«Le "luciférianisme" est le refus de reconnaissance d’une autorité supérieure ; le "satanisme" est le renversement des rapports normaux de l’ordre hiérarchique
; et celui-ci est souvent une conséquence de celui-là, comme Lucifer est devenu
Satan après sa chute. »
René Guénon, Autorité spirituelle et pouvoir
temporel
Il est convenu qu’on ne peut parler du diable sans provoquer, de la
part de tous ceux qui se piquent d’être plus ou moins « modernes »,
c’est-à-dire de l’immense majorité de nos contemporains, des sourires
dédaigneux ou des haussements d’épaules plus méprisants encore ; et il est des
gens qui, tout en ayant certaines convictions religieuses, ne sont pas les
derniers à prendre une semblable attitude, peut-être par simple crainte de
passer pour « arriérés », peut-être aussi d’une façon plus sincère.
Ceux-là, en effet, sont bien obligés d’admettre en principe l’existence
du démon, mais ils seraient fort embarrassés d’avoir à constater son action
effective ; cela dérangerait par trop le cercle restreint d’idées toutes faites
dans lequel ils ont coutume de se mouvoir.
C’est là un exemple de ce « positivisme pratique » auquel nous avons
fait allusion précédemment : les conceptions religieuses sont une chose, la «
vie ordinaire » en est une autre, et, entre les deux, on a bien soin d’établir
une cloison aussi étanche que possible ; autant dire qu’on se comportera en fait
comme un véritable incroyant, avec la logique en moins ; mais quel moyen de
faire autrement, dans une société aussi « éclairée » et aussi « tolérante » que
la nôtre, sans se faire traiter à tout le moins d’ « halluciné » ?
Nous ne pensons pas que les satanistes conscients, c’est-à-dire les
vrais adorateurs du diable, aient jamais été très nombreux ; on cite bien la
secte des Yézidis, mais c’est là un cas exceptionnel, et encore n’est-il pas
sûr qu’il soit correctement interprété ; partout ailleurs, on ne trouverait
guère que des isolés, qui sont des sorciers de la plus basse catégorie, car il
ne faudrait pas croire que même tous les sorciers ou les « magiciens noirs »
plus ou moins caractérisés répondent également à cette définition, et il peut
fort bien y en avoir, parmi eux, qui ne croient nullement à l’existence du
diable.
D’un autre côté, il y a aussi la question des Lucifériens : il y en a
eu, très certainement, en dehors des récits fantastiques de Léo Taxil et de son
collaborateur le Dr Hacks, et peut-être y en a-t-il encore, en Amérique ou
ailleurs ; s’ils ont constitué des organisations, cela pourrait sembler aller
contre ce que nous venons de dire ; mais il n’en est rien, car, si ces gens
invoquent Lucifer et lui rendent un culte, c’est qu’ils ne le considèrent point
comme le diable, qu’il est vraiment à leurs yeux le « porte-lumière » (1), et
nous avons même entendu dire qu’ils allaient jusqu’à l’appeler « la Grande
Intelligence Créatrice ».
1 –
Mme Blavatsky, qui donna ce nom de Lucifer à une revue qu’elle fonda en
Angleterre vers la fin de sa vie, affectait de le prendre également dans ce
sens étymologique de « porte-lumière », ou, comme elle disait, de « porteur du
flambeau de la vérité » ; mais elle n’y voyait qu’un pur symbole, tandis que,
pour les Lucifériens, c’est un être réel.
Ce sont bien des satanistes de fait, sans doute, mais, si étrange que
cela puisse paraître à ceux qui ne vont pas au fond des choses, ce ne sont que
des satanistes inconscients, puisqu’ils se méprennent sur la nature de l’entité
à laquelle ils adressent leur culte ; et pour ce qui est du satanisme
inconscient, à des degrés divers, il est loin d’être rare.
