jeudi 28 juin 2018

Doctrine métaphysique et dogme religieux : Pur Intellect et sentimentalité


Quelques précisions s'imposent pour éviter certaines confusions.... 

En présentation, un passage de l'Introduction générale à l'étude des doctrines hindoues

« Pour revenir à la question même qui nous occupe présentement, nous rappellerons que nous avons déjà indiqué ce qui distingue, de la façon la plus essentielle, une doctrine métaphysique et un dogme religieux : c’est que, tandis que le point de vue métaphysique est purement intellectuel, le point de vue religieux implique, comme caractéristique fondamentale, la présence d’un élément sentimental qui influe sur la doctrine elle-même, et qui ne lui permet pas de conserver l’attitude d’une spéculation purement désintéressée (...)


L’influence de l’élément sentimental porte évidemment atteinte à la pureté intellectuelle de la doctrine, et elle marque en somme, il faut bien le dire, une déchéance par rapport à la pensée métaphysique, déchéance qui, d’ailleurs, là où elle s’est produite principalement et généralement, c’est-à-dire dans le monde occidental, était en quelque sorte inévitable et même nécessaire en un sens, si la doctrine devait être adaptée à la mentalité des hommes à qui elle s’adressait spécialement, et chez qui la sentimentalité prédominait sur l’intelligence, prédominance qui a d’ailleurs atteint son plus haut point dans les temps modernes. Quoi qu’il en soit, il n’en est pas moins vrai que le sentiment n’est que relativité et contingence, et qu’une doctrine qui s’adresse à lui et sur laquelle il réagit ne peut être elle-même que relative et contingente ; et ceci peut s’observer particulièrement à l’égard du besoin de « consolations » auquel répond, pour une large part, le point de vue religieux.
La vérité, en elle-même, n’a point à être consolante ; si quelqu’un la trouve telle, c’est tant mieux pour lui, certes, mais la consolation qu’il éprouve ne vient pas de la doctrine, elle ne vient que de lui-même et des dispositions particulières de sa propre sentimentalité. Au contraire, une doctrine qui s’adapte aux exigences de l’être sentimental, et qui doit donc se revêtir elle-même d’une forme sentimentale, ne peut plus être dès lors identifiée à la vérité absolue et totale ; l’altération profonde que produit en elle l’entrée d’un principe consolateur est corrélative d’une défaillance intellectuelle de la collectivité humaine à laquelle elle s’adresse.

D’un autre côté, c’est de là que naît la diversité foncière des dogmes religieux, entraînant leur incompatibilité, car, au lieu que l’intelligence est une, et que la vérité, dans toute la mesure où elle est comprise, ne peut l’être que d’une façon, la sentimentalité est diverse, et la religion qui tend à la satisfaire devra s’efforcer de s’adapter formellement le mieux possible à ses modes multiples, qui sont différents et variables suivant les races et les époques. »


mardi 26 juin 2018

jeudi 21 juin 2018

La Crise du Monde moderne, chapitre 5 – partie 1



L’individualisme 

(texte intégral)  

Encore une fois, la description de notre monde moderne faite par René Guénon est juste magistrale et irréfutable... 


mercredi 20 juin 2018

De Ror : L'Odyssée de Pi : Anatomie d'un récit initiatique


Je partage cet article de Ror car il complète à merveille ce que je tente de faire passer dans l’article de ce matin....

« L’intellect pur » (ne pas confondre avec le sens « intello »...), les différents niveaux de lecture des livres traditionnels, le Centre et la circonférence, le rapport entre la Tradition et les religions, l’approche limitée par défaut de connaissances ou réduit à l’aspect « sentimentaliste » le plus extérieur, etc...

Puissent les graines plantées donner des plantes vigoureuses et non pas des "racines".... :-)


Lien direct :  http://leschroniquesderorschach.blogspot.com/2018/06/lodyssee-de-pi-anatomie-dun-recit.html


Quelques mises au point sur l’initiation...


Je pense utile de rappeler certains caractères de la véritable initiation.

