dimanche 11 décembre 2016

Pourquoi survivre....?

Je vous transmets un ancien article du blog de Pierre Templar.

Il est accessible ici : http://survivreauchaos.blogspot.fr/2014/04/pourquoi-survivre.html




Cette question apparemment stupide l’est pourtant beaucoup moins qu’il ne le semble, car elle implique de se questionner objectivement quant à certains sujets problématiques pour notre conscience ;

Et parce qu’en vérité elle détermine en grande partie les choix que nous devons faire en matière de préparatifs...


Si vous demandez au survivaliste lambda pourquoi il se prépare, pourquoi il dépense autant de temps, d’énergie et d’argent en prévision de jours hypothétiquement sombres, il vous répondra certainement quelque chose du genre : « Parce que je ne veux pas mourir ! » ou bien : « Parce que je tiens à protéger les miens et que je souhaite assurer leur survie ». Soit…

Mais se demander pourquoi l’on tient absolument à survivre à une situation de chaos généralisé, peut-être sans espoir d’un prompt rétablissement de la normalité, c’est aussi se poser les questions suivantes :


  • Jusqu’où suis-je prêt à aller pour survivre ? Où sont mes limites ? Quelles sont mes valeurs?
  • Quelles souffrances physiques et émotionnelles suis-je disposé - et capable - d’endurer ?
  • Dans quels cas la mort ne serait-elle pas préférable à la survie ?
  • Quels actes condamnables du point de vue de la morale (éthique personnelle, préceptes philosophiques ou religieux) et de la Loi (du temps d’avant l’effondrement sociétal) pourrais-je accomplir pour survivre ?
  • Ce que je ne pourrais faire pour mon propre profit, serais-je toutefois capable de le réaliser pour les miens (famille, amis, membres de mon groupe, de ma communauté) ?
 Tous ces thèmes sont sérieux et invitent à une vraie introspection. C’est dans les situations extrêmes que les individus révèlent leur véritable nature, et parce qu’ils sont alors particulièrement vulnérables / instables sur le plan psychologique, ils commettent souvent des erreurs regrettables.



Pourtant nombre de ces erreurs auraient pu être évitées si les éventualités avaient été envisagées bien avant que les événements ne se produisent. D’autre part, tout survivant à un drame (qu’il s’agisse de guerre, de catastrophe naturelle, de difficultés personnelles majeures etc…) souffre de traumatismes plus ou moins sévères, et il est légitime de se demander quelle peut être la valeur de la vie lorsque celle-ci est synonyme de désolation sans fin.

Je suis persuadé que si nous devions faire face à des événements de nature « cataclysmique » beaucoup de gens autour de nous seraient désespérés et préféreraient se suicider ou se faire tuer plutôt que d’affronter une réalité devenue inacceptable – ne serait-ce que parce que celle-ci les obligerait à changer de paradigme et qu’ils n’en ont ni la faculté ni même le désir.

Nous-mêmes, quoi que nous en pensions aujourd’hui avec toutes nos belles résolutions, pourrions nous retrouver complètement déstabilisés face à un banal incident (le fait de se blesser ou de tomber malade par exemple), la perte d’un être cher, ou encore une rencontre inespérée. Qui sait ce qu’il pourrait se passer malgré nos attentes et nos prévisions ?

Les événements pourraient faire que le loup solitaire rejoigne un groupe de combattants, que le célibataire endurci se retrouve du jour au lendemain chef de famille, et que l’individualiste forcené soit conduit à prendre en charge la destinée de toute une communauté. Tous ces retournements de situation modifieraient complètement nos raisons de vivre.

Même parmi les « preppers » les plus avancés dans leurs préparatifs, combien sont réellement prêts dans leur tête à affronter le monde de demain ? Je vois trop de survivalistes obsédés par le matériel dernier cri, le bushcraft et la permaculture, et ignorant, volontairement ou pas, tout ce qu’implique la survie dans un contexte de crise profonde. Je souhaite me tromper, mais je crains que l’avenir soit nettement plus redoutable qu’une petite semaine de camping sauvage loin de toute commodité...

Il y a fort à parier que pour s’en tirer il faudra se surpasser, se salir (au sens propre comme au figuré) et même faire certaines choses pour le moins contestables. Lorsque l’essentiel viendra à manquer il faudra vite apprendre à voler, mais également apprendre à gérer les voleurs… Il sera nécessaire, pour notre propre survie ou pour celle de nos proches, de devenir loup sous peine de finir en brebis. Celui qui n’aura pas le cran de s’opposer aux pillards, aux violeurs et aux assassins du fait de ses beaux principes et de sa moralité à toute épreuve condamnera sa femme et ses enfants à vivre l’enfer. C’est aussi simple que ça…




Outre ces considérations existentielles, se demander pourquoi l’on veut survivre permet de déterminer très pragmatiquement une stratégie d’ensemble et d’élaborer des plans d’action cohérents afin de pouvoir faire face aux risques éventuels.