A propos des
Lucifériens, nous tenons à signaler une singulière erreur : nous avons entendu
affirmer que les premiers spirites américains reconnaissaient être en rapport
avec le diable, auquel ils donnaient le nom de Lucifer ; en réalité, les
Lucifériens ne peuvent aucunement être des spirites, puisque le spiritisme
consiste essentiellement à se croire en communication avec des humains «
désincarnés », et qu’il nie même généralement l’intervention d’autres êtres que
ceux-là dans la production des phénomènes. Si même il est arrivé que des
Lucifériens emploient des procédés analogues à ceux du spiritisme, ils n’en
sont pas davantage spirites pour cela ; la chose est possible, quoique l’usage
de procédés proprement magiques soit plus vraisemblable en général.
Si des spirites, de leur côté, reçoivent un « message » signé de
Lucifer ou de Satan, ils n’hésitent pas un seul instant à le mettre sur le
compte de quelque « esprit farceur », puisqu’ils font profession de ne pas
croire au démon, et qu’ils apportent même à cette négation un véritable acharnement
; en leur parlant du diable, on ne risque pas seulement d’éveiller chez eux du
dédain, mais plutôt de la fureur, ce qui est du reste un assez mauvais signe.
Ce que les Lucifériens ont de commun avec les spirites, c’est qu’ils
sont assez bornés intellectuellement, et pareillement fermés à toute vérité
d’ordre métaphysique ; mais ils sont bornés d’une autre façon, et il y a
incompatibilité entre les deux théories ; cela ne veut pas dire, naturellement,
que les mêmes forces ne puissent être en jeu dans les deux cas, mais l’idée
qu’on s’en fait de part et d’autre est tout à fait différente.
Il est inutile de reproduire les innombrables dénégations des
spirites, ainsi que des occultistes et des théosophistes, relativement à
l’existence du diable ; on en remplirait facilement tout un volume, qui serait
d’ailleurs fort peu varié et sans grand intérêt.
Allan Kardec, nous l’avons déjà vu, enseigne que les « mauvais esprits
» s’amélioreront progressivement ; pour lui, anges et démons sont également des
êtres humains, mais qui se trouvent aux deux extrémités de l’ « échelle spirite
» ; et il ajoute que Satan n’est que « la personnification du mal sous une
forme allégorique » (1).
Les occultistes, de leur côté, font appel à un symbolisme qu’ils ne
comprennent guère et qu’ils accommodent à leur fantaisie ; au surplus, ils
assimilent généralement les démons à des « élémentals » plutôt qu’à des «
désincarnés » ; ils admettent du moins des êtres qui n’appartiennent pas à
l’espèce humaine, et c’est déjà quelque chose.
Mais voici une opinion qui sort
un peu de l’ordinaire, non quant au fond, mais par l’apparence d’érudition dont
elle s’enveloppe : c’est celle de M. Charles Lancelin, dont nous avons déjà
parlé ; il résume en ces termes « le résultat de ses recherches » sur la
question de l’existence du diable, à laquelle il a d’ailleurs consacré deux
ouvrages spéciaux (2) :
« Le diable n’est qu’un fantôme et un symbole du mal.
Le Judaïsme primitif l’a ignoré ; d’ailleurs, le Jéhovah tyrannique et
sanguinaire des Juifs n’avait pas besoin de ce repoussoir. La légende de la
chute des anges se trouve dans le Livre d’Hénoch, depuis longtemps reconnu
apocryphe et écrit bien plus tard. Pendant la grande captivité de Babylone, le
Judaïsme reçoit des religions orientales l’impression de divinités mauvaises,
mais cette idée reste populaire, sans pénétrer dans les dogmes.
Et Lucifer y
est encore l’étoile du matin, et Satan un ange, un enfant de Dieu. Plus tard,
si le Christ parle du Mauvais et du démon, c’est par pure accommodation aux
idées populaires de son temps ; mais pour lui, le diable n’existe pas…
1 –
Le Livre des Esprits, pp. 54-56. – Sur Satan et l’enfer, cf. Léon Denis,
Christianisme et Spiritisme, pp. 103-108 ; Dans l’Invisible, pp. 395-405.