Elle n’a rien de commun avec de vagues « expérimentations personnelles » et autres ressentis subjectifs et confus :

« Dans tout ce qui se rapporte à l’initiation, il n’y a en réalité rien de vague ni de nébuleux, mais au contraire des choses très précises et très « positives » ; et, en fait, l’initiation est, par sa nature même, proprement incompatible avec le mysticisme « moderne ». (...) 
Cela signifie surtout que, dans le cas du mysticisme, l’individu se borne à recevoir simplement ce qui se présente à lui, et tel qu’il se présente, sans que lui-même y soit pour rien ; et, disons-le tout de suite, c’est en cela que réside pour lui le danger principal, du fait qu’il est ainsi « ouvert » à toutes les influences, de quelque ordre qu’elles soient, et qu’au surplus, en général et sauf de rares exceptions, il n’a pas la préparation doctrinale qui serait nécessaire pour lui permettre d’établir entre elles une discrimination quelconque. »

(note : l’aspect « positif » dont il est question n’a bien entendu rien à voir avec un quelconque « idéalisme sentimental » ou « positivisme » moderne !)




La seule façon de se prémunir contre ce genre d’illusions c’est de s’appuyer encore et toujours sur les textes sacrés et les écrits traditionnels (Ibn Arabi, René Guénon, Michel Vâlsan, CA Gilis...). Ror l’a aussi rappelé, ils sont un support incomparable et indispensable.

Mais là aussi, il s’agit de les accepter dans leur totalité et non pas sous formes fragmentaires selon ce qui nous convient. Celui qui « pioche » au gré de sa fantaisie, acceptant ou écartant selon ses désirs, montre juste qu’il n’a pas saisi la portée réelle et totale des écrits de ceux qu’il considère comme des « auteurs » quelconques, leur associant sans vergogne n’importe quelle autre littérature.

La Vérité est Une, indivisible et immuable. Les religions en sont une expression extérieure et adaptée à certaines contingences (époques, lieux, peuples...). Mais il ne faut pas confondre une "étape" avec le but et c’est la Vérité qui doit être recherchée, pas la satisfaction de ses propres croyances...   

dimanche 17 juin 2018

Labruyère ou la contre-tradition à l'oeuvre


Voici un texte emblématique de la contre initiation :  

Spiritualité Elfique



Je n’aime pas faire de la « pub » à ce genre de dérives, mais là il s’agit de rétablir un minimum de vérité.

Qu’on situe ce personnage dans la continuité de l’enseignement de Guénon est une grossière injure faite à ce Maître et tout ce que ce texte montre, c’est une énième tentative de déformation de son œuvre.
Les voies sont multiples et à chacun de suivre la sienne. Mais l’Unité principielle à rechercher n’a rien à voir avec le fait d’accepter tout et n’importe quoi au nom de je ne sais quelle « tolérance » diabolique. La seule tolérance véritable est celle qu’on doit avoir entre les vraies traditions qui reflètent toutes à leur façon, la vérité. Cela n’a aucun rapport avec le fait d’accepter toutes les inepties qu’on nous sert.

La manœuvre est d’autant plus vicieuse que l’auteur y dénonce certaines dérives et s’insurge contre de fausses doctrines. Tout ceci à juste titre d’ailleurs.

MAIS !

Ce personnage ne réfute ces choses que dans le but d’en introduire d’autres encore plus pernicieuses car elles auront un « masque de légitimité » suite aux dénonciations précédentes.
Rien ne manque dans ce texte, de tout le « jargon convenu et le bric-à-brac habituel » et ce Labruyère ressemble décidément beaucoup à un Bergson remis au « gout du jour »....  

La manipulation qu’il utilise est simple : en y retrouvant la dénonciation de ces dérives, reconnues et identifiées comme telles, le lecteur inattentif pourra se sentir en confiance, en « milieu connu » et « parmi les siens » ce qui le conduira à diminuer sa vigilance et son discernement.
Et là est le danger ! Je le répète souvent mais « l’ennemi de mon ennemi n’est pas forcément mon ami »...


Dénoncer des erreurs somme toute assez évidentes, pour en distiller d’autres bien pire, c’est selon moi l’étape qui conduit de l’anti-tradition (qui se « contentait » de nier le supérieur) vers la contre-tradition, c’est-à-dire la parodie de tout ce qui est véritablement spirituel pour n’encourager qu’une mise en contact avec « l’inférieur ».
C’est là une tentative toute sataniste de pervertir la Vérité et d’instaurer une spiritualité à rebours.

