jeudi 18 octobre 2018

Des illusions psychiques....


Il semble utile de revenir encore et toujours à cette confusion entre le psychique et le spirituel tellement la confusion entre ces deux domaines est répandue et même entretenue à plaisir par ceux qui y ont tout intérêt afin d’illusionner les crédules.

« Dans les deux cas, c’est toujours, en définitive, le spirituel qui est méconnu ; mais le premier concerne ceux qui le nient purement et simplement, tout au moins en fait, sinon toujours d’une façon explicite, tandis que le second concerne ceux qui se donnent l’illusion d’une fausse spiritualité, et c’est ce dernier cas que nous avons plus particulièrement en vue présentement. 


Pour ces derniers encore, du reste, c’est l’attrait du « phénomène », c’est-à-dire, au fond, la tendance « expérimentale » inhérente à l’esprit moderne, qui est le plus souvent à la racine de l’erreur : ce qu’ils veulent en effet obtenir, ce sont toujours des résultats qui soient en quelque sorte « sensibles », et c’est là ce qu’ils croient être une « réalisation » ; mais cela revient justement à dire que tout ce qui est vraiment d’ordre spirituel leur échappe entièrement, qu’ils ne le conçoivent même pas, si lointainement que ce soit, et que, manquant totalement de « qualification » à cet égard, il vaudrait encore beaucoup mieux pour eux qu’ils se contentent de rester enfermés dans la banale et médiocre sécurité de la « vie ordinaire ». »



Nous venons de parler de ceux qui, voulant réagir contre le désordre actuel, mais n’ayant pas les connaissances suffisantes pour pouvoir le faire d’une manière efficace, sont en quelque sorte « neutralisés » et dirigés vers des voies sans issue ; mais, à côté de ceux-là, il y a aussi ceux qu’il n’est que trop facile de pousser au contraire plus loin sur le chemin qui mène à la subversion. Le prétexte qui leur est donné, dans l’état présent des choses, est le plus souvent celui de « combattre le matérialisme », et, assurément, la plupart y croient sincèrement ; mais, tandis que les autres, s’ils veulent aussi agir dans ce sens, en arrivent simplement aux banalités d’une vague philosophie « spiritualiste » sans aucune portée réelle, mais du moins à peu près inoffensive, ceux-ci sont orientés vers le domaine des pires illusions psychiques, ce qui est bien autrement dangereux.

En effet, alors que les premiers sont tous plus ou moins affectés à leur insu par l’esprit moderne, mais non pas assez profondément cependant pour être tout à fait aveuglés, ceux dont il s’agit maintenant en sont entièrement pénétrés et se font d’ailleurs généralement gloire d’être « modernes » ; la seule chose qui leur répugne, parmi les manifestations diverses de cet esprit, c’est le matérialisme, et ils sont tellement fascinés par cette idée unique qu’ils ne voient même pas que bien d’autres choses, comme la science et l’industrie qu’ils admirent, sont étroitement dépendantes, par leurs origines et par leur nature même, de ce matérialisme qui leur fait horreur. 

Il est dès lors facile de comprendre pourquoi une telle attitude doit maintenant être encouragée et diffusée : ceux-là sont les meilleurs auxiliaires inconscients qu’il soit possible de trouver pour la seconde phase de l’action anti-traditionnelle ; le matérialisme ayant à peu près fini de jouer son rôle, ce sont eux qui répandront dans le monde ce qui doit lui succéder ; et ils seront même utilisés pour aider activement à ouvrir les « fissures » dont nous parlions précédemment, car, dans ce domaine, il ne s’agit plus seulement d’« idées » ou de théories quelconques, mais aussi, en même temps, d’une « pratique » qui les met en rapport direct avec les forces subtiles de l’ordre le plus inférieur ; ils s’y prêtent d’ailleurs d’autant plus volontiers qu’ils sont complètement illusionnés sur la véritable nature de ces forces, et qu’ils vont même jusqu’à leur attribuer un caractère « spirituel ».