Il convient ici de différencier la stratégie de la tactique : La stratégie, c’est l’art de combiner des opérations spécifiques dans le but d’atteindre un objectif général. La tactique, c’est l’art de conduire une opération limitée dans le cadre d’une stratégie établie. Se demander si en cas de troubles conséquents l’on devrait quitter son domicile ou au contraire s’y retrancher relève typiquement de la stratégie ; Choisir un itinéraire d’évacuation ou installer des barreaux à ses fenêtres cela relève foncièrement de la tactique.

Il est tout à fait envisageable et même vivement recommandé d’élaborer plusieurs stratégies alternatives car, en raison des lois de Murphy, ce qui se produit finalement est rarement ce que nous avions prévu au départ. D’où l’importance de réfléchir dès à présent aux différentes éventualités qui pourraient se présenter dans le futur.

Pour ce qui est des tactiques, là encore la réflexion doit précéder l’action ; D’autant plus que nos actes en matière de préparation découlent directement de choix raisonnés et de priorités financières. Il est en effet très difficile tout à la fois d’épargner, de se constituer des stocks de toutes natures, d’investir dans des équipements, d’acquérir une BAD etc…

Il y a forcément des choix à faire, chaque mois, et ces décisions doivent être prises de manière rationnelle, selon un plan et un timing aussi précis que possible. C’est judicieux d’acheter un gilet pare-balles, mais si cette dépense se fait au détriment de choses plus élémentaires et prioritaires (eau, nourriture, médicaments, sources d’énergie, munitions etc…) ce n’est pas vraiment un bon calcul.

De même, il ne sert à rien de posséder une arme dans le but d’assurer sa défense personnelle et la protection de ses biens si l’on n’est pas véritablement déterminé(e) à l’utiliser en cas de SHTF (1), ou si l’on n’est psychologiquement pas capable d’assumer des décisions prises sur l’instant et qui sont susceptibles d’engendrer chez tout individu équilibré un fort sentiment de culpabilité.

Il faut être conscient que dans une situation de WROL (2), alors que des individus sont en train de forcer la porte d’entrée de votre logement, il n’est plus temps de vous poser la question de savoir si vous avez ou pas le droit de sortir votre pistolet du coffre-fort ; si vous devez ou pas effectuer des tirs de sommation ; s’il vous est émotionnellement et moralement possible d’assumer le fait d’avoir tiré sur quelqu’un, de l’avoir blessé voire même tué.

Tous ces « cas de conscience » devraient être passés en revue et solutionnés avant même de s’engager concrètement dans la phase des préparatifs matériels.

Réfléchir au pourquoi de sa préparation permet également de prendre du recul au sujet des événements que l’on redoute particulièrement, de relativiser certains dangers potentiels, de favoriser certaines priorités, et même de renoncer à certaines options stratégiques et tactiques.

Durant la guerre froide beaucoup de survivalistes américains ont dépensé des fortunes pour se faire construire des abris antiatomiques dans lesquels ils y ont stocké 20 ou 30 années de vivres, partant du principe que ce laps de temps passé les radiations seraient moindres et qu’ils pourraient alors sortir de leur terrier. Mais très peu se sont assurés d’être, en pratique, capables de vivre, tout seul ou à l’opposé les uns sur les autres, dans un espace hyper exigu et confiné, ne serait-ce qu’un mois entier, en étant la proie de l’isolement, de l’ennui, de la peur etc.




Si votre Plan A est d’évacuer vers votre Base Autonome Durable dès les premiers signes du Chaos, il ne sert alors à rien de stocker des tonnes de nourriture et de matériel dans votre domicile habituel puisque vous devriez abandonner tout cela faute de pouvoir l’emporter. Votre priorité devrait être l’aménagement de votre BAD ainsi que le véhicule devant vous permettre de vous rendre à destination.

A contrario, si vous ne possédez aucun point de chute pour vous replier, alors vous devriez opter pour une stratégie de retranchement à long terme à l’intérieur de votre habitation actuelle. Quoi qu’il en soit, la PIRE des choses à faire serait de partir à l’aventure sur les routes ou à travers la « verte » (comme le disent certains…), en comptant sur votre bonne étoile pour trouver sur le chemin de quoi survivre jour après jour.

