche pas la compagnie des jinns..."



      Extrait de son livre « Aperçus sur la doctrine akbarienne des jinns », Charles-André Gilis rappelle un « conseil spirituel » énoncé par Ibn Arabî dans ses Futûhât.

      Ne cherchons pas à nous élever par nous-mêmes ou en nous associant à certaines "puissances" qui sont passées maîtresses dans l'art de contrefaire le divin car c'est ainsi que Satan nous égare.

      Dans le symbolisme de la Caverne de Platon, rien n'est plus dangereux que la "station" du feu intermédiaire ; là se concentrent tous les dangers de la déviance. Ce feu se rattache au salut avec ses "avantages" et mais aussi ses "limites" et dangers, si on le prend pour la destination finale (la Délivrance) au lieu d'une simple étape vers la Connaissance.

      On perçoit quelques "illusions" de ce monde mais sans pour autant sortir de l'individualité ; c'est le domaine intermédiaire, là où les mauvaises influences agissent "au mieux" pour nous faire croire que cette "lumière" représente la Connaissance effective et que nous sommes parvenus ainsi aux degrés supérieurs par rapport aux "autres". 

      Là est la "tentation de l'ampleur" contre laquelle Ibn Arabî met aussi en garde et la "fausse lumière" dont parle Anne-Catherine Emmerich.

      C'est particulièrement dans le monde intermédiaire que peuvent intervenir les jinns en encourageant cet "orgueil" ; en effet, il est plus "profitable" à un démon de faire chuter (en le maintenant dans l'illusion) ceux qui ont fait un début de cheminement que ceux qui sont "simples spectateurs" en restant au fond de la caverne. 

      Le symbolisme de la caverne initiatique rappelle que c'est dans le cadre de l'initiation seule que nous pouvons espérer atteindre la Délivrance et c'est cela qui est manifesté par "la sortie de la Caverne". Cela n'aura jamais rien à voir avec des "extases" ou autres "sorties astrales".
      Jamais aucun état mystique (limité par "définition" même au "troisième œil" c'est-à-dire aux "petits mystères") ou commerce avec les jinns ne parviendra à cela. 

      Seule la grâce de Dieu est à rechercher.

      Le livre est consultable ici : LIEN

      mercredi 28 novembre 2018

      Les neuf sciences et les neuf années du Mahdî




      Dans cet article je tenais à mettre en évidence un passage concernant le Mahdi et ses Vizirs.

      L’extrait qui suit est tiré du livre de CA. Gilis, « Le Maître de l’Or » chapitre Les Mystères kabiriques (paru ici en totalité : Les Mystères kabiriques)

      Je tiens aussi à (re)préciser une chose :
      Ne jamais oublier ceci : ce n’est pas MON opinion que j’exprime et je ne détiens pas à titre personnel la Vérité. Cela étant, j'ai une confiance absolue et inébranlable envers les écrits traditionnels de ceux auxquels je me réfère.

      On peut ne pas tenir compte de ces « auteurs » et cela je l'admets.
      Mais l’une des pires déviances est de se référer à leurs écrits en leur faisant dire ce qu’ils ne disent pas ou en les relativisant. Idem pour ceux qui y cherchent non pas la Vérité pour elle-même mais juste une justification aux illusions qu’ils se sont forgées.
      Mieux vaut en ce cas exposer honnêtement leur approche personnelle pour ce qu'elle vaut, sans travestir l’enseignement de ces Maîtres.

      Je rappelle à ce sujet la parole de Charles-André Gilis :
      « A ceux qui acceptent pour une part l’enseignement du Cheikh Yahyâ Abd al-Wâhid [René Guénon] et qui le rejettent pour une autre s’applique plutôt la parole : « Parce que tu n’as été ni chaud ni froid, Je te vomirai de ma bouche. »

      Dieu sonde les cœurs et les reins. On peut tromper les humains mais Lui voit clair sur les motivations qui nous animent.

      lundi 26 novembre 2018

      Charles-André Gilis : Le sens du sionisme

      Suite du livre de CA Gilis : La Profanation d’Israël selon le Droit sacré - partie III 

      Vous pouvez acheter ce livre ici :
      Le Turban Noir



      Chapitres précédents :

      Partie I :
      Chapitre 1 : La Loi universelle 
      Chapitre 2 et 3 : Le privilège islamique et l'abrogation
      Partie II : ICI

      Article complémentaire :

      Sur les liens entre le "Arda et Zerfas" de Nostradamus, le "Arets ha Tserphat" de Guénon, et le nom hébreu de la France : https://lapieceestjouee.blogspot.com/2018/09/deux-informations-sur-la-fin-de-notre.html



      samedi 24 novembre 2018

      René Guénon - Les portes solsticiales



      Source : Symboles de la Science sacrée, chapitre XXXV.
      Egalement publié dans les Études Traditionnelles, mai 1938

      Le livre en pdf :


      Les chapitres précédents sur le symbolisme de la forme cosmique :

      La Caverne et le Labyrinthe, partie 1 - partie 2
      Article complémentaire :

      jeudi 22 novembre 2018

      Phaéton, le Scorpion et la folle course du Soleil


      LE MYTHE DE PHAÉTON DANS LES MÉTAMORPHOSES (LIVRE II)

      « Dans la mythologie grecque, Phaéton ou Phaéthon (qui signifie « le brillant ») est le fils d'Hélios, le Soleil et (selon certaines sources, dont Ovide), de l'Océanide Clymène. Il est mort foudroyé pour avoir perdu le contrôle du char solaire de son père, et avoir manqué d'embraser le monde.



      Le mythe de Phaéton, qui ouvre le second livre des Métamorphoses d’Ovide, s’étend sur quatre épisodes : le premier, nous montre le jeune Phaéton, fils d’Hélios et de Clymène, se mettre en route pour aller à la rencontre de son père. En effet, son ascendance divine ayant été contestée, il veut en demander la preuve à Hélios lui-même.
      Le vœu qu’il émet, conduire son char, lui est accordé à contrecœur.

      La seconde partie relate la course de Phaéton dans les cieux. Celle-ci est si catastrophique que dans la troisième, ayant provoqué une véritable apocalypse, le garçon est foudroyé par Zeus.
      Le dernier épisode relate le deuil des proches de Phaéton. » 

      Je reproduis ici les seconde et troisième parties.