C’est là ce que nous avons appelé, d’une façon générale, le « néo-spiritualisme », pour le distinguer du simple « spiritualisme » philosophique ; nous pourrions presque nous contenter de le mentionner ici « pour mémoire », puisque nous avons déjà consacré par ailleurs des études spéciales à deux de ses formes les plus répandues (1) ; mais il constitue un élément trop important, parmi ceux qui sont spécialement caractéristiques de l’époque contemporaine, pour que nous puissions nous abstenir de rappeler au moins ses traits principaux, réservant d’ailleurs pour le moment l’aspect « pseudo-initiatique » que revêtent la plupart des écoles qui s’y rattachent (à l’exception toutefois des écoles spirites qui sont ouvertement profanes, ce qui est d’ailleurs exigé par les nécessités de leur extrême « vulgarisation »), car nous aurons à revenir particulièrement là-dessus un peu plus tard.



Tout d’abord, il convient de remarquer qu’il ne s’agit point là d’un ensemble homogène, mais de quelque chose qui prend une multitude de formes diverses, bien que tout cela présente toujours assez de caractères communs pour pouvoir être réuni légitimement sous une même dénomination ; mais ce qui est le plus curieux, c’est que tous les groupements, écoles et « mouvements » de ce genre sont constamment en concurrence et même en lutte les uns avec les autres, à tel point qu’il serait difficile de trouver ailleurs, à moins que ce ne soit entre les « partis » politiques, des haines plus violentes que celles qui existent entre leurs adhérents respectifs, alors que pourtant, par une singulière ironie, tous ces gens ont la manie de prêcher la « fraternité » à tout propos et hors de propos !

Il y a là quelque chose de véritablement « chaotique », qui peut donner, même à des observateurs superficiels, l’impression du désordre poussé à l’extrême ; et, en fait, c’est bien là un indice que ce « néo-spiritualisme » représente une étape déjà assez avancée dans la voie de la dissolution.

D’autre part, le « néo-spiritualisme », en dépit de l’aversion qu’il témoigne à l’égard du matérialisme, lui ressemble cependant encore par plus d’un côté, si bien qu’on a pu employer assez justement, à ce propos, l’expression de « matérialisme transposé », c’est-à-dire, en somme, étendu au delà des limites du monde corporel ; ce qui le montre très nettement, ce sont ces représentations grossières du monde subtil et soi-disant « spirituel » auxquelles nous avons déjà fait allusion plus haut, et qui ne sont guère faites que d’images empruntées au domaine corporel.

Ce même « néo-spiritualisme » tient aussi aux étapes antérieures de la déviation moderne, d’une façon plus effective, par ce qu’on peut appeler son côté « scientiste » ; cela encore, nous l’avons signalé en parlant de l’influence exercée sur ses diverses écoles par la « mythologie » scientifique du moment où elles ont pris naissance ; et il y a lieu de noter aussi tout spécialement le rôle considérable que jouent dans leurs conceptions, d’une façon tout à fait générale et sans aucune exception, les idées « progressistes » et « évolutionnistes », qui sont bien une des marques les plus typiques de la mentalité moderne, et qui suffiraient ainsi, à elles seules, à caractériser ces conceptions comme un des produits les plus incontestables de cette mentalité. 


Ajoutons que celles mêmes de ces écoles qui affectent de se donner une allure « archaïque » en utilisant à leur façon des fragments d’idées traditionnelles incomprises et déformées, ou en déguisant au besoin des idées modernes sous un vocabulaire emprunté à quelque forme traditionnelle orientale ou occidentale (toutes choses qui, soit dit en passant, sont en contradiction formelle avec leur croyance au « progrès » et à l’« évolution »), sont constamment préoccupées d’accorder ces idées anciennes ou prétendues telles avec les théories de la science moderne ; un tel travail est d’ailleurs sans cesse à refaire à mesure que ces théories changent, mais il faut dire que ceux qui s’y livrent ont leur besogne simplifiée par le fait qu’ils s’en tiennent presque toujours à ce qu’on peut trouver dans les ouvrages de « vulgarisation ».