En guise de conclusion, je laisse la parole à René Guénon :

  • « C’est là, au fond, tout le secret de certaines campagnes, encore bien significatives quant au caractère de l’époque contemporaine, menées, soit contre l’ésotérisme en général, soit contre telle ou telle forme initiatique en particulier, avec l’aide inconsciente de gens dont la plupart seraient fort étonnés, et même épouvantés, s’ils pouvaient se rendre compte de ce pour quoi on les utilise ; il arrive malheureusement parfois que ceux qui croient combattre le diable, quelque idée qu’ils s’en fassent d’ailleurs, se trouvent ainsi tout simplement, sans s’en douter le moins du monde, transformés en ses meilleurs serviteurs ! ».






samedi 16 juin 2018

Un point sur les « manifestations surnaturelles » et autres phénomènes... Partie 2


Voir première partie ICI

Le but de cette "série" est de mettre en garde contre certaines déviances occultistes et psychiques  selon ce que René Guénon nous en dit.

Si à notre niveau, nous ne comprenons pas les causes de certains "phénomènes" et autres "expérimentations personnelles", il faut cependant bien se garder d'y accorder trop d'importance et d'y voir un caractère transcendant qu'ils n'ont pas ; "n’importe quoi peut tout aussi bien être un obstacle qu’un « support » si l’être s’y arrête et se laisse illusionner et égarer par certaines apparences de « réalisation » qui n’ont aucune valeur propre et ne sont que des résultats tout accidentels et contingents."

« Ces "éclairés" je les vois toujours dans un certain rapport avec la venue de l'Antéchrist, car eux aussi, par leurs menées, coopèrent l'accomplissement du mystère d'iniquité.» AK. Emmerich

La contre-initiation est à l'oeuvre, et particulièrement intéressée à égarer sur de fausses voies ceux qui tenteraient de se rebeller contre le monde moderne. Il y a un « effet de mode » pernicieux qui s’installe dans le but de récupérer et de dénaturer les enseignements traditionnels en en réduisant la portée et en déviant leur sens ;  certains même y participent en toute bonne foi, sans se rendre compte de ce qu'ils propagent réellement.

Sur le sujet, voir cet article : Contre la vulgarisation

« Il y en a qui, au fond, ne s’intéressent que très médiocrement aux doctrines, mais qui, ayant constaté le succès qu’ont ces choses dans un milieu assez étendu, trouvent bon de profiter de cette «mode» […] ; ceux-là sont d’ailleurs beaucoup plus «éclectiques» que les premiers, et ils répandent indistinctement tout ce qui leur paraît être de nature à satisfaire les goûts d’une certaine «clientèle», ce qui est évidemment leur principale préoccupation, même quand ils croient devoir afficher quelques prétentions à la «spiritualité». Bien entendu, nous ne voulons citer aucun nom, mais nous pensons que beaucoup de nos lecteurs pourront facilement trouver eux-mêmes quelques exemples de l’un et de l’autre cas. »
RG dans « Initiation et réalisation spirituelle »


jeudi 14 juin 2018

Un point sur les « manifestations surnaturelles » et autres phénomènes... Partie 1



Partie I  Magie et psychisme, nulle transcendance...

  

Bien que notre intention ne soit pas d’étudier spécialement les phénomènes du spiritisme, nous devons parler au moins sommairement de leur explication, ne serait-ce que pour montrer qu’on peut fort bien se passer de l’hypothèse spirite, avant d’apporter contre celle-ci des raisons plus décisives.

Faisons remarquer, d’ailleurs, que ce n’est point un ordre logique que nous entendons suivre en cela : il y a, en dehors de toute considération relative aux phénomènes, des raisons pleinement suffisantes pour faire rejeter d’une façon absolue l’hypothèse dont il s’agit ; l’impossibilité de celle-ci étant établie, il faut bien, même si l’on n’a pas d’autre explication toute prête pour rendre compte des phénomènes, se décider à en chercher une.
Seulement, la mentalité de notre époque, étant surtout tournée du côté expérimental, sera mieux préparée, dans bien des cas, à admettre qu’une théorie est impossible et à examiner sans parti pris les preuves qui en sont données, si on lui a montré tout d’abord qu’elle est inutile, et qu’il existe d’autres théories susceptibles de la remplacer avantageusement.

mardi 12 juin 2018

Le « progressisme » : un optimisme niais (suite et fin)


Seconde et dernière partie.
La partie 1 est ICI 



Rappel : Les parties en gris sont des extraits de la propagande spirite.

lundi 11 juin 2018

Le « progressisme » : un optimisme niais (partie 1)


Un chapitre de René Guénon qui met en garde contre les élucubrations spirites mais également d'une manière plus élargie, sur les théories "évolutionnistes" et le progrès moderne, si chers à notre monde actuel...





