vendredi 14 décembre 2018

GILIS : La Papauté contre l'islâm chapitre 1


La Papauté contre l’islâm, un livre de Abd Ar-Razzâq Yahyâ (Charles-André Gilis)

"Nous entrons dans un temps où il deviendra particulièrement difficile de « distinguer l’ivraie du bon grain », d’effectuer réellement ce que les théologiens nomment le « discernement des esprits », en raison des manifestations désordonnées qui ne feront que s’intensifier, et se multiplier, et aussi en raison du défaut de véritable connaissance chez ceux dont la fonction normale devrait être de guider les autres, et qui aujourd’hui ne sont trop souvent que des « guides aveugles »."
René Guénon, 1927.




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Sommaire du livre :
(les chapitres en rouge sont ceux qui ont été reproduits sur Acta)


V. Nostra Aetate, et l’islâm.
 - Le Verbe de Dieu
 - Marie
 - La question de la prophétie
    VII. Les origines du christianisme.
     - L'échec de la mission du Christ
     - Une adaptation providentielle
     - Les faiblesses de la religion chrétienne
      VIII. Une alliance contre nature.
      IX. Naissance d’une contre-doctrine.
      X. La question du terrorisme.
      XI. Une preuve par omission.
      XII. La « prophétie des papes »


      Sur le sionisme et ses dérives voir également ces articles :

      Le privilège islamique et l'abrogation




      Chapitre 1 :
      I. Une inquiétante volte-face.


      Le 30 décembre 1993, le Saint-Siège signait l’Accord fondamental dans lequel il reconnaissait l’État d’Israël. Cet acte solennel avait de quoi surprendre : depuis la création de l’État sioniste, les papes n’avaient cessé d’exiger l’établissement d’un statut garanti internationalement pour Jérusalem. Paul 6 avait pris soin, notamment lors de son pèlerinage de 1964 en Terre sainte, de maintenir une stricte neutralité dans le conflit qui opposait les juifs, et arabes, et à se poser en défenseur des trois religions monothéistes. 
      L’adoption par la Knesset, en août 1980, d’une loi annexant Jérusalem, et la proclamant capitale officielle de l’État juif avait montré le peu de cas que les dirigeants sionistes faisaient des exigences vaticanes ; néanmoins Jean-Paul 2 lui-même, dans sa lettre apostolique Redemptionis Anno du 20 avril 1984, déclarait encore : 

      « Les peuples, et les nations qui ont à Jérusalem des frères dans la foi, Chrétiens, Juifs, Musulmans, ont un motif spécial de faire tout leur possible pour préserver le caractère sacré, unique, irremplaçable de la Ville. Il faut trouver une manière concrète, et utile de sauvegarder de façon harmonieuse, et stable les intérêts divers, et les aspirations, de la protéger de manière adéquate, et efficace par un statut garanti internationalement. » 

      L’expression « frères dans la foi » incluait notamment les fidèles des trois religions issues d’Abraham, tandis que les « intérêts divers » pris en compte étaient aussi ceux des musulmans. De surcroît, l’exigence d’un « statut garanti internationalement » impliquait que la papauté ne faisait pas confiance aux dirigeants sionistes pour assurer, et garantir l’harmonie souhaitée.