1 L’Erreur spirite et Le Théosophisme, histoire d’une pseudo-religion.

Outre cela, le « néo-spiritualisme », par sa partie que nous avons qualifiée de « pratique », est encore très conforme aux tendances « expérimentales » de la mentalité moderne ; et c’est par là qu’il arrive à exercer peu à peu une influence sensible sur la science elle-même, et à s’y insinuer en quelque sorte au moyen de ce qu’on appelle la « métapsychique ». 
Sans doute, les phénomènes auxquels celle-ci se rapporte méritent, en eux-mêmes, d’être étudiés tout aussi bien que ceux de l’ordre corporel ; mais ce qui prête à objection, c’est la façon dont elle entend les étudier, en y appliquant le point de vue de la science profane ; des physiciens (qui s’entêtent à employer leurs méthodes quantitatives jusqu’à vouloir essayer de « peser l’âme » !) et même des psychologues, au sens « officiel » de ce mot, sont assurément aussi mal préparés que possible à une étude de ce genre, et, par là même, plus susceptibles que quiconque de se laisser illusionner de toutes les façons (2).

Il y a encore autre chose : en fait, les recherches « métapsychiques » ne sont presque jamais entreprises d’une façon indépendante de tout appui de la part des « néo-spiritualistes », et surtout des spirites, ce qui prouve que ceux-ci entendent bien, en définitive, les faire servir à leur « propagande » ; et ce qui est peut-être le plus grave sous ce rapport, c’est que les expérimentateurs sont mis dans de telles conditions qu’ils se trouvent obligés d’avoir recours aux « médiums » spirites, c’est-à-dire à des individus dont les idées préconçues modifient notablement les phénomènes en question et leur donnent, pourrait-on dire, une « teinte » spéciale, et qui d’ailleurs ont été dressés avec un soin tout particulier (puisqu’il existe même des « écoles de médiums ») à servir d’instruments et de « supports » passifs à certaines influences appartenant aux « bas-fonds » du monde subtil, influences qu’ils « véhiculent » partout avec eux, et qui ne manquent pas d’affecter dangereusement tous ceux, savants ou autres, qui viennent à leur contact et qui, par leur ignorance de ce qu’il y a au fond de tout cela, sont totalement incapables de s’en défendre.

2 Nous ne voulons pas parler seulement, en cela, de la part plus ou moins grande qu’il y a lieu de faire à la fraude consciente et inconsciente, mais aussi des illusions portant sur la nature des forces qui interviennent dans la production réelle des phénomènes dits « métapsychiques ».


Nous n’y insisterons pas davantage, car nous nous sommes déjà suffisamment expliqué ailleurs sur tout cela, et nous n’avons en somme qu’à y renvoyer ceux qui souhaiteraient plus de développements à cet égard ; mais nous tenons à souligner, parce que c’est là encore quelque chose de tout à fait spécial à l’époque actuelle, l’étrangeté du rôle des « médiums » et de la prétendue nécessité de leur présence pour la production de phénomènes relevant de l’ordre subtil ; pourquoi rien de tel n’existait-il autrefois, ce qui n’empêchait nullement les forces de cet ordre de se manifester spontanément, dans certaines circonstances, avec une tout autre ampleur qu’elles ne le font dans les séances spirites ou « métapsychiques » (et cela, bien souvent, dans des maisons inhabitées ou dans des lieux déserts, ce qui exclut l’hypothèse trop commode de la présence d’un « médium » inconscient de ses facultés) ?

On peut se demander s’il n’y a pas réellement, depuis l’apparition du spiritisme, quelque chose de changé dans la façon même dont le monde subtil agit dans ses « interférences » avec le monde corporel, et ce ne serait là, au fond, qu’un nouvel exemple de ces modifications du milieu que nous avons déjà envisagées en ce qui concerne les effets du matérialisme ; mais ce qu’il y a de certain, en tout cas, c’est qu’il y a là quelque chose qui répond parfaitement aux exigences d’un « contrôle » exercé sur ces influences psychiques inférieures, déjà essentiellement « maléfiques » par elles-mêmes, pour les utiliser plus directement en vue de certaines fins déterminées, conformément au « plan » préétabli de l’œuvre de subversion pour laquelle elles sont maintenant « déchaînées » dans notre monde.


