Voir première partie ICI
Le but de cette "série" est de mettre en garde contre certaines déviances occultistes et psychiques selon ce que René Guénon nous en dit.
Si à notre niveau, nous ne comprenons pas les causes de certains "phénomènes" et autres "expérimentations personnelles", il faut cependant bien se garder d'y accorder trop d'importance et d'y voir un caractère transcendant qu'ils n'ont pas ; "n’importe quoi peut tout aussi bien être un obstacle qu’un « support » si l’être s’y arrête et se laisse illusionner et égarer par certaines apparences de « réalisation » qui n’ont aucune valeur propre et ne sont que des résultats tout accidentels et contingents."
RG dans « Initiation et réalisation spirituelle »
Suite du chapitre :
D’une part, Papus a écrit ceci : « Ce que le spirite appelle un esprit, un moi, l’occultiste l’appelle un élémentaire, une coque astrale » (1).
Le but de cette "série" est de mettre en garde contre certaines déviances occultistes et psychiques selon ce que René Guénon nous en dit.
Si à notre niveau, nous ne comprenons pas les causes de certains "phénomènes" et autres "expérimentations personnelles", il faut cependant bien se garder d'y accorder trop d'importance et d'y voir un caractère transcendant qu'ils n'ont pas ; "n’importe quoi peut tout aussi bien être un obstacle qu’un « support » si l’être s’y arrête et se laisse illusionner et égarer par certaines apparences de « réalisation » qui n’ont aucune valeur propre et ne sont que des résultats tout accidentels et contingents."
« Ces "éclairés" je les vois toujours dans un certain rapport avec la venue de l'Antéchrist, car eux aussi, par leurs menées, coopèrent l'accomplissement du mystère d'iniquité.» AK. Emmerich |
La contre-initiation est à l'oeuvre, et particulièrement intéressée à égarer sur de fausses voies ceux qui tenteraient de se rebeller contre le monde moderne. Il y a un « effet de mode » pernicieux qui s’installe dans le but de récupérer et de dénaturer les enseignements traditionnels en en réduisant la portée et en déviant leur sens ; certains même y participent en toute bonne foi, sans se rendre compte de ce qu'ils propagent réellement.
Sur le sujet, voir cet article : Contre la vulgarisation
« Il y en a qui, au fond, ne s’intéressent que très médiocrement aux doctrines, mais qui, ayant constaté le succès qu’ont ces choses dans un milieu assez étendu, trouvent bon de profiter de cette «mode» […] ; ceux-là sont d’ailleurs beaucoup plus «éclectiques» que les premiers, et ils répandent indistinctement tout ce qui leur paraît être de nature à satisfaire les goûts d’une certaine «clientèle», ce qui est évidemment leur principale préoccupation, même quand ils croient devoir afficher quelques prétentions à la «spiritualité». Bien entendu, nous ne voulons citer aucun nom, mais nous pensons que beaucoup de nos lecteurs pourront facilement trouver eux-mêmes quelques exemples de l’un et de l’autre cas. »Sur le sujet, voir cet article : Contre la vulgarisation
RG dans « Initiation et réalisation spirituelle »
Suite du chapitre :
D’une part, Papus a écrit ceci : « Ce que le spirite appelle un esprit, un moi, l’occultiste l’appelle un élémentaire, une coque astrale » (1).
Nous ne pouvons croire qu’il ait été de bonne foi en faisant cette assimilation, inacceptable pour les spirites ; mais poursuivons :
« Les principes inférieurs illuminés par l’intelligence de l’âme humaine (avec laquelle ils n’ont plus qu’un « lien fluidique ») forment ce que les occultistes appellent un élémentaire, et flottent autour de la terre dans le monde invisible, tandis que les principes supérieurs évoluent sur un autre plan… Dans la plupart des cas, l’esprit qui vient dans une séance est l’élémentaire de la personne évoquée, c’est-à-dire un être qui ne possède du défunt que les instincts et la mémoire des choses terrestres » (2).
