mardi 5 juin 2018

Satanisme conscient et inconscient, partie 1/2

«Le "luciférianisme" est le refus de reconnaissance d’une autorité supérieure ; le "satanisme" est le renversement des rapports normaux de l’ordre hiérarchique ; et celui-ci est souvent une conséquence de celui-là, comme Lucifer est devenu Satan après sa chute. »
René Guénon, Autorité spirituelle et pouvoir temporel


Il est convenu qu’on ne peut parler du diable sans provoquer, de la part de tous ceux qui se piquent d’être plus ou moins « modernes », c’est-à-dire de l’immense majorité de nos contemporains, des sourires dédaigneux ou des haussements d’épaules plus méprisants encore ; et il est des gens qui, tout en ayant certaines convictions religieuses, ne sont pas les derniers à prendre une semblable attitude, peut-être par simple crainte de passer pour « arriérés », peut-être aussi d’une façon plus sincère.


Ceux-là, en effet, sont bien obligés d’admettre en principe l’existence du démon, mais ils seraient fort embarrassés d’avoir à constater son action effective ; cela dérangerait par trop le cercle restreint d’idées toutes faites dans lequel ils ont coutume de se mouvoir.

C’est là un exemple de ce « positivisme pratique » auquel nous avons fait allusion précédemment : les conceptions religieuses sont une chose, la « vie ordinaire » en est une autre, et, entre les deux, on a bien soin d’établir une cloison aussi étanche que possible ; autant dire qu’on se comportera en fait comme un véritable incroyant, avec la logique en moins ; mais quel moyen de faire autrement, dans une société aussi « éclairée » et aussi « tolérante » que la nôtre, sans se faire traiter à tout le moins d’ « halluciné » ?

Sans doute, une certaine prudence est souvent nécessaire, mais prudence ne veut pas dire négation « a priori » et sans discernement ; pourtant, on doit dire, à la décharge de certains milieu catholiques, que le souvenir de quelques mystifications trop fameuses, comme celles de Léo Taxil, n’est pas étranger à cette négation : on s’est jeté d’un excès dans l’excès contraire ; si c’est encore une ruse du diable que de se faire nier, il faut convenir qu’il n’y a pas trop mal réussi. Si nous n’abordons pas cette question du satanisme sans quelque répugnance, ce n’est point pour des raisons du genre de celles que nous venons d’indiquer, car un ridicule de cette sorte, si c’en est un, nous touche fort peu, et nous prenons assez nettement position contre l’esprit moderne sous toutes ses formes pour n’avoir point à user de certains ménagements ; mais on ne peut guère traiter ce sujet sans avoir à remuer des choses qu’on aimerait mieux laisser dans l’ombre ; il faut pourtant se résigner à le faire dans une certaine mesure, car un silence total à cet égard risquerait d’être fort mal compris.

Nous ne pensons pas que les satanistes conscients, c’est-à-dire les vrais adorateurs du diable, aient jamais été très nombreux ; on cite bien la secte des Yézidis, mais c’est là un cas exceptionnel, et encore n’est-il pas sûr qu’il soit correctement interprété ; partout ailleurs, on ne trouverait guère que des isolés, qui sont des sorciers de la plus basse catégorie, car il ne faudrait pas croire que même tous les sorciers ou les « magiciens noirs » plus ou moins caractérisés répondent également à cette définition, et il peut fort bien y en avoir, parmi eux, qui ne croient nullement à l’existence du diable.
D’un autre côté, il y a aussi la question des Lucifériens : il y en a eu, très certainement, en dehors des récits fantastiques de Léo Taxil et de son collaborateur le Dr Hacks, et peut-être y en a-t-il encore, en Amérique ou ailleurs ; s’ils ont constitué des organisations, cela pourrait sembler aller contre ce que nous venons de dire ; mais il n’en est rien, car, si ces gens invoquent Lucifer et lui rendent un culte, c’est qu’ils ne le considèrent point comme le diable, qu’il est vraiment à leurs yeux le « porte-lumière » (1), et nous avons même entendu dire qu’ils allaient jusqu’à l’appeler « la Grande Intelligence Créatrice ».