Source : Le Règne de la Quantité et les Signes des Temps, René Guénon.
Chapitre XXXII – Le néo-spiritualisme


10 commentaires:

  1. Justement, en ce moment il se passe des choses en d'autres instances.....curieuses.
    Peut être cela "cible" certains, ou peut être que ces "certains" s'en aperçoivent un peu plus (observent les signes) et imputent ces problèmes bizarres à qui de droit (cette fameuse lutte), là où la plupart cherchent un "responsable" dans le système ou le voisinage ou le plus "facile à accuser", pour se défouler dessus (attitude totalement stérile, puisque fait le "jeu" de l'ombre et la nourrit).

    Pour la part de mon amie et je suis du même avis qu'elle : c'est le résultat de luttes spirituelles qui impactent les humains.


    Vais raconter ce que je connais, sachant que très certainement d'autres gens vivent les mêmes "bizarreries" en ce moment même.
    En plus de la situation glauque dont je t'ai fait part, au boulot (mensonge et mauvaise foi, ambiance malsaine).

    Le 22 septembre, je commande un livre de Padre Pio "le transparent de Dieu" par Jean Derobert, peu après avoir lu ton article et regardé quelques documentaires.


    la livraison est prévue entre le 27 septembre et le 09 octobre. Entre temps, j'attendais une autre livraison qui devait constituer un cadeau et devait arriver au même moment.

    Le 10 je vais voir dans ma boite et HO surprise, elle est ouverte et rien dedans. Mais ni la porte, ni la serrure n'étaient fracturées. Donc, quelqu'un a réussi à l'ouvrir avec un passe et ne l'a pas refermée.

    Les deux colis ont disparu (volés, reste à savoir si c'est le livreur qui a "volé" ou s'il a mal refermé la porte, vu le peu de temps qu'ils ont pour livrer et que quelqu'un, en passant, et voyant cette porte de boite aux lettres ouverte et des colis dedans, s'est servi (ça, s'est l'explication que j'ai trouvé, mais pas forcément ce qui s'est réellement passé)).

    Mais pour le livre de Padre Pio, dans un premier temps, il s'était perdu en route, la livraison fut repoussée par le vendeur au 12 octobre, puis le 17 toujours rien.

    Le matin du 17 je fais une réclamation, et, dans la journée, tout le tracé du colis sur le portail "suivi de colis" de La Poste apparaît depuis le 05 octobre et marqué comme "livré" le 09 octobre.
    Le vendeur m'a même envoyé la photo du récépissé datant bien du 05 octobre (date de remise à La Poste).

    Il a donc été bel et bien été livré le 09 octobre et volé, avec l'autre colis.

    Mais n'est jamais apparu dans le portail "suivi de colis" de La Poste, sauf dans la journée du 17 octobre.


    La leçon que j'en retire, néanmoins est que j'ai d'emblée accusé le vendeur, juste parce qu'il habite dans le 93, le fameux "neuf/trois", donc, comme les autres, il m'arrive d'avoir des préjugés.


    Mon amie continue à être harcelée de problèmes aussi bizarres (et plus graves) et mon ami, a vécu une inondation dans la pièce où se trouvent des appareils électroniques (ordi et app photos) et rien n'est tombé en panne (une fois séché, tout fonctionne).



    je crois qu'il y a une lutte âpre en d'autres dimensions et les individus "matériels" que nous sommes (les humains) sont les "dindons de la farce", et vivent tout un tas de situations aussi désagréables que bizarres, plus ou moins graves, dans le même style que "Job" (de la bible).

    On observe, à l'échelle de pays entiers, le même type de situations aussi chaotiques qu'irrationnelles (notamment en Occident où nous nageons littéralement en plein délire), orchestrée par des représentants physiques des instances (les sombres, on ne les connaît que trop désormais, les représentants d'instances "lumineuses" sont plus discrets et certainement moins nombreux).