Cela est assez net, et, s’il y a une différence entre une « coque » proprement dite et un « élémentaire », c’est que la première est littéralement un « cadavre astral », tandis que le second est censé garder encore un « lien fluidique » avec les principes supérieurs ; remarquons en passant que cela paraît impliquer que tous les éléments de l’être humain doivent se situer quelque part dans l’espace ; les occultistes, avec leurs « plans », prennent une image assez grossière pour une réalité.
Mais, d’autre part, les affirmations que nous venons de reproduire n’empêchent pas le même auteur, en d’autres endroits du même ouvrage, de qualifier les « élémentaires » d’ « êtres conscients et volontaires », de les présenter comme « les cellules nerveuses de l’univers », et d’assurer que « ce sont eux qui apparaissent aux malheureuses victimes des hallucinations de la sorcellerie sous la figure du diable, auquel (sic) on fait des pactes » (3) ; ce dernier rôle, du reste, est plus souvent attribué par les occultistes aux « élémentals ».
1 – Traité méthodique de Science occulte, p. 347.
2 – Ibid., p. 351.
3 – Ibid., pp. 373 et 909-910.
2 – Ibid., p. 351.
3 – Ibid., pp. 373 et 909-910.
Ailleurs encore, Papus précise que l’ « élémentaire » (et là il prétend que ce terme, qui n’a pourtant rien d’hébraïque, appartient à la kabbale) « est formé par l’esprit immortel supérieurement, par le corps astral (partie supérieure) médianement, par les écorces inférieurement » (1).
Ce serait donc, d’après cette nouvelle version, l’être humain véritable et complet, tel qu’il est constitué pendant le temps plus ou moins long où il séjourne dans le « plan astral » ; c’est là l’opinion qui a prévalu parmi les occultistes, aussi bien que parmi les théosophistes, et les uns et les autres en sont arrivés à admettre assez généralement que cet être peut être évoqué tant qu’il se trouve dans cet état, c’est-à-dire au cours de la période qui va de la « mort physique » à la « mort astrale ».
Seulement, on ajoute que les « désincarnés » qui se manifestent le plus volontiers dans les séances spirites (exception faite pour les « morts aimés ») sont les hommes dont la nature est la plus inférieure, notamment les ivrognes, les sorciers et les criminels, et aussi ceux qui ont péri de mort violente, surtout les suicidés ; et c’est même à ces êtres inférieurs, avec lesquels les relations sont réputées fort dangereuses, que certains théosophistes réservent l’appellation d’ « élémentaires ».
Les spirites, qui sont absolument opposés à toutes les théories dont il a été question jusqu’ici ne semblent pas apprécier beaucoup cette concession, pourtant très grave, et cela se comprend en somme : ils reconnaissent bien eux-mêmes qu’il y a de « mauvais esprits » qui se mêlent à leurs séances, mais, s’il n’y avait que ceux-là, il n’y aurait qu’à s’abstenir soigneusement des pratiques du spiritisme ; c’est en effet ce que recommandent les dirigeants de l’occultisme et surtout du théosophisme, mais sans pouvoir, sur ce point, se faire écouter d’une certaine catégorie de leurs adhérents, pour qui tout ce qui est « phénomène », quelle qu’en soit la qualité, possède un attrait irrésistible.
1 – L’état de trouble et l’évolution posthume de l’être humain, pp. 12-13.
Nous en arrivons maintenant aux théories qui expliquent les phénomènes par l’action des êtres humains vivants, et que le Dr Gibier réunit assez confusément sous le nom, impropre pour certaines d’entre elles, de « théorie de l’être collectif ».
La théorie qui mérite vraiment ce nom vient en réalité se greffer sur une autre qui n’en est pas nécessairement solidaire, et que l’on appelle quelquefois théorie « animiste » ou « vitaliste » ; sous sa forme la plus commune, celle qui s’exprime d’ailleurs dans la définition donnée par le Dr Gibier, on pourrait encore l’appeler théorie « fluidique ».
