mercredi 29 août 2018

Fer, feu et métallurgie : le symbolisme


A mettre en lien avec l’article sur Caïn et Abel :



Coran, Sourate 57 : 25. « ... Et Nous avons fait descendre le fer, dans lequel il y a une force redoutable, aussi bien que des utilités pour les gens, et pour qu'Allah reconnaisse qui, dans l'Invisible, défendra Sa cause et celle de Ses Messagers. »

dimanche 26 août 2018

L’illusion de la « vie ordinaire »...


J’ai choisi de vous proposer cet article car il illustre bien selon moi, la perte actuelle de tous les repères et la perversion des valeurs traditionnelles (au sens où Guénon les entend bien évidemment).

Nous sommes enfermés désormais dans le monde de l’illusion et réduit à la perception qu’en a nos sens et leur meilleure réussite est de nous avoir fait admettre (pour beaucoup en tous cas) que la seule réalité est celle d’ici-bas ; les divagations  individuelles et autre « ressentis » sont mis sur le même plan que le spirituel ou les Ecritures, et voire même, certaines personnes les considèrent comme plus « transcendants » car expérimentés individuellement !

La contemplation du "moi"....

Faut-il leur rappeler que le monde intermédiaire (et des « influences errantes ») se trouve dans les états subtils qui eux-mêmes appartiennent à la manifestation formelle et que de cela il faut bien en conclure qu’ils ne dépassent en aucun cas le domaine individuel ?

« Les « pseudo-métaphysiciens » de l’Occident ont pour habitude de confondre avec l’Universel des choses qui, en réalité, appartiennent à l’ordre individuel ; ou plutôt, comme ils ne conçoivent aucunement l’Universel, ce à quoi ils appliquent abusivement ce nom est d’ordinaire le général, qui n’est proprement qu’une simple extension de l’individuel.
Certains poussent la confusion encore plus loin : les philosophes « empiristes », qui ne peuvent pas même concevoir le général, l’assimilent au collectif, qui n’est véritablement que du particulier; et, par ces dégradations successives, on en arrive finalement à rabaisser toutes choses au niveau de la connaissance sensible, que beaucoup considèrent en effet comme la seule possible, parce que leur horizon mental ne s’étend pas au delà de ce domaine et qu’ils voudraient imposer à tous les limitations qui ne résultent que de leur propre incapacité, soit naturelle, soit acquise par une éducation spéciale. » RG, Distinctions fondamentales du "Soi" et du "moi".

Je laisse à René Guénon dans le texte ci-dessous, le soin de dissiper cette énième confusion... 

jeudi 23 août 2018

Peuples nomades et sédentaires : Caïn et Abel


« Il y a encore à ce propos bien d’autres questions qu’il pourrait être intéressant d’approfondir, par exemple celle-ci : pourquoi le Paradis terrestre est-il décrit comme un jardin et avec un symbolisme végétal, tandis que la Jérusalem céleste est décrite comme une ville et avec un symbolisme minéral ? C’est que la végétation représente l’élaboration des germes dans la sphère de l’assimilation vitale, tandis que les minéraux représentent les résultats définitivement fixés, « cristallisés » pour ainsi dire, au terme du développement cyclique. ». 

RG, L'Esotérisme de Dante. 


mardi 21 août 2018

Chamanisme et sorcellerie....


Cet article fait suite à celui concernant « Les fissures de la Grande Muraille » que vous pourrez trouver ICI  et que je vous conseille de (re)lire avant.

Ces textes sont extraits du livre « Le Règne de la Quantité et les Signes des Temps », consultable en  en pdf sur ce lien : 


Chapitre XXVI – Chamanisme et sorcellerie

Il est étrange de constater aussi la recrudescence dans les films hollywoodiens de "personnages" inter-espèces ainsi que la présence d'entités "d'autres mondes" : orques, fées, lutins.... et avec les "élémentals", "esprits" de la nature. Cf la subversion totale véhiculée par le film "Avatar".

Bien entendu, ces entités sont toujours victimes de l'incompréhension des hommes.... Une sorte de variation du fameux "vivre ensemble" appliquée à une autre échelle ! 



dimanche 19 août 2018

vendredi 17 août 2018

La responsabilité de l’Eglise catholique (partie 1)


Michel Vâlsan - La fonction de René Guénon et le sort de l’Occident (II).