2 –
Histoire mythique de Shatan et Le Ternaire magique de Shatan.
Inepties.... |
Dans le Christianisme, le Jéhovah vindicatif des Juifs devient un Père
de bonté : dès lors, les autres divinités sont, près de lui, des divinités du
mal.
En se développant, le Christianisme entre en contact avec l’Hellénisme
et en reçoit la conception de Pluton et des Furies, et surtout du Tartare,
qu’il accommode à ses propres idées en y faisant entrer confusément toutes les
divinités mauvaises du paganisme gréco-romain et des diverses religions
auxquelles il se heurte. Mais c’est au moyen âge que naît véritablement le
diable. Dans cette période de bouleversements incessants, sans loi, sans frein,
le clergé fut amené, pour mater les puissants, à faire du diable le gendarme de
la société ; il reprit l’idée du Mauvais et des divinités du mal, fondit le
tout dans la personnalité du diable et en fit l’épouvantail des rois et des
peuples. Mais cette idée, dont il était le représentant, lui donnait un pouvoir
incontesté ; aussi se prit-il rapidement à son propre piège, et dès lors le
diable exista ; dans le courant des temps modernes, sa personnalité s’affirma,
et au XVIIe siècle il régnait en maître. Voltaire et les encyclopédistes
commencèrent la réaction ; l’idée du démon déclina, et aujourd’hui beaucoup de
prêtres éclairés la regardent comme un simple symbole… » (1).
Il va sans dire que ces prêtres « éclairés » sont tout bonnement des
modernistes, et l’esprit qui les anime est étrangement pareil à celui qui
s’affirme dans ces lignes ; cette façon plus que fantaisiste d’écrire
l’histoire est assez curieuse, mais elle vaut bien, somme toute, celle des
représentants officiels de la prétendue « science des religions » : elle
s’inspire visiblement des mêmes méthodes « critiques », et les résultats ne
diffèrent pas sensiblement ; il faut être bien naïf pour prendre au sérieux ces
gens qui font dire aux textes tout ce qu’ils veulent, et qui trouvent toujours
moyen de les interpréter conformément à leurs propres préjugés.
1 –
Le Monde Psychique, février 1912.
Mais revenons à ce que nous appelons le satanisme inconscient, et,
pour éviter toute erreur, disons d’abord qu’un satanisme de ce genre peut être
purement mental et théorique, sans impliquer aucune tentative d’entrer en relation
avec des entités quelconques, dont, dans bien des cas, il n’envisage même pas
l’existence.
C’est en ce sens qu’on peut, par exemple, regarder comme satanique,
dans une certaine mesure, toute théorie qui défigure notablement l’idée de la
Divinité ; et il faudrait ici placer au premier rang les conceptions d’un Dieu
qui évolue et celles d’un Dieu limité ; d’ailleurs, les unes ne sont qu’un cas
particulier des autres, car, pour supposer qu’un être peut évoluer, il faut
évidemment le concevoir comme limité ; nous disons un être, car Dieu, dans ces
conditions, n’est pas l’Etre universel, mais un être particulier et individuel,
et cela ne va guère sans un certain « pluralisme » où l’Etre, au sens
métaphysique, ne saurait trouver place. Tout « immanentisme » soumet, plus ou
moins ouvertement, la Divinité au devenir ; cela peut ne pas être apparent dans
les formes les plus anciennes, comme le panthéisme de Spinoza, et peut-être
même cette conséquence est-elle contraire aux intentions de celui-ci (il n’est
pas de système philosophique qui ne contienne, au moins en germe, quelque
contradiction interne) ; mais, en tout cas, c’est très net à partir de Hegel, c’est-à-dire,
en somme, depuis que l’évolutionnisme a fait son apparition, et, de nos jours,
les conceptions des modernistes sont particulièrement significatives sous ce
rapport.