Le point de départ de cette théorie, c’est qu’il y a dans l’homme quelque chose qui est susceptible de s’extérioriser, c’est-à-dire de sortir des limites du corps, et bien des constatations tendent à prouver qu’il en est effectivement ainsi ; nous rappellerons seulement les expériences du colonel de Rochas et de divers autres psychistes sur l’ « extériorisation de la sensibilité » et l’ « extériorisation de la motricité ».
Admettre cela n’implique évidemment l’adhésion à aucune école ; mais certains ont éprouvé le besoin de se représenter ce « quelque chose » sous l’aspect d’un « fluide », qu’ils nomment tantôt « fluide nerveux », tantôt « fluide vital » ; ceux-là sont naturellement des occultistes, qui, là comme partout où il est question de « fluides », n’ont fait que se mettre à la suite des magnétiseurs et des spirites.
Ce prétendu « fluide », en effet, ne fait qu’un avec celui des magnétiseurs : c’est l’od de Reichenbach, que l’on a voulu rapprocher des « radiations invisibles » de la physique moderne (1) ; c’est lui qui se dégagerait du corps humain sous la forme d’effluves que certains croient avoir photographiés ; mais ceci est une autre question, qui est tout à fait à côté de notre sujet.
1 – Voir la brochure de Papus intitulée Lumière invisible, Médiumnité et Magie. – Ne pas confondre cet od très moderne avec l’ob hébraïque.
Effectivement, si quelque chose de l’homme s’extériorise, il n’est point besoin de recourir à des facteurs étrangers pour expliquer des phénomènes tels que des coups frappés ou des déplacements d’objets sans contact, qui ne constituent d’ailleurs pas pour cela une « action à distance », car, en somme, un être est partout où il agit : en quelque point que se produise cette action, c’est que le médium y a projeté, sans doute inconsciemment, quelque chose de lui-même.
Pour nier qu’une telle chose soit possible, il ne peut y avoir que ceux qui croient que l’homme est absolument limité par son corps, ce qui prouve qu’ils ne connaissent qu’une bien faible partie de ses possibilités ; cette supposition, nous le savons bien, est la plus habituelle chez les Occidentaux modernes, mais elle ne se justifie que par l’ignorance commune : elle revient, en d’autres termes, à soutenir que le corps est en quelque sorte la mesure de l’âme, ce qui est, dans l’Inde, une des thèses hétérodoxes des Jainas (nous n’employons les mots de corps et d’âme que pour nous faire comprendre plus facilement), et ce qu’il est trop aisé de réduire à l’absurde pour que nous y insistions : conçoit-on que l’âme doive ou même puisse suivre les variations quantitatives du corps, et que, par exemple, l’amputation d’un membre entraîne en elle un amoindrissement proportionnel ?
Du reste, on a peine à comprendre que la philosophie moderne ait posé une question aussi dépourvue de sens que celle du « siège de l’âme », comme s’il s’agissait de quelque chose de « localisable » ; et les occultistes ne sont pas davantage exempts de reproche sous ce rapport, puisqu’ils ont une tendance à localiser, même après la mort, tous les éléments de l’être humain ; pour ce qui est des spirites, ils répètent à chaque instant que les « esprits » sont « dans l’espace », ou encore dans ce qu’ils nomment l’ « erraticité ».
C’est précisément cette même habitude de tout matérialiser que nous critiquons aussi dans la théorie « fluidique » : nous n’y trouverions rien à redire si, au lieu de parler de « fluides », on parlait simplement de « forces », comme le font d’ailleurs des psychistes plus prudents ou moins atteints par le « néo-spiritualisme » ; ce mot de « forces » est sans doute bien vague, mais il n’en vaut que mieux dans un cas comme celui-là, car nous ne voyons pas que la science ordinaire soit en état de permettre une plus grande précision.
Mais revenons aux phénomènes que peut expliquer la force extériorisée : les cas que nous avons mentionnés sont les plus élémentaires de tous ; en sera-t-il encore de même quand on y trouvera la marque d’une certaine intelligence, comme, par exemple, quand la table qui se meut répond plus ou moins bien aux questions qu’on lui pose ?