1 – Mme Blavatsky, qui donna ce nom de Lucifer à une revue qu’elle fonda en Angleterre vers la fin de sa vie, affectait de le prendre également dans ce sens étymologique de « porte-lumière », ou, comme elle disait, de « porteur du flambeau de la vérité » ; mais elle n’y voyait qu’un pur symbole, tandis que, pour les Lucifériens, c’est un être réel.


Ce sont bien des satanistes de fait, sans doute, mais, si étrange que cela puisse paraître à ceux qui ne vont pas au fond des choses, ce ne sont que des satanistes inconscients, puisqu’ils se méprennent sur la nature de l’entité à laquelle ils adressent leur culte ; et pour ce qui est du satanisme inconscient, à des degrés divers, il est loin d’être rare. 
A propos des Lucifériens, nous tenons à signaler une singulière erreur : nous avons entendu affirmer que les premiers spirites américains reconnaissaient être en rapport avec le diable, auquel ils donnaient le nom de Lucifer ; en réalité, les Lucifériens ne peuvent aucunement être des spirites, puisque le spiritisme consiste essentiellement à se croire en communication avec des humains « désincarnés », et qu’il nie même généralement l’intervention d’autres êtres que ceux-là dans la production des phénomènes. Si même il est arrivé que des Lucifériens emploient des procédés analogues à ceux du spiritisme, ils n’en sont pas davantage spirites pour cela ; la chose est possible, quoique l’usage de procédés proprement magiques soit plus vraisemblable en général.

Si des spirites, de leur côté, reçoivent un « message » signé de Lucifer ou de Satan, ils n’hésitent pas un seul instant à le mettre sur le compte de quelque « esprit farceur », puisqu’ils font profession de ne pas croire au démon, et qu’ils apportent même à cette négation un véritable acharnement ; en leur parlant du diable, on ne risque pas seulement d’éveiller chez eux du dédain, mais plutôt de la fureur, ce qui est du reste un assez mauvais signe.
Ce que les Lucifériens ont de commun avec les spirites, c’est qu’ils sont assez bornés intellectuellement, et pareillement fermés à toute vérité d’ordre métaphysique ; mais ils sont bornés d’une autre façon, et il y a incompatibilité entre les deux théories ; cela ne veut pas dire, naturellement, que les mêmes forces ne puissent être en jeu dans les deux cas, mais l’idée qu’on s’en fait de part et d’autre est tout à fait différente.

Il est inutile de reproduire les innombrables dénégations des spirites, ainsi que des occultistes et des théosophistes, relativement à l’existence du diable ; on en remplirait facilement tout un volume, qui serait d’ailleurs fort peu varié et sans grand intérêt.
Allan Kardec, nous l’avons déjà vu, enseigne que les « mauvais esprits » s’amélioreront progressivement ; pour lui, anges et démons sont également des êtres humains, mais qui se trouvent aux deux extrémités de l’ « échelle spirite » ; et il ajoute que Satan n’est que « la personnification du mal sous une forme allégorique » (1).

Les occultistes, de leur côté, font appel à un symbolisme qu’ils ne comprennent guère et qu’ils accommodent à leur fantaisie ; au surplus, ils assimilent généralement les démons à des « élémentals » plutôt qu’à des « désincarnés » ; ils admettent du moins des êtres qui n’appartiennent pas à l’espèce humaine, et c’est déjà quelque chose. 

Mais voici une opinion qui sort un peu de l’ordinaire, non quant au fond, mais par l’apparence d’érudition dont elle s’enveloppe : c’est celle de M. Charles Lancelin, dont nous avons déjà parlé ; il résume en ces termes « le résultat de ses recherches » sur la question de l’existence du diable, à laquelle il a d’ailleurs consacré deux ouvrages spéciaux (2) : 