Quant à l’idée d’un Dieu limité, elle a aussi, à l’époque actuelle,
bien des partisans déclarés, soit dans des sectes comme celles dont nous
parlions a la fin du chapitre précédent (les Mormons vont jusqu’à soutenir que
Dieu est un être corporel, à qui ils assignent pour résidence un lieu défini,
une planète imaginaire nommée Colob), soit dans certains courants de la pensée
philosophique, depuis le « personnalisme » de Renouvier jusqu’aux conceptions
de William James, que le romancier Wells s’efforce de populariser (1).
Renouvier niait l’Infini métaphysique parce qu’il le confondait avec le
pseudo-infini mathématique ; pour James, c’est tout autre chose, et sa théorie
a son point de départ dans un « moralisme » bien anglo-saxon : il est plus
avantageux, au point de vue sentimental, de se représenter Dieu à la façon d’un
individu, ayant des qualités (au sens moral) comparables aux nôtres ; c’est
donc cette conception anthropomorphique qui doit être tenue pour vraie, suivant
l’attitude « pragmatiste » qui consiste essentiellement à substituer l’utilité
(morale ou matérielle) à la vérité ; et d’ailleurs James, conformément aux
tendances de l’esprit protestant, confond la religion avec la simple
religiosité, c’est-a-dire qu’il n’y voit rien d’autre que l’élément
sentimental.
1 –
Dieu, l’Invisible Roi.
Mais il y a autre chose de plus grave encore dans le cas de James, et
c’est ce qui nous a fait surtout prononcer à son propos ce mot de « satanisme
inconscient », qui a, paraît-il, si vivement indigné quelques-uns de ses
admirateurs, particulièrement dans des milieux protestants dont la mentalité
est toute disposée à recevoir de semblables conceptions (1) : c’est sa théorie
de l’ «expérience religieuse», qui lui fait voir dans le « subconscient » le
moyen pour l’homme de se mettre en communication effective avec le Divin ; de
là à approuver les pratiques du spiritisme, à leur conférer un caractère
éminemment religieux, et à considérer les médiums comme les instruments par
excellence de cette communication, il n’y avait qu’un pas, on en conviendra.
Parmi des éléments assez divers, le « subconscient » contient incontestablement
tout ce qui, dans l’individualité humaine, constitue des traces ou des vestiges
des états inférieurs de l’être, et ce avec quoi il met le plus sûrement l’homme
en communication, c’est tout ce qui, dans notre monde, représente ces mêmes
états inférieurs.
1 –
On nous a reproché aussi, du même côté, ce qu’on a cru pouvoir appeler un «
préjugé antiprotestant » ; notre attitude à cet égard est en réalité tout le
contraire d’un préjugé, puisque nous y sommes arrivé d’une façon parfaitement
réfléchie, et comme conclusion de maintes considérations que nous avons déjà
indiquées en divers passages de notre Introduction générale à l’étude des
doctrines hindoues.
Ainsi, prétendre que c’est là
une communication avec le Divin, c’est véritablement placer Dieu dans les états
inférieurs de l’être, in inferis au sens littéral de cette expression ( 1 ) ;
c’est donc là une doctrine proprement « infernale », un renversement de l’ordre
universel, et c’est précisément ce que nous appelons « satanisme » ; mais,
comme il est clair que ce n’est nullement voulu et que ceux qui émettent ou qui
acceptent de telles théories ne se rendent point compte de leur énormité, ce
n’est que du satanisme inconscient.
Svastika dans un temple hindou... |
Du reste, le satanisme, même conscient, se
caractérise toujours par un renversement de l’ordre normal ; il prend le
contrepied des doctrines orthodoxes, il invertit de parti pris certains
symboles ou certaines formules ; les pratiques des sorciers ne sont, dans bien
des cas, que des pratiques religieuses accomplies à rebours. Il y aurait des
choses bien curieuses à dire sur le renversement des symboles ; nous ne pouvons
traiter cette question présentement, mais nous tenons à indiquer que c’est là
un signe qui trompe rarement ; seulement, suivant que le renversement est
intentionnel ou non, le satanisme peut être conscient ou inconscient (2).