Suite du texte magistral de Michel Vâlsan sur le sort de l’Occident...

Rappel : Dans ces extraits que je publie, les parties en gras sont celles sur lesquelles je souhaite attirer l'attention. 



Partie I : ICI

Sources :

mercredi 15 août 2018

De l’importance primordiale de semer les graines...


En découvrant Guénon grâce à "l’intervention" de certaines personnes, j’ai eu l’impression au fil de ma compréhension de recevoir un sac de graines....

Ces graines, j’ai commencé et je continue sur ce blog et ailleurs, à les disséminer à la volée en espérant qu’elles germeront quelque part.

Je n’en suis absolument pas la propriétaire et j’admets bien volontiers que la méthode choisie est sans doute relativement inefficace car comme le texte ci-dessous le rappelle, « les courants mentaux sont soumis à des lois parfaitement définies, et la connaissance de ces lois permet une action bien autrement efficace que l’usage de moyens tout empiriques ».  Mais cette connaissance je ne l’ai pas ; tout ce qu'il peut être en mon pouvoir de faire, c'est de semer ces graines que j'ai trouvées. 

D'ailleurs, Michel Vâlsan explique plus loin que « si défectueux et incomplets que soient les moyens dont on dispose, il faut pourtant commencer par les mettre en œuvre tels quels, sans quoi l’on ne parviendra jamais à en acquérir de plus parfaits » et il ajoute que « la moindre chose accomplie en conformité harmonique avec l’ordre des principes porte virtuellement en soi des possibilités dont l’expression est capable de déterminer les plus prodigieuses conséquences ».


Le sort de notre monde est fixé par la loi des cycles cosmiques ; arrivant à la fin du Kali Yuga ET d’un Manvantara, il ne peut en être autrement. Ce qui est encore « entre nos mains » c’est la façon dont l’Occident pourra envisager sa « survie ».

Sur ce point, je vous renvoie aux trois hypothèses énoncées par Guénon ICI et LA (elles sont aussi rappelées dans le texte après) ; on peut les résumer en trois mots : disparition, assimilation (volontaire ou non) ou restauration.

C’est sur cet aspect uniquement que l’Occident peut encore changer quelque chose ; il semble d’ailleurs que l’hypothèse d’une restauration ne soit plus envisageable vu l’état actuel de la mentalité occidentale (voir l’article précédent de CA Gilis) et seules la disparition pure et simple ou l’assimilation par l’Orient restent les deux finalités envisageables. 

Alors que Guénon espérait que « nul ne sera assez aveuglé par les préjugés occidentaux pour ne pas reconnaître combien cette hypothèse serait préférable à la précédente (celle où l’Occident, livré à lui-même, se trouverait dans la pire barbarie) », il existe malheureusement bien des groupes/personnes qui préfèreraient encore voir l’Occident et toutes ses possibilités disparaître plutôt que de devoir à l’Orient quoi que ce soit.

Mais nous sommes arrivés à un point où « tout devra être dit, sans qu’il y ait à se préoccuper exagérément, ni de la fureur des uns, ni de la sotte hostilité des autres. »
C’est à cela que je souhaite apporter ma contribution et c’est en cela que ceux qui baissent les bras sont coupables.

Il y a encore bien des choses qui peuvent être tentées, non pour « sauver le monde » mais pour favoriser l’émergence d’une élite occidentale véritable, aussi peu nombreuse soit-elle (car en ce domaine ce n’est bien entendu pas la quantité qui compte), mais qui pourrait servir de base à une action orientale ; sans ce petit noyau intellectuel l’Occident n’aura même pas cette opportunité et « il s’enfoncerait inévitablement dans la pire barbarie...».  

Ce rôle de la France qui apparaît souvent en filigrane c’est peut être là qu’il peut s’envisager et ce n’est pas « par hasard » que René Guénon, Michel Vâlsan et Charles-André Gilis ont œuvré en France ; leurs œuvres providentielles contiennent à la fois « une promesse et un avertissement » que l’Occident, pour son propre bénéfice, aurait tort de négliger.