Dans le milieu du survivalisme on appelle ces gens des « zombies » (3), c'est-à-dire des individus errants, désorientés et affamés, ne se posant aucune question métaphysique lorsqu’ils aperçoivent une proie potentielle…




Si vous consultez ce site, c’est qu’il n’est pas dans votre nature de baisser facilement les bras et de subir passivement les aléas de l’existence, et cela fait déjà la différence avec la masse des gens. Mais attention : Entre avoir conscience d’un problème et être réellement engagé dans un processus visant à résoudre ce problème, ça fait deux !

La plupart des personnes que je connais et qui sont conscientes des risques que nous encourrons tous, demain ou dans dix ans, ne sont absolument pas préparées à affronter les difficultés. La réflexion ne produit quasiment aucune réaction, et c’est tout aussi déplorable que de se préparer de manière irrationnelle, sans avoir réfléchi au sens et au but de ses actions...


(1) SHTF = Acronyme anglais signifiant « Shit Hits The Fan » (la merde qui atteint le ventilateur). Cela résume assez bien ce à quoi on peut s’attendre en cas d’effondrement (sociétal, économique etc…) de la normalité. Cette expression exprime le fait que lorsque le désordre apparaît dans nos sociétés modernes, pour un motif ou pour un autre, il engendre rapidement et par effet de dominos quantité de problèmes collatéraux et cela fini par impacter la situation de chacun.

(2) WROL = Acronyme anglais signifiant « Without Rule Of Law ». Situation caractérisée par l’absence de toute application de la Loi habituellement en vigueur dans la société. Donc pas de Police, pas ou très peu de services publics fonctionnels ; La population est livrée à elle-même car les autorités sont dépassées par les événements (situation vécue aux USA suite à l’ouragan Katrina). A noter que le WROL ne dure jamais très longtemps car soit les autorités reprennent le contrôle de la situation, soit un nouvel ordre sociétal se met progressivement en place sous l’impulsion des gangs, des milices etc…

(3) Je conseille de voir, ou de revoir sous un autre angle, la série « The Walking Dead », car elle met en avant la dimension psychologique et la question du relationnel en cas de WROL. Les zombies n’étant qu’un prétexte à l’intrigue des personnages finalement. Nous sommes d’accord, ça reste une fiction. Mais de nombreux thèmes sont assez bien traités, comme par exemple : Comment des groupes de survivants se forment et sur quelles bases ils fonctionnent, pourquoi un individu en vient à jouer le rôle de leader, qu’est-ce qui fait que les autres lui obéissent, les limites vite atteintes de la démocratie, les conflits personnels et les relations sentimentales dans un contexte de SHFT, etc.


9 commentaires:

  1. @Phindelle : je mets ton post ici, il sera plus à sa place... ;-)

    Phindelle Sofiano a écrit :

    Bonjour, merci d'avoir répondu, oui j'ai lu l'article mais j'ai personne autour de moi qui est les mêmes pensées que moi du coup pour créer un groupe ça sera difficile pour le moment, c'est pour ça que j'aurais voulu savoir si d'autres personnes ont les mêmes objectifs que moi chez Rorschach et chez toi pour qu'on se réunisse. Mes questions sont avez vous osez arrêté de travailler en attendant cette fameuse crise économique? Avez vous acheté conserves et tout les besoins nécessaire pour survivre et ou les avez vous mis, chez vous, dans une grotte, en colline, montagne etc, d'où vennez vous ou iriez vous, si vous êtes ou étiez maghrébins lol ou iriez vous, j'habite le sud de la France, j'ai la colline et la mer est ce que je reste là. Rorschach me conseiller de laisser tomber sac à dos et chaussures de marche pour partir en Algérie si on le pouvait mais ça sera la même chose la bas j'imagine, en plus je suis française est ce qu'ils vont pas me faire payer le passé comme quelqu'un disait dans les commentaires de Rorschach. Merci Ligeia pour se groupe

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  2. @Phindelle :
    En effet, on est souvent assez mal reçu par notre entourage quand nous parlons...
    Pour ce côté, je te dirai qu'il vaut mieux ne pas en d ire trop et trop vite pour éviter de les braquer ; vas-y par petites touches, en espérant qu'ils finiront par s'y intéresser.
    Pour les miens, c'est grâce à l'exactitude des pics sismiques de Ror que j'ai pu petit à petit me faire écouter ! :-)
    Je te conseille aussi de mettre de côté la partie religieuse de "l'affaire"... Tiens t'en aux faits tant que ton auditoire n'est pas plus ouvert.