Les parties en gris sont des extraits de la propagande spirite.


vendredi 8 juin 2018

Satanisme conscient et inconscient, partie 2/2



Partie 1 ICI 

« Par tout ce que nous avons déjà dit, il est facile de se rendre compte que la constitution de la « contre-tradition » et son triomphe apparent et momentané seront proprement le règne de ce que nous avons appelé la « spiritualité à rebours », qui, naturellement, n’est qu’une parodie de la spiritualité, qu’elle imite pour ainsi dire en sens inverse, de sorte qu’elle paraît en être le contraire même ; nous disons seulement qu’elle le paraît, et non pas qu’elle l’est réellement, car, quelles que puissent être ses prétentions, il n’y a ici ni symétrie ni équivalence possible.




Cette « spiritualité à rebours » n’est donc, à vrai dire, qu’une fausse spiritualité, fausse même au degré le plus extrême qui se puisse concevoir ; mais on peut aussi parler de fausse spiritualité dans tous les cas où, par exemple, le psychique est pris pour le spirituel, sans aller forcément jusqu’à cette subversion totale ; c’est pourquoi, pour désigner celle-ci, l’expression de « spiritualité à rebours » est en définitive celle qui convient le mieux, à la condition d’expliquer exactement comment il convient de l’entendre. C’est là, en réalité, le « renouveau spirituel » dont certains, parfois fort inconscients, annoncent avec insistance le prochain avènement, ou encore l’« ère nouvelle » dans laquelle on s’efforce par tous les moyens de faire entrer l’humanité actuelle. »
RG, Le Règne de la Quantité et les Signes des Temps.

mercredi 6 juin 2018

Tapis rouge déployé pour la "religion universelle" de l’Antéchrist


Un article stupéfiant, véritable ode à la contre-initiation et amorce de la grande parodie annoncée par René Guénon.... 

Les 3 pages d’origine en anglais sont consultables ici :

Page 1
Page 2
Page 3 

L'instigateur est visible là :

 Afin de mieux comprendre ce dont il est question, une définition de ce qu’on appelle la blockchain :
« La blockchain est une technologie de stockage et de transmission d’informations, transparente, sécurisée, et fonctionnant sans organe central de contrôle. »

Voilà la traduction que j’ai faite de ce projet ; je fais part de mes remarques à la suite... 
Merci à F43 de m’avoir alerté et transmis cette info... :-)

mardi 5 juin 2018

Satanisme conscient et inconscient, partie 1/2

«Le "luciférianisme" est le refus de reconnaissance d’une autorité supérieure ; le "satanisme" est le renversement des rapports normaux de l’ordre hiérarchique ; et celui-ci est souvent une conséquence de celui-là, comme Lucifer est devenu Satan après sa chute. »
René Guénon, Autorité spirituelle et pouvoir temporel


Il est convenu qu’on ne peut parler du diable sans provoquer, de la part de tous ceux qui se piquent d’être plus ou moins « modernes », c’est-à-dire de l’immense majorité de nos contemporains, des sourires dédaigneux ou des haussements d’épaules plus méprisants encore ; et il est des gens qui, tout en ayant certaines convictions religieuses, ne sont pas les derniers à prendre une semblable attitude, peut-être par simple crainte de passer pour « arriérés », peut-être aussi d’une façon plus sincère.


Ceux-là, en effet, sont bien obligés d’admettre en principe l’existence du démon, mais ils seraient fort embarrassés d’avoir à constater son action effective ; cela dérangerait par trop le cercle restreint d’idées toutes faites dans lequel ils ont coutume de se mouvoir.

C’est là un exemple de ce « positivisme pratique » auquel nous avons fait allusion précédemment : les conceptions religieuses sont une chose, la « vie ordinaire » en est une autre, et, entre les deux, on a bien soin d’établir une cloison aussi étanche que possible ; autant dire qu’on se comportera en fait comme un véritable incroyant, avec la logique en moins ; mais quel moyen de faire autrement, dans une société aussi « éclairée » et aussi « tolérante » que la nôtre, sans se faire traiter à tout le moins d’ « halluciné » ?

lundi 4 juin 2018

René Guénon - La Crise - Chapitre 3


CHAPITRE III – Connaissance et action


Nous considérerons maintenant, d’une façon plus particulière, un des principaux aspects de l’opposition qui existe actuellement entre l’esprit oriental et l’esprit occidental, et qui est, plus généralement, celle de l’esprit traditionnel et de l’esprit antitraditionnel, ainsi que nous l’avons expliqué. 