    .../...

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  2. .../...

    Que faire ?
    Dans ces cas là, peut être, garder confiance en Dieu et attendre (apprentissage de la patience) et voir ce que l'on peut en "apprendre" (découvrir sur soi, sur le travail encore à faire...) de ces situations.
    Si cela semble "faisable" pour les "petits désagréments", arrivé à la même situation que Job, (mais aussi de ce que vivent beaucoup de gens, en ce moment sur cette planète) on peut aisément deviner que ça devient vraiment difficile.


    Ne vais pas recommander ce livre tout de suite, mais attendre et voir comment les "choses" se dénouent (sachant que d'une manière générale, la machine est en train de s'emballer et que rien n'est prêt à se stabiliser avant longtemps, désormais...à moins que....de toute façon, c'est Dieu qui décide).


    Donc, oui, le spirituel si ignoré par la plupart devient tout à fait apparent, à qui sait regarder.
    J'ai longtemps pensé qu'il s'agissait de mauvaise volonté de la part de ceux qui ne "croient que ce qu'ils voient", mais, avec le temps et les observations, et surtout, l'accumulation flagrante de faits étranges (que l'on ne peut plus ignorer et que la sacro sainte "rationalité" ne parvient plus à expliquer), à notre époque, il faut bien se rendre l'évidence : beaucoup sont incapables de s'affranchir de la matière, de la perception de leurs sens ou de la caricature "crasse" de tout (radicalisation dans tous les domaines), dépourvus de la moindre subtilité.
    Et parmi ceux là, beaucoup attendent "le chaos final" comme ils attendraient de pouvoir faire un tour "de montagnes russes" ou de grande roue (attendent en fait leur dose d'adrénaline qu'ils ne parviennent plus à se procurer autrement, tant ils sont "mort" intérieurement).


    .../...

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    1. C'est toute la difficulté.... savoir reconnaître des "signes"quand ils se présentent tout en ne s'emballant pas non plus à en voir partout.
      On en a déjà parlé, le hasard n'existe pas, « ce que les hommes appellent le hasard est simplement leur ignorance des causes ».

      Mais l'homme moderne va s'entêter et vouloir forcer le destin alors qu'au final comme on dit "tout vient à point à qui sait attendre".... ;-)

      Reste attentive et tente de convaincre ton amie de s'éloigner des mauvaises personnes/choses... si tu le peux ! Car dans ce domaine malheureusement, c'est souvent la "victime" qui veut persister dans son erreur, et tout est fait pour qu'elle ne cherche pas la cause de ses problèmes du bon côté. :-/

      Oui je pense que beaucoup se leurrent sur les terribles épreuves qui nous attendent ; mais malheureusement, soit on dit tout pour rétablir la vérité et on risque d'en paniquer beaucoup ; soit on se tait, et on laisse le mode "bisounours" new âgeux se propager et faire d'autres victimes...

      Pas simple... ! ;-)

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    2. Merci pour le conseil.

      ..c'est souvent la "victime" qui persiste dans son erreur, et tout est fait pour qu'elle ne cherche pas la cause de ses problèmes du bon côté".

      Constaté pas mal de fois, en effet.

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  3. Assez d'accord sur les luttes et influences.
    Je le remarques assez souvent.
    Quand par exemple je combat mes vices et démons intérieurs j'arrive à avoir des périodes d'abstinences de 15 jours (choses impossible il y a quelques années, et il m'en faudra encore d'autre pour m'en débarassé).
    Donc je me sens bien, et un peu fier de moi de reussir, mais là c'est une erreur, car se faisant , je baisse la garde, juste un peu....et hop...les mauvaises, pensées...les mauvaises envie reviennent, petit a petit...insidieusement...et parfois pendant la nuit.
    Biensur j'arrive à prier maintenant même la nuit quand je m'aperçois que de mauvaises choses se passent ou m'influences...
    Mais bon voilà le soucis, pendant X jours je vais m'eforcé de lutter contre ces attaques psy....et plus je lutte, plus je me fais avoir car au final, ça noie mes prières qui deviennent innéficasse et je replonge....