« Le diable n’est qu’un fantôme et un symbole du mal. Le Judaïsme primitif l’a ignoré ; d’ailleurs, le Jéhovah tyrannique et sanguinaire des Juifs n’avait pas besoin de ce repoussoir. La légende de la chute des anges se trouve dans le Livre d’Hénoch, depuis longtemps reconnu apocryphe et écrit bien plus tard. Pendant la grande captivité de Babylone, le Judaïsme reçoit des religions orientales l’impression de divinités mauvaises, mais cette idée reste populaire, sans pénétrer dans les dogmes. 
Et Lucifer y est encore l’étoile du matin, et Satan un ange, un enfant de Dieu. Plus tard, si le Christ parle du Mauvais et du démon, c’est par pure accommodation aux idées populaires de son temps ; mais pour lui, le diable n’existe pas…

1 – Le Livre des Esprits, pp. 54-56. – Sur Satan et l’enfer, cf. Léon Denis, Christianisme et Spiritisme, pp. 103-108 ; Dans l’Invisible, pp. 395-405.
2 – Histoire mythique de Shatan et Le Ternaire magique de Shatan.

Inepties.... 

Dans le Christianisme, le Jéhovah vindicatif des Juifs devient un Père de bonté : dès lors, les autres divinités sont, près de lui, des divinités du mal.
En se développant, le Christianisme entre en contact avec l’Hellénisme et en reçoit la conception de Pluton et des Furies, et surtout du Tartare, qu’il accommode à ses propres idées en y faisant entrer confusément toutes les divinités mauvaises du paganisme gréco-romain et des diverses religions auxquelles il se heurte. Mais c’est au moyen âge que naît véritablement le diable. Dans cette période de bouleversements incessants, sans loi, sans frein, le clergé fut amené, pour mater les puissants, à faire du diable le gendarme de la société ; il reprit l’idée du Mauvais et des divinités du mal, fondit le tout dans la personnalité du diable et en fit l’épouvantail des rois et des peuples. Mais cette idée, dont il était le représentant, lui donnait un pouvoir incontesté ; aussi se prit-il rapidement à son propre piège, et dès lors le diable exista ; dans le courant des temps modernes, sa personnalité s’affirma, et au XVIIe siècle il régnait en maître. Voltaire et les encyclopédistes commencèrent la réaction ; l’idée du démon déclina, et aujourd’hui beaucoup de prêtres éclairés la regardent comme un simple symbole… » (1).

Il va sans dire que ces prêtres « éclairés » sont tout bonnement des modernistes, et l’esprit qui les anime est étrangement pareil à celui qui s’affirme dans ces lignes ; cette façon plus que fantaisiste d’écrire l’histoire est assez curieuse, mais elle vaut bien, somme toute, celle des représentants officiels de la prétendue « science des religions » : elle s’inspire visiblement des mêmes méthodes « critiques », et les résultats ne diffèrent pas sensiblement ; il faut être bien naïf pour prendre au sérieux ces gens qui font dire aux textes tout ce qu’ils veulent, et qui trouvent toujours moyen de les interpréter conformément à leurs propres préjugés.

1 – Le Monde Psychique, février 1912.


Mais revenons à ce que nous appelons le satanisme inconscient, et, pour éviter toute erreur, disons d’abord qu’un satanisme de ce genre peut être purement mental et théorique, sans impliquer aucune tentative d’entrer en relation avec des entités quelconques, dont, dans bien des cas, il n’envisage même pas l’existence.

C’est en ce sens qu’on peut, par exemple, regarder comme satanique, dans une certaine mesure, toute théorie qui défigure notablement l’idée de la Divinité ; et il faudrait ici placer au premier rang les conceptions d’un Dieu qui évolue et celles d’un Dieu limité ; d’ailleurs, les unes ne sont qu’un cas particulier des autres, car, pour supposer qu’un être peut évoluer, il faut évidemment le concevoir comme limité ; nous disons un être, car Dieu, dans ces conditions, n’est pas l’Etre universel, mais un être particulier et individuel, et cela ne va guère sans un certain « pluralisme » où l’Etre, au sens métaphysique, ne saurait trouver place. Tout « immanentisme » soumet, plus ou moins ouvertement, la Divinité au devenir ; cela peut ne pas être apparent dans les formes les plus anciennes, comme le panthéisme de Spinoza, et peut-être même cette conséquence est-elle contraire aux intentions de celui-ci (il n’est pas de système philosophique qui ne contienne, au moins en germe, quelque contradiction interne) ; mais, en tout cas, c’est très net à partir de Hegel, c’est-à-dire, en somme, depuis que l’évolutionnisme a fait son apparition, et, de nos jours, les conceptions des modernistes sont particulièrement significatives sous ce rapport.