    Pour les groupes : tu dois bien t'imaginer qu'on ne peut en parler trés librement sur un blog. Sinon, autant se tirer une balle dans le pied ou accrocher une pancarte "self-service" sur sa maison ! ;-)
    Tu peux aller voir ici : http://survivreauchaos.blogspot.fr/p/geolocalisation.html mais tu n'es pas connue sur ce blog donc il y aura beaucoup de méfiance et c'est logique...

    Perso, oui je me prépare à tous les niveaux, oui j'ai quitté mon job et vis à la campagne au pied des montagnes. Mon compagnon travaille, obligé d'assurer un minimum de rentrées d'argent quand même ! :-)

    Ror t'a conseillé de partir... je crois que c'est un choix que tu dois faire toute seule car je ne connais pas ta situation personnelle et trop de paramètres rentrent en ligne de comptes... Tout ce que je peux te dire, c'est de prévoir un lieu de retrait discret et par la suite, de t'éloigner des côtes.

    Tu dois te préserver le temps de la ww3 ; après, il y aura peut-être une échappatoire... ;-)

    Et n'oublie pas que quoi que nous fassions, c'est toujours Dieu qui aura le dernier mot...!

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    1. Merci Ligeia, oui j'imagine bien que l'on peut pas donner de détails ;) pour ma part je le dit quand même j'habite dans le 13, on sait jamais si d'autres veulent bien se survivaliser avec moi lol. Bon beh en tout cas je suis dans la mouise car mon mari m'a encore grondé comme un bb tellement je le saoule qu'il faut se préparer, même si il reste en alerte par rapport à tous car il exclu pas que c'est peut-être vrai, pour lui, j'abuse trop d'y croire autant. Je suis allée déjà 2 fois sur le lien que tu as mis mais j'ai eu un peu de mal à le comprendre et je n'y étais pas à l'aise et j'ai eu l'impression qu'il y avait que des mecs en tout cas dans le 13 c'était il me semble que des mecs. Merci encore Ligeia tu es superbe.

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    2. Bon, il y a déjà un bon point si ton mari sent que tout ne tourne pas rond et que cela peut se dégrader... :-)
      Je te l'ai dit, fais toi discrète, n'en parle plus ou alors de manière vraiment détournée. Ce serait dommage que par saturation, tu le fasses basculer, par réaction de contradiction, dans le rejet total. J'ai failli aussi tomber dans ce piège... ;-)

      Pour chez Pierre, oui je m'en doutais un peu. Ce n'est pas exactement la même notion de survie qu'on a lui et moi... Mais il donne de très bons conseils.

      Est-ce que tu n'as pas d'amis ou des voisins qui te semblent dignes de confiance (sachant que tout est relatif et que ceux qu'on considère en temps normal comme des "amis" peuvent s’avérer être les pires traîtres...) ?

      Et dans le pire des cas, prospecte autour de chez toi pour un repli dans les montagnes (grotte, vieille maison abandonnée, bergeries...).

      Courage ! ;-)

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  3. Je pense, si je peux me permettre, que nous avons notre utilité à rester dans cette société tant que les événements irréversibles n'aient pas commencé. Car, chacun d'entre nous, nous avons espoir que le monde change, que le bien triomphe. Cet espoir, beaucoup le cherche et nous pouvons aidé certains à avoir un sens à leur vie. Non pas matériel, ni social, un sens spirituel. De plus, avoir la foi, soulage la peur.

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  4. @Georges V : Oui mais si tu es trop engagé dans cette société alors le choc risque d'être très rude quand elle s'écroulera... si tu t'en désengages petit à petit, tu réduis ta dépendance tout en travaillant sur des solutions alternatives.
    Bien entendu, je suis consciente que ce n'est pas facile et que tout le monde ne peut pas le faire...
    Tout à fait d'accord sur le fait qu'avoir la Foi nous aidera beaucoup ! :-)
    Sinon, nous ne vaudrons pas mieux que ces élites dans leurs bunkers.

    Mais je suis beaucoup plus pessimiste que toi sur l'espoir de changer les choses.

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  5. Des gens comme Piero San Gergio s'imaginent que tout reviendra à un certain ordre ou on pourra reconstruire au bout de quelques années.

    Nous "autres" savent qu'en réalité la situation ira de mal en mal avec des forces surnaturels diaboliques en jeu et présents directement sur Terre avant un déluge total (je dév° pas plus, on connait la chanson).