      Comment donc expliquer que, moins de dix ans après cette proclamation solennelle, le même Jean-Paul 2, par une volte-face qui jette une ombre funeste sur la fin de son pontificat, abandonnait tout sens de l’équité, et toute prudence, et s’en remettait, sans aucune garantie, au bon vouloir de ces mêmes dirigeants dont la légitimité était soudain reconnue ? 
      Non seulement les droits de l’islâm, et des musulmans cessaient d’être défendus, mais aussi les intérêts des communautés chrétiennes, catholiques, et orthodoxes, du Moyen-Orient. Sans doute la papauté pensait-t-elle sauvegarder les siens ; mais c’était là naïveté pure car le seul point de l’Accord qui intéressait vraiment les juifs était la reconnaissance de leur État.
      Le ministre israélien des Affaires étrangères, M. Yossi Beilin, se montra astucieux diplomate en acceptant des concessions de pure forme, (un Accord fondamental plutôt que l’Accord de principe souhaité à Jérusalem, qui aurait subordonné toutes les garanties juridiques, et politiques désirées par le Vatican à la reconnaissance préalable de l’État juif), et le Saint-Siège s’imagina que ses positions étaient sauvegardées. De la part d’une institution sacrée qui bénéficiait d’une expérience bi-millénaire on aurait pu s’attendre à moins de candeur.

      La reconnaissance devenait effective par la signature de l’Accord qui eut lieu le même jour, non au Vatican, mais à Jérusalem ; en revanche, les conventions juridiques, et financières qui devaient suivre furent remises à plus tard, et ne seront négociées qu’après une dizaine d’années. L’État hébreu se sentait en position de force, et tenait à montrer qu’il était désormais le maître du jeu diplomatique. Les précautions prises par le Vatican apparurent bien vite dérisoires, ce qui faisait partie des objectifs poursuivis : le sionisme utilise toujours la dérision pour réduire les prétentions éventuelles de ceux qui s’imagineraient avoir droit à une quelconque gratitude pour avoir reconnu un État illégitime au regard du Droit sacré : toute concession est interprétée comme un aveu de faiblesse, aussitôt exploité. La dérision fut utilisée ainsi contre Yasser Arafat à la fin de sa vie ; non pas en dépit du fait qu’il avait reconnu l’État litigieux, mais bien parce qu’il l’avait reconnu. 
      À Jérusalem on ne se gêne plus pour dire qu’à Rome l’État juif « est devenu kachère ».

      Dans la même optique, il convient de rappeler la façon dont M. André Chouraqui présente la réception au Vatican des divers chefs du mouvement sioniste qui, depuis sa création, demandèrent à être reçus par les papes ; cela donne : « Pie 10 devant Herzl », « Mgr de Gaspari devant Sokolov », « Paul 6 devant Abba Eban, Golda Meir ou Moshé Dayan. » 
      En ce cas, la dérision a pour but d’indiquer où se trouve l’autorité spirituelle véritable. Pire encore : le chapitre sur la visite de Théodore Herzl à Pie 10 s’intitule : Un pape devant un prophète.
      On ne pourrait suggérer plus clairement le caractère pseudo messianique de l’entreprise sioniste. La papauté savait donc parfaitement à quoi elle devait s’attendre en s’engageant dans l’engrenage infernal de la reconnaissance de l’État juif, et aurait dû comprendre qu’il s’agissait, pour les dirigeants sionistes, de tout autre chose que d’un simple accord diplomatique.

      À propos des circonstances qui menèrent à sa conclusion, rappelons que celle-ci intervint trois mois après la signature des Accords d’Oslo qui eut lieu le 13 septembre 1993, dans les jardins de la Maison-Blanche. Il y eut donc simultanément deux négociations parallèles : l’une, secrète, avec l’Organisation pour la Libération de la Palestine ; l’autre, publique, avec le Vatican.

      Les Accords d’Oslo fournirent un moyen de pression qui fut utilisé contre le Saint-Siège. Selon M. Beilin : « Il fallait profiter du bon climat qui régnait dans le monde après leur signature pour rétablir de pleines relations diplomatiques, (entre Israël, et le Vatican), et il fallait le faire immédiatement ».


      En d’autres termes : si même les Palestiniens reconnaissent l’État d’Israël, comment l’Église catholique pourrait-elle encore justifier son refus ? Le Saint-Siège ne vit pas où était le piège, et ne comprit pas que la reconnaissance de l’État juif avait une portée qui dépassait de loin la question des rapports entre deux communautés : elle engageait une question de principe qui, aux yeux des sionistes, était la seule qui importait vraiment ; c’est d’ailleurs la raison pour laquelle, dès le départ, ils avaient voulu un « accord de principe » plutôt qu’un « accord fondamental » ; la concession qu’ils avalent faite sur ce point avait été purement tactique.