Quant à l’idée d’un Dieu limité, elle a aussi, à l’époque actuelle, bien des partisans déclarés, soit dans des sectes comme celles dont nous parlions a la fin du chapitre précédent (les Mormons vont jusqu’à soutenir que Dieu est un être corporel, à qui ils assignent pour résidence un lieu défini, une planète imaginaire nommée Colob), soit dans certains courants de la pensée philosophique, depuis le « personnalisme » de Renouvier jusqu’aux conceptions de William James, que le romancier Wells s’efforce de populariser (1). 
Renouvier niait l’Infini métaphysique parce qu’il le confondait avec le pseudo-infini mathématique ; pour James, c’est tout autre chose, et sa théorie a son point de départ dans un « moralisme » bien anglo-saxon : il est plus avantageux, au point de vue sentimental, de se représenter Dieu à la façon d’un individu, ayant des qualités (au sens moral) comparables aux nôtres ; c’est donc cette conception anthropomorphique qui doit être tenue pour vraie, suivant l’attitude « pragmatiste » qui consiste essentiellement à substituer l’utilité (morale ou matérielle) à la vérité ; et d’ailleurs James, conformément aux tendances de l’esprit protestant, confond la religion avec la simple religiosité, c’est-a-dire qu’il n’y voit rien d’autre que l’élément sentimental.  

1 – Dieu, l’Invisible Roi.

Mais il y a autre chose de plus grave encore dans le cas de James, et c’est ce qui nous a fait surtout prononcer à son propos ce mot de « satanisme inconscient », qui a, paraît-il, si vivement indigné quelques-uns de ses admirateurs, particulièrement dans des milieux protestants dont la mentalité est toute disposée à recevoir de semblables conceptions (1) : c’est sa théorie de l’ «expérience religieuse», qui lui fait voir dans le « subconscient » le moyen pour l’homme de se mettre en communication effective avec le Divin ; de là à approuver les pratiques du spiritisme, à leur conférer un caractère éminemment religieux, et à considérer les médiums comme les instruments par excellence de cette communication, il n’y avait qu’un pas, on en conviendra. 
Parmi des éléments assez divers, le « subconscient » contient incontestablement tout ce qui, dans l’individualité humaine, constitue des traces ou des vestiges des états inférieurs de l’être, et ce avec quoi il met le plus sûrement l’homme en communication, c’est tout ce qui, dans notre monde, représente ces mêmes états inférieurs.

1 – On nous a reproché aussi, du même côté, ce qu’on a cru pouvoir appeler un « préjugé antiprotestant » ; notre attitude à cet égard est en réalité tout le contraire d’un préjugé, puisque nous y sommes arrivé d’une façon parfaitement réfléchie, et comme conclusion de maintes considérations que nous avons déjà indiquées en divers passages de notre Introduction générale à l’étude des doctrines hindoues.

 Ainsi, prétendre que c’est là une communication avec le Divin, c’est véritablement placer Dieu dans les états inférieurs de l’être, in inferis au sens littéral de cette expression ( 1 ) ; c’est donc là une doctrine proprement « infernale », un renversement de l’ordre universel, et c’est précisément ce que nous appelons « satanisme » ; mais, comme il est clair que ce n’est nullement voulu et que ceux qui émettent ou qui acceptent de telles théories ne se rendent point compte de leur énormité, ce n’est que du satanisme inconscient.


Svastika dans un temple hindou... 