À un certain point de vue, qui est d’ailleurs un des plus fondamentaux, cette opposition apparaît comme celle de la contemplation et de l’action, ou, pour parler plus exactement, comme portant sur les places respectives qu’il convient d’attribuer à l’un et à l’autre de ces deux termes. 


Ceux-ci peuvent, dans leur rapport, être envisagés de plusieurs manières différentes : sont-ils vraiment deux contraires comme on semble le penser le plus souvent, ou ne seraient-ils pas plutôt deux complémentaires, ou bien encore n’y aurait-il pas en réalité entre eux une relation, non de coordination, mais de subordination ? 
Tels sont les différents aspects de la question, et ces aspects se rapportent à autant de points de vue, d’ailleurs d’importance fort inégale, mais dont chacun peut se justifier à quelques égards et correspond à un certain ordre de réalité. 

dimanche 3 juin 2018

MBS et ses « réformes » : un pantin piloté par les Anglais ?


Avant propos :


C’est intéressant et fort éclairant de voir qu’en sous-main et agissant dans l’ombre, on  retrouve souvent les mêmes influences, les mêmes peuples.... Dés que l’on fouille un peu, la collusion apparaît.  
L’influence anglaise a montré son caractère nettement antéchristique depuis fort longtemps déjà... elle œuvre désormais aussi à détourner l’enseignement  de Guénon et Ibn Arabi par l’intermédiaire de la Beshara et de la Ibn Arabî Society.

Quelques extraits du livre de Charles-André Gilis « René Guénon 1907-1961 » (chapitre « gestion d’un héritage ») :
«Le souci de préserver coûte que coûte les intérêts fondamentaux du monde moderne (même lorsqu’on le condamne en apparence) conduit à l’édification d’une contre-doctrine basée sur le rejet de tout principe traditionnel, constamment dénoncé par René Guénon.
A cet égard la Ibn Arabi Society exerce une influence particulièrement nocive. Elle s’emploie à défigurer l’enseignement du Cheikh al-Akbar et bénéficie de l’appui de la Beshara dont l’expansion au sein du monde anglo-saxon est tentaculaire.
Le promoteur de cette monstruosité intellectuelle est issu d’un des deux peuples qu’Ibn Arabî désigne comme allié de l’Antéchrist à la fin des temps : le turc Bulent Rauf. L’autre peuple est représenté principalement par M. Stephen Hirtenstein, le directeur du périodique « Journal of the Muhyiddin Ibn’Arabi Society ».
La Beshara est une organisation qui parodie les voies initiatiques régulières issues du tassawuf. Elle ne connait d’autres règles que les élucubrations fantaisistes de son fondateur. (...) Deux disciples de Michel Vâlsan ont apporté leur soutien à cette organisation : Maurice Gloton et Michel Chodkiewicz.»

« Cette dérive a pris récemment une ampleur alarmante avec la publication d’ouvrages épais, d’une érudition aussi vaste qu’approximative : « Contre le monde moderne » de Mark J. Sedgwick et, dans son sillage, « René Guénon, une politique de l’esprit » de David Bisson. »

Toutes ces organisations, et ces auteurs sont bien sur à fuir.  

vendredi 1 juin 2018

La doctrine des cycles cosmiques


René Guénon, Formes traditionnelles et cycles cosmiques, le livre en pdf ICI 

Cette partie étant un peu complexe, je vous conseille de prendre connaissances de ces articles avant : 

Place de la tradition atlantéenne dans le Manvantara 

Atlantide et Hyperborée

Afin de mieux se repérer au début, tant que la doctrine des cycles cosmiques n'est pas assimilée, j'ai fait un petit schéma pour aider : 


Note : 
Après en avoir discuté avec Ror, nous ne sommes pas tombés d'accord sur le Déluge biblique... ^ ^ (que je fais correspondre au cataclysme qui a touché l'Atlantide)
De toutes façons, cela ne change pas les données sur les cycles cosmiques, mais juste les correspondances/noms attribuées aux différentes catastrophes. 
A chacun de faire ses propres recherches et de voir ! ;-)