    Donc il y a bien des batailles, à plein de niveau, comme lorsque l'on est calme serein, hop quelqu'un viens vous mettre la colère.....de manière où c'est plus fort que soit, incontrolable même en sachant que c'est une attaque ciblé. (c'est le manque d'expérience je pense ici).
    Idem lorsque l'on vous tente de différente manières, souvnet sous des air de ne pas y toucher justement pour encore plus nous avoir...et si ça marche pas hop...un petit coup de culpabilisation, e nvous faisant passé pour un être bisare et tordu.

    Bref tout ça pour dire que oui, c'est bel et bien une guerre, et nous sommes au milieu. Parfois on gagne, parfois on perd.
    L'important c'est de ne pas se décourager je pense et d'éviter de céder à des choses plus grave, tant que ça reste centré sur nous même et ne nuie à personne d'autre, c'est contrôlable j'imagine.
    Par contre le jour où ça commence à nuire à autrui je pense qu'il faut s'inquiéter encore plus grandement.

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    1. Salut Vira :-)

      On est tellement faible et faillible ! :-)
      Mais tu es au moins conscient de leur nature tentatrice, chose qui n'est pas évidente pour tout le monde.

      Ah certes, cette grande guerre qu'il faut mener contre nous-mêmes ! :-) La pire de toutes car la tendance à l'indulgence quand il s'agit de soi-même est forte !
      Mais en même temps, ne pas être trop dur non plus... ;-)

      Je crois que tant qu'on essaye de progresser sincèrement, Dieu le sait et sera peut-être plus indulgent envers nos "entorses", peut-être même plus que nous-mêmes...

      La séduction de "l'ampleur" est nettement plus préjudiciable et c'est directement Satan qui en est à l'origine.
      Tant qu'on sait que nous devons rester humbles, je crois que nous sommes sur la bonne voie... si Dieu veut. :-)

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    2. Oui,

      qu'entend-tu exactement par séduction de l'ampleur?

      Ps: ta nenette au yeux noirs, au début, me fiche les boules quand même mdr.

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    3. C’est sur le fait que Dieu nous a créé « à Son image » (ou « selon Sa forme ») ; certains pensent que cela donne une suprématie à l’homme sur le reste de la création et ils en tirent une forme d’orgueil ; cela se traduit sous la forme de l’anthropomorphisme par exemple, ne rien pouvoir concevoir sans le ramener à l’homme, ou de l’humanisme... ou même sous la forme du géocentrisme (une sorte d’anthropomorphisme « spatial ») dont on a déjà parlé ! ^ ^

      L’homme se fait des illusions sur lui-même et il prend trop à la légère la responsabilité qui lui incombe. Dieu l’a certes, distingué des autres créatures et lui a donné le libre arbitre. Mais c’est une lourde responsabilité car elle permet le meilleur comme le pire, Satan étant toujours là pour nous encourager à singer Dieu.

      C’est pourquoi je crois que tant que nous gardons à l’esprit notre « petitesse », nous restons au moins à l’abri de cette « tentation de l’ampleur ».

      Ps : c’est fait pour.... ^ ^ Elle ressemble à la démoniaque Jean Grey des X-Men qui utilise « au mieux » ces influences psychiques justement... :
      https://static.veronicamagazine.nl/srv/640x360/lekkerste8/a-z/p/ph/phpo0yqxp.jpeg

      Voir aussi cet article sur les « influences errantes » si tu veux : http://lapieceestjouee.blogspot.com/2018/08/rene-guenon-les-influences-errantes.html
      :-)

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  4. Hou là là, Joan Grey était ma préférée des X men quand j'étais ado...gloups !

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    1. ^ ^ Tu as vu les derniers ? Elle était prometteuse mais a évolué.... dans le mauvais sens ! ;-)

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