Nous n’hésiterons pas à répondre affirmativement pour un grand nombre de cas : il est plutôt exceptionnel que les réponses ou les « communications » obtenues dépassent sensiblement le niveau intellectuel du médium ou des assistants ; le spirite qui, possédant quelques facultés médiumniques, s’enferme chez lui pour consulter sa table à propos de n’importe quoi, ne se doute pas que c’est tout simplement avec lui-même qu’il communique par ce moyen détourné, et c’est pourtant ce qui lui arrive le plus ordinairement.
Dans les séances des groupes, la présence d’assistants plus ou moins nombreux vient un peu compliquer les choses ; le médium n’en est plus réduit à sa seule pensée, mais, dans l’état spécial où il se trouve et qui le rend éminemment accessible à la suggestion sous toutes ses formes, il pourra tout aussi bien refléter et exprimer la pensée de l’un quelconque des assistants. D’ailleurs, dans ce cas comme dans le précédent, il ne s’agit pas forcément d’une pensée qui est nettement consciente au moment présent, et même une telle pensée ne s’exprimera guère que si quelqu’un a la volonté bien arrêtée d’influencer les réponses ; habituellement, ce qui se manifeste appartient plutôt à ce domaine très complexe que les psychologues appellent le « subconscient ».
On a parfois abusé de cette dernière dénomination, parce qu’il est commode, en maintes circonstances, de faire appel à ce qui est obscur et mal défini ; il n’en est pas moins vrai que le « subconscient » correspond à une réalité ; seulement, il y a de tout là-dedans, et les psychologues, dans la limite des moyens dont ils disposent, seraient fort embarrassés pour y mettre un peu d’ordre.
Il y a d’abord ce qu’on peut appeler la « mémoire latente » : rien ne s’oublie jamais d’une façon absolue, comme le prouvent les cas de « réviviscence » anormale qui ont été assez souvent constatés ; il suffit donc que quelque chose ait été connu de l’un des assistants, même s’il croit l’avoir complètement oublié, pour qu’il n’y ait pas lieu de chercher ailleurs si cela vient à s’exprimer dans une « communication » spirite.
Il y a aussi toutes les « prévisions » et tous les « pressentiments », qui arrivent parfois, même normalement, à devenir assez clairement conscients chez certaines personnes ; c’est à cet ordre qu’il faut certainement rattacher bien des prédictions spirites qui se réalisent, sans compter qu’il y en a beaucoup d’autres, et probablement un plus grand nombre, qui ne se réalisent pas, et qui représentent de vagues pensées quelconques prenant corps comme peut le faire n’importe quelle rêverie (1).
Mais nous irons plus loin : une « communication » énonçant des faits réellement inconnus de tous les assistants peut cependant provenir du « subconscient » de l’un deux, car, sous ce rapport aussi, on est fort loin de connaître ordinairement toutes les possibilités de l’être humain : chacun de nous peut être en rapport, par cette partie obscure de lui-même, avec des êtres et des choses dont il n’a jamais eu connaissance au sens courant de ce mot, et il s’établit là d’innombrables ramifications auxquelles il est impossible d’assigner des limites définies. Ici, nous sommes bien loin des conceptions de la psychologie classique ; cela pourra donc sembler fort étrange, de même que le fait que les « communications » peuvent être influencées par les pensées de personnes non présentes ; pourtant, nous ne craignons pas d’affirmer qu’il n’y a à tout cela aucune impossibilité.
1 – Il y a aussi des prédictions qui ne se réalisent que parce qu’elles ont agi à la façon de suggestions ; nous y reviendrons quand nous parlerons spécialement des dangers du spiritisme.
Nous reviendrons à l’occasion sur la question du « subconscient » ; pour le moment, nous n’en parlons que pour montrer que les spirites sont fort imprudents d’invoquer, comme preuves certaines à l’appui de leur théorie, des faits du genre de ceux auxquels nous venons de faire allusion.