Voici l'extrait du texte de Michel Vâlsan : « La fonction de René Guénon et le sort de l’Occident »

Note : Les passages en gras sont ceux sur lesquels je voudrais attirer tout spécialement l’attention.

lundi 13 août 2018

Charles-André Gilis, « René Guénon 1907-1961 » chapitre 5

Chapitre 5 : Les fondements de l’œuvre

Ce chapitre est extrait du dernier ouvrage de Charles-André Gilis : « René Guénon 1907-1961 ».

Il n'est pas, à ma connaissance et à ce jour, disponible sur internet.
Vous pouvez vous le procurer sur ce site :  Le Turban noir



samedi 11 août 2018

Sur la véritable Connaissance des anciens...


Le texte que je vous propose aujourd’hui montrera également l’illusion qui consiste à croire qu’une fois passés les « fâcheux événements », l’humanité acquerra une prise de conscience générale pour un monde meilleur.

Cela est strictement impossible puisqu’arrivé à ce point du cycle où la descente semble avoir presque atteint son point le plus bas, cela sous-entend que de l’humanité dépravée et dégénérée qui est la nôtre actuellement, surgirait d'on ne sait trop où, un sursaut spirituel incroyable.  

Empreinte du pied d'Adam à Ceylan...

Or, comme le texte l’explicitera, le supérieur ne peut sortir de l’inférieur...
On pourrait objecter que si Dieu veut, cela sera..... Certes ! Mais à la lecture des textes sacrés et des écrits traditionnels, il semble pourtant bien que la décision divine ait été prononcée.
Tout le reste n’est que rêveries...  

 De ce qui va être dit, on pourra également commencer à comprendre pourquoi le fameux débat de « l’œuf et de la poule » ne pourra jamais trouver de réponse chez les profanes, alors même que la Genèse nous donne un début d'explication...   

Bonne lecture...

jeudi 9 août 2018

René Guénon - LES INFLUENCES ERRANTES


"En traitant des éléments divers qui produisent les phénomènes que les spirites attribuent à ce qu’ils appellent des « esprits », nous avons fait allusion à ces forces subtiles que les taoïstes chinois appellent « influences errantes ». 

Nous allons donner là-dessus quelques explications complémentaires, pour écarter la confusion dans laquelle tombent trop facilement ceux – malheureusement nombreux à notre époque – qui connaissent les sciences modernes de l’Europe plus que les connaissances anciennes de l’Orient.


mardi 7 août 2018

Les prophéties de Jean de Jérusalem


Voici un extrait des prédictions attribuées à Jean de Jérusalem. J’attire votre attention sur le fait que les sources ne sont pas sûres et qu’il s’agit de traduction du manuscrit original....  

Seule la partie qui semble décrire notre époque est reproduite ici ; quant à la partie qui concerne « la suite », je ne la publie pas car je reste dubitative sur son authenticité.... 


Pour ceux qui veulent néanmoins en prendre connaissance, elle est consultable ici :

lundi 6 août 2018

A chacun son métier....


Voici un article de Guénon qui exprime encore une fois la dégénérescence actuelle démontrée cette fois dans ce qu’on appelle le « monde du travail ».
Nul besoin d’aller chercher ailleurs le mal-être ressenti par certains et la sensation d’être « à l’écart du monde ». Je pense qu’on peut aussi y voir la source des pathologies modernes qui frappent les individus dans ce « monde du travail » tel qu’il nous est imposé actuellement.

Dans l’organisation traditionnelle de la société, chacun étant à sa place et ce, en accord avec sa nature propre, ce genre de maux n’auraient pas lieu d’être. 



Mais ceux qui imputent à Dieu une « mauvaise gestion » (sic !) de ce mal-être, devraient se sortir la tête du sable et réfléchir un peu plus profondément aux causes.
A s’agiter, pester et blasphémer, ils ne font que s’enliser davantage dans le bourbier qu’on leur a aimablement préparé et ils se coupent de la seule Source qui pouvait leur offrir quelques secours.

samedi 4 août 2018

La vie des Saints : Bernard de Clairvaux


"Parmi les grandes figures du moyen âge, il en est peu dont l’étude soit plus propre que celle de saint Bernard à dissiper certains préjugés chers à l’esprit moderne. 