Du reste, le satanisme, même conscient, se caractérise toujours par un renversement de l’ordre normal ; il prend le contrepied des doctrines orthodoxes, il invertit de parti pris certains symboles ou certaines formules ; les pratiques des sorciers ne sont, dans bien des cas, que des pratiques religieuses accomplies à rebours. Il y aurait des choses bien curieuses à dire sur le renversement des symboles ; nous ne pouvons traiter cette question présentement, mais nous tenons à indiquer que c’est là un signe qui trompe rarement ; seulement, suivant que le renversement est intentionnel ou non, le satanisme peut être conscient ou inconscient (2).

Ainsi, dans la secte « carméléenne » fondée jadis par Vintras, l’usage d’une croix renversée est un signe qui apparaît à première vue comme éminemment suspect ; il est vrai que ce signe était interprété comme indiquant que le règne du « Christ douloureux » devait désormais faire place à celui du « Christ glorieux » ; aussi est-il fort possible que Vintras lui-même n’ait été qu’un sataniste parfaitement inconscient, en dépit de tous les phénomènes qui s’accomplissaient autour de lui et qui relèvent nettement de la « mystique diabolique » ; mais peut-être ne pourrait-on pas en dire autant de certains de ses disciples et de ses successeurs plus ou moins légitimes ; cette question, d’ailleurs, demanderait une étude spéciale, qui contribuerait à éclairer singulièrement une foule de manifestations « préternaturelles » constatées pendant tout le cours du XIXe siècle.

1 – L’opposé est in excelsis, dans les états supérieurs de l’être, qui sont représentés par les cieux, de même que la terre représente l’état humain.

2 – Certains ont voulu voir des symboles inversés dans la figure du « cep de vigne dessiné par les esprits » qu’Allan Kardec a placée, sur leur ordre, en tête du Livre des Esprits ; la disposition des détails est en effet assez étrange pour donner lieu à une telle supposition, mais ce n’est pas d’une netteté suffisante pour que nous en fassions état, et nous ne signalons ceci qu’à titre purement documentaire.

Fin partie 1...



6 commentaires:

  1. j'ai appris, il y a des mois, que BHL a une soeur de 23 ans plus jeune, qui est (elle contrairement à lui) une grande mystique, Véronique Levy :

    https://fr.wikipedia.org/wiki/V%C3%A9ronique_L%C3%A9vy


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    1. Re Lion :-)

      Oui j'ai vu une info où elle parlait de son frère... Elle s'est convertie au catholicisme il me semble.

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  2. En tout cas, cet article est intéressant et surtout important, car, contrairement aux illusions des adeptes du New Age, il n'est pas aisé de démêler qui (quelle entité on "nourrit") sert telle ou telle attitude de la part du sujet (l'enfer est pavé de bonnes intentions, c'est tout à fait ça).

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    1. @Lion : je vais publier la suite demain.... et commencer également une reprise d'écrits de Guénon sur le spiritisme ; trop de mélanges, trop de confusion, trop d'illusions sur l'origine de certaines influences en effet. :-)

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  3. Oui, c'est vrai, mais évidemment ce sera suivi par ceux qui cherchent véritablement à tout démêler et sont disposés à lutter avec eux même, pour suivre le chemin en évitant le plus possible les chausse trappe.
    Les autres, sont persuadés d'avoir trouvé la pierre philosophale ou continuent à se taper la tête contre les murs, en espérant que c'est le mur qui cèdera (ceux qui s'en prennent à Dieu).
    D'ailleurs à ce sujet, JYves Leloup dans son analyse du "notre père", parle des athées par révolte, il les considère comme des êtres totalement immatures, qui peuvent finir par grandir....ou pas.
    Pour les autres, ce sont des New Age qui vivent dans des vapeurs illusoires rose bonbon et ne perçoivent pas les autres couleurs (tu me diras, c'est fort d'arriver à ça, sans rien fumer, rien boire ni rien prendre comme drogue).

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    1. Y'a pas tu vas droit au but ! lol

      C'est vrai que cela peut paraître décourageant. Mais en ce domaine, seule la qualité compte... :-)
      Je suis juste un instrument pour partager et faire découvrir l'oeuvre de Guénon, en essayant de ne pas y mêler trop mes propres ressentis qui eux, peuvent être sujets à caution.

      Pour le reste, c'est Dieu qui guide.... ou pas ! ;-)

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