      Incapable d’évaluer, pour des raisons que nous expliquerons plus loin, la nature réelle des enjeux, la papauté, censée agir selon les critères d’une sagesse millénaire, se fit rouler dans la même farine que celle qui avait servi pour amadouer, puis pour neutraliser les dirigeants palestiniens. La plus haute autorité spirituelle de l’Occident cédait devant les forces obscures qui manipulent le monde moderne. 
      Si la reconnaissance de l’État juif, irrégulière au regard de la Tradition universelle, et aussi du judaïsme orthodoxe, devenait un tabou, au sens le plus « fétichiste », et le plus idolâtrique du terme, le devoir sacré de l’Église catholique était de s’y opposer ; et voici qu’elle se laissait entraîner à son tour, au point de sacrifier les questions de principe à des considérations tactiques, et contingentes. Ce n’est pas seulement de l’étonnement que suscitait l’Accord fondamental, mais surtout de l’inquiétude : comment le représentant de Jésus Christ sur la terre en était-il arrivé là ?

      Lorsqu’on compare l’attitude de Jean-Paul 2, non plus à celle de Paul 6 qui fut aussi la sienne au début de son pontificat, mais avec celle du pape qui fut le témoin des débuts du sionisme, le contraste est saisissant : il s’agit de Pie 10 que Théodore Herzl rencontra le 25 janvier 1904, moins de six mois avant sa mort.
      La veille, il avait été reçu par le roi Victor Emmanuel 3, et le 22 par le redoutable diplomate qu’était le cardinal Merry del Val, secrétaire d’État au Vatican. Deux points méritent d’être soulignés. Le plus important est que le pape, et le cardinal exprimèrent tous deux un point de vue purement théologique, où la diplomatie n’avait aucune part.


      Pie 10 dira: « Les juifs n’ont pas reconnu Notre-Seigneur, par conséquent nous ne pouvons pas reconnaître le peuple juif » ; et Merry del Val, de manière plus explicite :

      "Tant que les juifs nieront la divinité du Christ, nous ne pourrons certainement pas cheminer avec eux. Non possumus. Non que nous leur souhaitions le moindre mal. Au contraire, l’Église les a toujours protégés. Ce sont pour nous des témoins nécessaires de ce qui s’est passé pendant les jours où le Seigneur a visité la terre. Mais ils persistent à nier la divinité du Christ. Comment donc, à moins de renier nous-mêmes nos plus hauts principes, pourrions-nous accepter qu’ils prennent possession de la Terre sainte ?"

      Le second point est que Pie 10 a été canonisé. Sa position représente donc la foi de l’Église. 
      Bien qu’elle fut demeurée purement exotérique, et par conséquent insuffisante pour faire face au sionisme, elle eut le mérite de mettre en avant un principe intangible, indépendant de toute considération d’ordre circonstanciel, et sur lequel repose, comme nous le verrons, la constitution même de la religion chrétienne. 
      Si l’Église s’y était tenue, elle aurait sans doute évité les dérives actuelles, et résisté aux suggestions, et aux pressions suspectes dont elle ne cesse d’être l’objet. 

      L’amorce de ces dérives est due au cardinal Eugène Pacelli, (le futur Pie 12), qui, à la fin de la Première Guerre mondiale, occupait à la Secrétairerie d’État l’importante fonction de Secrétaire aux affaires extraordinaires ; à ce titre, il rencontra le dirigeant sioniste Sokolov en 1917. Ce fut l’occasion pour lui de définir une politique nouvelle qu’il maintint tout au long du pontificat de Pie 11, et que, devenu pape à son tour, il exprima clairement en 1948, au moment de la création de l’État juif : 
      « Nous ne pouvons pas reconnaître la nouvelle Sion avant qu’elle ait des frontières définies, et sans que toutes les parties concernées ne se soient mises d’accord sur la liste des Lieux saints, et sur l’appartenance précise de leurs environnements ». 