    C'est là que trouver la "motivation" pour survivre est difficile car on sait que malgré tous nos efforts rien que pour survivre à la guerre, à la famine, il faudra résister à la tentation du NOM puis toute à la fin échapper à la fois au killshot, à des tempêtes monstrueuses.

    Après il y aura sans doute des "sanctuaires" mais on ne risque pas à l'avance de connaître leur emplacement.

    Il faut aussi prendre en considération que beaucoup n'attendent que ça, cette fin des temps, pour rejoindre le monde non matériel. Ils désespèrent de ce monde rempli de mensonges et d'absurdités donc allez demandait à eux de vouloir survivre à tout prix...

    Evidemment quand on voit les enfants, c'est dégeulasse de se dire que voilà quoi...
    Mais j'ai du mal avec ceux qui disent "le plus tard possible". Il y'a de l'espoir là dessus d'un monde meilleur ou c'est par pur égoisme ? Car les gamins actuels, imaginons que ça ne pète pas avant dix ans, ok c'est mieux pour eux de vivre ça en tant que jeune adulte mais.... dans dix ans il y aura tout autant de nouveau né entre temps.

    Bon sinon en terme de survie, je pense que Dieu comprendra tout à fait si jamais on devait abattre un type qui s'élance sur toi armé d'un couteau. Par contre celui qui tue une femme et son enfant dans le but de récupérer leur sac de provision peut avoir du soucis à se faire. Mais à titre personnelle j'ai du mal avec les extrémistes et la colère divine, certains disent carrément par exemple qu'une jeune fille vierge décédée à 17 ans mais ayant étant aguicheuse avec les hommes, s'habillant vulgairement etc peut avoir sa place en "enfer".

    Bref, désolé si mon message est confus.

    Sinon connaissez-vous "Discord" ? Si vous voulez discuter en vocal comme sur teamspeak mais gratuitement c'est le top, je pensais créer un groupe de discussion spécial "suiveurs de Rorscharch" :)

    Voilà un screen d'exemple : http://image.noelshack.com/fichiers/2016/50/1481501528-9475-noelpush.jpeg

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  6. Je viens de créer le serveur, faîtes moi signe pour que je vous envoie l'invitation. J'attends un peu avant de le mettre sur le blog de Ror.

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    1. Salut Thibault :-)

      Houlà, beaucoup de choses à dire ! lol
      Pour le chat vocal, je t'avoue que c'est pas trop mon truc...

      Comme toi, je n'imagine pas un seul instant qu'on retrouvera une situation normale après quelques simples "turbulences"... Ceux qui pensent ça, induisent, à mon avis, les gens en erreur, voire ils les trompent sciemment pour les faire adhérer au NOM une fois la guerre finie... dangereux !

      Pour la survie... Je ne veux pas survivre juste pour survivre et j'en ai même relativement marre de ce monde de dégénérés.
      Mais je cherche à me préparer pour aider les miens et d'autres personnes qui elles, auront peut-être une importance. C'est vrai que c'est pas folichon ce qui nous arrive dessus...
      Ma philo c'est que, comme tout dépend de Dieu, je file un coup de main au cas où il aurait décidé de nous épargner. Si ce n'est pas son plan, bah ça ne changera rien et on y passera !

      De plus, je suis contre le fait de m'en remettre à Lui les bras croisés. Je l'ai déjà dit sur le blog et cela m'a valu les foudres de certains, mais tant pis. Je trouve ça d'une prétention incroyable de se croire digne d'un miracle. Mais peut-être que je me plante et que cela relève d'une Foi totale à laquelle je n'ai pas accès...
      Bref, à ce niveau, je suis quand même relativement sereine ; je m'occupe de ce que je peux, le reste dépendra de Lui ! ;-)

      Je ne prône pas l'espoir non plus, je préfère dire aux gens de se préparer...

      Pour les gamins, les miens sont jeunes ados ; mais je risque d'en récupérer de plus jeunes dans mon groupe. C'est en effet très dur à gérer... :-/

      Bah, ne laisse pas certains t'influencer par leurs visions étriquées de Dieu... Si Dieu était aussi intolérant, il n'aurait certainement pas permis à ce monde de tarés de perdurer aussi longtemps, or il nous a laissé une chance de nous racheter jusqu'au bout ; c'est bien la preuve de sa miséricorde infinie ! :-)

      Et c'est lui qui nous a offert la vie donc je ne vois aucun problème à défendre la mienne et celle des miens (pour une raison valable, comme tu le dis ) !

      Je crois que je n'ai rien oublié... ;-)

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