Ces dernières considérations permettront de comprendre ce qu’est la théorie de l’ « être collectif » proprement dite et quelle part de vérité elle renferme ; cette théorie, disons le tout de suite, a été admise par quelques spirites plus indépendants que les autres, et qui ne croient pas qu’il soit indispensable de faire intervenir les « esprits » dans tous les cas sans exception : tels sont Eugène Nus, qui est sans doute le premier à avoir employé cette expression d’ « être collectif » (1), et M. Camille Flammarion.
D’après cette théorie, l’ « être collectif » serait formé par une sorte de combinaison des « périsprits » ou des « fluides » du médium et des assistants ; et il se fortifierait à chaque séance, pourvu que les assistants soient toujours les mêmes ; les occultistes se sont emparés de cette conception avec d’autant plus d’empressement qu’ils pensaient pouvoir la rapprocher des idées d’Eliphas Lévi sur les eggrégores (2) ou « entités collectives ».
Il faut cependant remarquer, pour ne pas pousser trop loin l’assimilation, que, chez Eliphas Lévi, il s’agissait, beaucoup plus généralement, de ce qu’on pourrait appeler l’ « âme » d’une collectivité quelconque, comme une nation par exemple ; le grand tort des occultistes, en des cas comme celui-là, est de prendre à la lettre certaines façons de parler, et de croire qu’il s’agit véritablement d’un être comparable à un être vivant, et qu’ils situent naturellement sur le « plan astral ».
1 – Les Grands Mystères.
2 – C’est ainsi qu’Eliphas Lévi écrit ce mot, qu’il a tiré du Livre d’Hénoch, et dont il donne une étymologie latine qui est absurde ; l’orthographe correcte serait égrégores ; le sens ordinaire en grec est « veilleurs », mais il est bien difficile de savoir à quoi ce mot s’applique exactement dans le texte, qui peut se prêter à toutes sortes d’interprétations fantaisistes.
Pour en revenir à l’ « être collectif » des séances spirites, nous dirons simplement que, en laissant de côté tout « fluide », il ne faut y voir que ces actions et réactions des divers « subconscients » en présence, dont nous avons parlé tout à l’heure, l’effet des relations qui s’établissent entre eux d’une manière plus ou moins durable, et qui s’amplifient à mesure que le groupe se constitue plus solidement.
Il y a d’ailleurs des cas où le « subconscient », individuel ou collectif, explique tout à lui seul, sans qu’il y ait la moindre extériorisation de force chez le médium ou chez les assistants : il en est ainsi pour les « médiums à incarnations » et même pour les « médiums écrivains » ; ces états, redisons le encore une fois, sont rigoureusement identiques à des états somnambuliques purs et simples (à moins qu’il ne s’agisse d’une véritable « possession », mais cela n’arrive pas si couramment).
A ce propos, nous ajouterons qu’il y a de grandes ressemblances entre le médium, le sujet hypnotique, et aussi le somnambule naturel ; il y a un certain ensemble de conditions « psycho-physiologiques » qui leur sont communes, et la façon dont ils se comportent est bien souvent la même.
Nous citerons ici ce que dit Papus sur les rapports de l’hypnotisme et du spiritisme : « Une série d’observations rigoureuses nous a conduit à cette idée que le spiritisme et l’hypnotisme n’étaient pas deux champs d’études différents, mais bien les degrés divers d’un même ordre de phénomènes ; que le médium présentait avec le sujet des points communs nombreux, points qu’on n’a pas, que je sache, fait suffisamment ressortir jusqu’ici. Mais le spiritisme conduit à des résultats expérimentaux bien plus complets que l’hypnotisme ; le médium est bien un sujet, mais un sujet qui pousse les phénomènes au delà du domaine actuellement connu en hypnotisme » (1).
1 – Traité méthodique de Science occulte, p. 874. – Suit un parallèle entre le médium et le sujet, qu’il est inutile de reproduire ici, puisque notre intention n’est pas d’entrer dans le détail des phénomènes.
A suivre....
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