      C’était là réduire la question sioniste à de simples relations entre États ; avec deux problèmes majeurs à résoudre : celui des frontières, et celui de la propriété, et de la protection des Lieux saints. Cette position, apparemment habile, résultait d’une grave erreur de jugement. Il ne faut pas oublier que, pour les sionistes, la création d’un État n’est pas le but final, mais un simple moyen destiné à contourner la sanction divine qui frappe le judaïsme, et à restaurer sa puissance extérieure sous une modalité déviée, et contrefaite.


      Le sionisme interpelle l’Église catholique en tant qu’elle détient en Occident une autorité spirituelle sans pareille ; il ne concerne pas seulement l’État du Vatican, comme semble l’avoir pensé Pie 12, et après lui, les deux autres papes issus de la diplomatie vaticane : Jean 23, et Paul 6. L’attitude de saint Pie 10 comportait des limitations évidentes, mais elle était tout de même moins critiquable, et dangereuse que celle de ses successeurs qui ne virent pas qu’il s’agissait avant tout d’une question de principe. Par ailleurs, on observe que la mise en avant de l’aspect diplomatique impliquait tout naturellement la prise en compte des intérêts de l’islâm, également concerné par la « la liste des Lieux saints » qu’il s’agissait d’établir, alors qu’ils étaient demeurés étrangers aux préoccupations théologiques de Pie 10.

      Cette inclusion de certaines revendications islamiques n’eut cependant qu’une portée tactique, et circonstancielle, tout comme la référence aux trois monothéismes issus d’Abraham, qui prévalait également à cette époque. On le vit bien dans la phase suivante du processus de déviation qui conduisit à une reconnaissance de l’État juif, non pas sans condition ni contrepartie, mais sans que soit obtenue une garantie quelconque pour assurer que celles-ci seraient respectées. 
      Cette fois, l’aspect religieux était totalement absent : l’Église faisait mine de traiter avec un État laïque, tout en emboîtant le pas à l’Organisation pour la Libération de la Palestine qui ne représente en aucune manière les intérêts de l’islâm. Faisant désormais cavalier seul, le Vatican négociait avec l’État juif comme s’il s’agissait des Comores ou du Guatemala. Les limitations, et les risques d’une position qui considérait le sionisme comme un simple mouvement politique, et profane furent alors portées à leur comble.

      La fin du pontificat de Jean-Paul 2, et l’avènement de Benoît 16 mettront en lumière l’étendue du désastre. Non seulement l’Église reconnaît la légitimité de l’État sioniste, mais elle envisage désormais de « cheminer » avec lui, pour reprendre l’expression du cardinal Merry del Val qui a dû se retourner dans sa tombe ! Toute mesure, toute équité élémentaire sont aujourd’hui délaissées.

      Quel déferlement médiatique pour tenter, comme toujours, de justifier l’injustifiable devant les yeux du monde moderne : Jean-Paul 2, premier pape qui visite une synagogue ; Jean-Paul 2 devant le Mur des Lamentations ; Jean-Paul 2 ami des juifs depuis sa prime jeunesse. Au moment de la signature de l’Accord fondamental, des esprits indulgents avaient pu penser qu’il ne s’agissait de rien de plus que d’une faute diplomatique commise par le Vatican. Seuls ceux qui connaissaient la vraie nature du sionisme mesurèrent la gravité de cet acte insensé puisqu’il impliquait une rupture avec l’islâm qui jamais, quoi qu’il arrive, n’acceptera l’existence de l’État juif, et ne reconnaîtra sa légitimité.