Ainsi, dans la secte « carméléenne » fondée jadis par Vintras, l’usage
d’une croix renversée est un signe qui apparaît à première vue comme éminemment
suspect ; il est vrai que ce signe était interprété comme indiquant que le
règne du « Christ douloureux » devait désormais faire place à celui du « Christ
glorieux » ; aussi est-il fort possible que Vintras lui-même n’ait été qu’un
sataniste parfaitement inconscient, en dépit de tous les phénomènes qui
s’accomplissaient autour de lui et qui relèvent nettement de la « mystique
diabolique » ; mais peut-être ne pourrait-on pas en dire autant de certains de
ses disciples et de ses successeurs plus ou moins légitimes ; cette question, d’ailleurs,
demanderait une étude spéciale, qui contribuerait à éclairer singulièrement une
foule de manifestations « préternaturelles » constatées pendant tout le cours
du XIXe siècle.
1 –
L’opposé est in excelsis, dans les états supérieurs de l’être, qui sont
représentés par les cieux, de même que la terre représente l’état humain.
2 –
Certains ont voulu voir des symboles inversés dans la figure du « cep de vigne
dessiné par les esprits » qu’Allan Kardec a placée, sur leur ordre, en tête du
Livre des Esprits ; la disposition des détails est en effet assez étrange pour
donner lieu à une telle supposition, mais ce n’est pas d’une netteté suffisante
pour que nous en fassions état, et nous ne signalons ceci qu’à titre purement
documentaire.
Fin partie 1...
j'ai appris, il y a des mois, que BHL a une soeur de 23 ans plus jeune, qui est (elle contrairement à lui) une grande mystique, Véronique Levy :
RépondreSupprimerhttps://fr.wikipedia.org/wiki/V%C3%A9ronique_L%C3%A9vy
Re Lion :-)
SupprimerOui j'ai vu une info où elle parlait de son frère... Elle s'est convertie au catholicisme il me semble.
En tout cas, cet article est intéressant et surtout important, car, contrairement aux illusions des adeptes du New Age, il n'est pas aisé de démêler qui (quelle entité on "nourrit") sert telle ou telle attitude de la part du sujet (l'enfer est pavé de bonnes intentions, c'est tout à fait ça).
RépondreSupprimer@Lion : je vais publier la suite demain.... et commencer également une reprise d'écrits de Guénon sur le spiritisme ; trop de mélanges, trop de confusion, trop d'illusions sur l'origine de certaines influences en effet. :-)
SupprimerOui, c'est vrai, mais évidemment ce sera suivi par ceux qui cherchent véritablement à tout démêler et sont disposés à lutter avec eux même, pour suivre le chemin en évitant le plus possible les chausse trappe.
RépondreSupprimerLes autres, sont persuadés d'avoir trouvé la pierre philosophale ou continuent à se taper la tête contre les murs, en espérant que c'est le mur qui cèdera (ceux qui s'en prennent à Dieu).
D'ailleurs à ce sujet, JYves Leloup dans son analyse du "notre père", parle des athées par révolte, il les considère comme des êtres totalement immatures, qui peuvent finir par grandir....ou pas.
Pour les autres, ce sont des New Age qui vivent dans des vapeurs illusoires rose bonbon et ne perçoivent pas les autres couleurs (tu me diras, c'est fort d'arriver à ça, sans rien fumer, rien boire ni rien prendre comme drogue).
Y'a pas tu vas droit au but ! lol
SupprimerC'est vrai que cela peut paraître décourageant. Mais en ce domaine, seule la qualité compte... :-)
Je suis juste un instrument pour partager et faire découvrir l'oeuvre de Guénon, en essayant de ne pas y mêler trop mes propres ressentis qui eux, peuvent être sujets à caution.
Pour le reste, c'est Dieu qui guide.... ou pas ! ;-)