Qu’y a-t-il, en effet, de plus déconcertant pour celui-ci que de voir un pur contemplatif, qui a toujours voulu être et demeurer tel, appelé à jouer un rôle prépondérant dans la conduite des affaires de l’Église et de l’État, et réussissant souvent là où avait échoué toute la prudence des politiques et des diplomates de profession ? 


Quoi de plus surprenant et même de plus paradoxal, suivant la façon ordinaire de juger les choses, qu’un mystique qui n’éprouve que du dédain pour ce qu’il appelle «les arguties de Platon et les finesses d’Aristote», et qui triomphe cependant sans peine des plus subtils dialecticiens de son temps ? 
Toute la vie de saint Bernard pourrait sembler destinée à montrer, par un exemple éclatant, qu’il existe, pour résoudre les problèmes de l’ordre intellectuel et même de l’ordre pratique, des moyens tout autres que ceux qu’on s’est habitué depuis trop longtemps à considérer comme seuls efficaces, sans doute parce qu’ils sont seuls à la portée d’une sagesse purement humaine, qui n’est pas même l’ombre de la vraie sagesse. 
Cette vie apparaît ainsi en quelque sorte comme une réfutation anticipée de ces erreurs, opposées en apparence, mais en réalité solidaires, que sont le rationalisme et le pragmatisme ; et, en même temps, elle confond et renverse, pour qui l’examine impartialement, toutes les idées préconçues des historiens « scientistes » qui estiment avec Renan que « la négation du surnaturel forme l’essence même de la critique », ce que nous admettons d’ailleurs bien volontiers, mais parce que nous voyons dans cette incompatibilité tout le contraire de ce qu’ils y voient, la condamnation de la « critique » elle-même, et non point celle du surnaturel. 

En vérité, quelles leçons pourraient, à notre époque, être plus profitables que celles-là ?

jeudi 2 août 2018

René Guénon : les trois hypothèses.... suite et fin


Première partie : ICI


Un extrait de la correspondance de Guénon qui illustre bien l'incompréhension....

« Pour ce qui est des "prophéties occidentales" (j’aimerais mieux ne les appeler que "prédictions") qui parlent d’une futur "lutte de la Croix et du Croissant", j’avoue que je ne leur accorde qu’une valeur des plus relatives. D’abord, je ne vois pas du tout, dans l’état actuel du monde, quels peuples pourraient bien être qualifiés pour représenter la Croix; ensuite le Croissant n’a jamais symbolisé l’Islam que dans l’imagination des Occidentaux, il ne lui appartient ni exclusivement ni essentiellement, et il y est uniquement un symbole de "majesté", rien de plus.


Sainte Chapelle château de Vincennes
Je vous signalerai à ce propos que le roi de France Henri II que je ne crois pas avoir été musulman, en avait fait son emblème personnel, et aussi qu’on voit ici sur beaucoup de boutiques Coptes donc chrétiennes, la Croix entre les cornes du croissant (ce qui reproduit d’ailleurs exactement un ancien symbole phénicien, bien antérieur à l’islam et au christianisme).
Mais il y a des "clichés" que l’ignorance se plait à répéter indéfiniment: c’est ainsi, pour prendre encore un autre exemple qu’il est convenu en Europe que l’étendard du Prophète était vert; or il y en avait deux, un blanc pour la paix et un noir pour la guerre; le vert n’est venu que beaucoup plus tard, sous je ne sais quel Khalife. »

mercredi 1 août 2018

Guénon : Les trois hypothèses.... 1ère partie


"Nous ne pouvons que redire que le seul remède véritable consiste dans une restauration de la pure intellectualité ; malheureusement, de ce point de vue, les chances d’une réaction venant de l’Occident lui-même semblent diminuer chaque jour davantage, car ce qui subsiste comme tradition en Occident est de plus en plus affecté par la mentalité moderne, et par conséquent d’autant moins capable de servir de base solide à une telle restauration, si bien que, sans écarter aucune des possibilités qui peuvent encore exister, il paraît plus vraisemblable que jamais que l’Orient ait à intervenir plus ou moins directement, de la façon que nous avons expliquée, si cette restauration doit se réaliser quelque jour."  

Orient et Occident, R. Guénon