      S’il peut y avoir aujourd’hui un doute sur ce point, c’est uniquement parce qu’en l’absence d’un calife habilité à parler en son nom, la religion islamique n’est pas représentée extérieurement, ce qui permet d’attiser les divisions, et de manipuler ses soi-disant représentants ; mais il n’en sera pas toujours ainsi, et le Droit divin aura nécessairement le dernier mot.
      Ce qui est en cause en l’occurrence n’est ni une querelle entre des peuples ou des États pour contrôler la Terre sainte, ni un « choc de civilisations », (expression particulièrement inadéquate, et vide de sens), ni même une guerre de religions, mais bien le respect du Droit sacré qui est la raison d’être de toutes les civilisations traditionnelles.

      La papauté, justement parce qu’elle prétend représenter le Christ, c’est-à-dire le Verbe divin, commettait une faute irréparable qui indiquait une hostilité contre l’islâm dont Jean-Paul 2 n’eut peut-être pas pleinement conscience ; elle fut révélée plus clairement après sa disparition, quand l’avènement de Benoît 16 fit apparaître l’existence d’une politique délibérée. Comment oublier l’impudence des paroles qu’il prononça dans son homélie de la Place saint Pierre, au cours de la messe inaugurale de son pontificat ?
      Après avoir adressé son salut à diverses catégories de Catholiques successivement énumérées, depuis les « chers Frères Cardinaux, et Évêques » jusqu’aux « fidèles laïcs engagés dans la vaste construction du Règne de Dieu qui se répand dans le monde », le nouveau Pontife adressa ses paroles affectueuses « à tous ceux qui, renés par le sacrement du Baptême, ne sont pas encore dans la pleine communion avec nous » ; et il ajouta :

      « Et à vous, chers Frères du peuple juif, auxquels nous sommes liés par un grand patrimoine spirituel commun qui plonge ses racines dans les promesses irrévocables de Dieu ».
      Ce salut appuyé, solennel, prononcé dans une circonstance qui lui donnait un retentissement mondial, ne revêtait sa signification véritable que par les paroles qui suivirent :

      « Enfin notre pensée va à tous les hommes de notre temps, croyants ou non croyants ».

      Quelle omission révélatrice ! Les musulmans étaient rangés anonymement dans une catégorie où il n’était même plus précisé s’ils faisaient partie des croyants ou des non croyants ! Fallait-il déduire d’une présentation aussi tendancieuse que le Vatican n’entendait plus se préoccuper des Lieux saints de l’islâm, (ce qui, compte tenu de l’ambition sioniste de reconstruire le Temple à l’emplacement de la Mosquée d’Omar serait particulièrement inquiétant) ?


      Fallait-il comprendre que le nouveau Pontife assimile aujourd’hui l’islâm au « terrorisme à motivation islamique » stigmatisé par le cardinal Ratzinger moins d’un an avant son élection ?
      Quoi qu’il en soit, ce n’est sûrement pas l’attitude « nouvelle » de Benoît 16 en Turquie qui pourrait apporter une réponse à ces questions, et à d’autres plus essentielles encore. Une clarification s’impose, car elle est dans l’intérêt de tous : nous tenterons de l’opérer dans la présente étude. La tradition islamique est héritière de la Vérité totale ; c’est à sa lumière qu’il convient d’examiner les positions de la papauté actuelle afin de pouvoir, en profondeur, et en connaissance de cause, porter un jugement sur elle.
      Nous entendons nous en tenir, pour l’essentiel, au rappel des principes, sans accorder aux palinodies, et aux revirements diplomatiques du Saint-Siège plus d’importance qu’ils n’en ont en réalité. Puissent ceux qui gouvernent l’Église catholique romaine retrouver une sagacité suffisante pour ne plus esquiver, au moyen d’astuces, et de déclarations équivoques, les questions de fond qui se posent !

      A suivre... 


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