mardi 4 septembre 2018

L’île de Pâques : une autre trace du Déluge ?


Pour ceux qui ont conscience de l’unité principielle, il ne sera guère étonnant de retrouver chez ces peuples toute une symbolique relevant de la Tradition primordiale alors que les « historiens » n’y voient que mythes et légendes imaginaires.
Il est certes nettement plus simple et confortable d’élaborer raisonnements et théories saugrenus face à ce qu’on est désormais incapable de comprendre et de taxer de « fables » le reste, plutôt de que reconnaître à ces peuples soi-disant primitifs, une connaissance et un degré spirituel largement supérieur au nôtre !  


« La source de l’erreur dont il s’agit, comme d’une multitude d’autres, c’est la conception « évolutionniste » ou « progressiste » : on veut, en vertu de celle-ci, que toute connaissance ait commencé par être à un état rudimentaire, à partir duquel elle se serait développée et élevée peu à peu ; on postule une sorte de grossière simplicité primitive, qui, bien entendu, ne peut être l’objet d’aucune constatation ; et l’on prétend tout faire partir d’en bas, comme s’il n’était pas contradictoire d’admettre que le supérieur puisse sortir de l’inférieur. »
RG, Recueil posthume.



L'île de Pâques, en rapanui « Rapa Nui » (« la grande Rapa »), en espagnol « Isla de Pascua », est une île du Chili isolée dans le sud-est de l’océan Pacifique.


L’île se trouve à 2 078 kilomètres à l’est de l'île Pitcairn, l'île habitée la plus proche. A cause de cet éloignement, l'île de Pâques est le lieu habité le plus isolé du monde comme l’archipel Tristan da Cunha.


Elle est de forme triangulaire, d'environ 24 kilomètres dans sa plus grande dimension ; la population était estimée à 6 370 habitants en 2015 pour 165 km².
Elle fut visitée par le premier Européen, le navigateur néerlandais Jakob Roggeveen, le jour de Pâques, le 6 avril 1722. Depuis 1995, l’île est protégée et inscrite au Patrimoine mondial par l’UNESCO. Des parcs ou réserves naturelles, sont créés.

Découverte de l’île :


 En 1722, l’amiral hollandais Jakok Roggeveen appareilla à la recherche d’un continent légendaire (Terra australis), sensé se trouver quelque part dans le sud du Pacifique.
Les 5 et 6 avril de la même année, il aperçut enfin une terre dans l’étendue infinie de l’océan. Ce n’était pas le continent recherché, mais juste un petit bout de terre cerné par les eaux.
La découverte ayant eu lieu le jour de Pâques, il baptisa l’endroit «Ile de Pâques ». Le long de la côte, les hommes d’équipage signalèrent des sculptures gigantesques qu’ils considérèrent comme les œuvres sans grand intérêt de la population de l’île.

Ils ne réalisèrent pas qu’ils se trouvaient devant l’un des plus grands mystères du monde, un mystère qui suscite encore maintenant de nombreuses questions : comment les habitants ont-ils réussi à sculpter ces statues de plus de 10 mètres dans la pierre de lave, à les transporter et à les dresser ? Qui représentent-elles et quelle est leur valeur symbolique ?

Ces sept statues sont les seules sur l’île de Pâques, à être tournées vers la mer et le royaume imaginaire de Hiva. D’après la légende, c’est de là que sont venus les éclaireurs partis à la recherche du pays de Rapa Nui.

Un voile de mystère s’étend toujours sur l’île que ses habitants polynésiens appellent Rapa Nui, « grande île plate », ou encore Te-Pito-O-Te-Henau, « nombril du monde ».
Leur histoire énigmatique est aussi faite d’atrocités et de souffrances. Des recherches archéologiques ont permis d’établir que l’île se peupla vers 300 apr. J.-C.
En revanche, l’origine de ses habitants est aussi inconnue que la source et l’étendue de leurs connaissances.

Deux hypothèses sont proposées à l’heure actuelle.
Soit il y aurait eu trois vagues d’immigration par des groupes polynésiens, soit il y aurait eu un lieu avec l’Amérique du Sud.
Cette seconde hypothèse a été émise par l’ethnologue norvégien Thor Heyerdahl (1914-2002), sur la base de différents indices : des murs en pierre, travaillés comme au Pérou, des croyances similaires, comme celle selon laquelle un récif au large de la côte aurait abrité un œuf d’oiseau doté de pouvoirs magiques, l’existence d’espèces végétales qui ne poussaient à l’origine qu’en Amérique du Sud.
En 1947, son incroyable traversée sur un bateau en roseau du Pérou à l’île de Pâques montra que son hypothèse était envisageable.

La disparition d’une grande civilisation :

La chute de l’ancienne civilisation intervient peu après l’arrivée des Hollandais. Lorsque l’explorateur britannique James Cook (1728-1779) alla sur l’île cinquante ans plus tard, en 1774, les grandes statues avaient été presque toutes renversées.

On retrouve étrangement ces personnages aux grandes oreilles sur le portail de la basilique de Vézelay... 
Une lutte de pouvoirs entre deux groupes ethniques, les « longues oreilles » et les « courtes oreilles », avait entraîné l’éradication presque totale de la classe aristocratique des « longues oreilles ».
En 1862, des esclavagistes péruviens capturèrent neuf cents habitants, parmi lesquels le dernier « Ariki » (« roi ») et tous les dépositaires du savoir.
Toujours au 19ème siècle, les maladies réduisent finalement la population à cent onze personnes.
C’est ainsi que se perdit presque entièrement la connaissance des origines, des cultes anciens et du secret de l’île.

Le mystère des statues :

On sait déjà qu’elles provenaient du volcan Rano Raraku puisque le chantier est toujours visible avec des centaines de géants encore en attente d’être installés. Le cratère est couvert de tuf volcanique, une pierre tendre que les sculpteurs travaillaient avec leurs bifaces en pierre dure.

Le cratère du volcan Rano Raraku

Quand une statue était terminée, elle devait descendre les pentes du volcan jusqu’à son point d’installation.
Mais pour déplacer des masses pareilles, il faut disposer de cordes, de leviers de bois… or l’île telle que la découvrit Roggeveen en 1722 n’a pas un seul arbre !

Certains archéologues ont pensé qu’ils avaient été coupés en trop grande quantité par les anciens Pascuans ; il fallait donc prouver qu’il y avait eu des arbres dans le passé et en grosse quantité….
Très récemment, grâce à une nouvelle science, la palynologie, un chercheur anglais John Flenley a pu montrer que des arbres grands et solides avaient recouvert l’île pendant des milliers d’années.
Au cours d’une première expédition en 1977, il a identifié les pollens de 3 arbres ; puis en 1983, un autre, celui d’un palmier de 10 mètres avec un tronc de un mètre de diamètre.

Les arbres découverts par Flenley répondaient donc aux besoins du transport des Moai : certains aux troncs très durs permettaient de construire des traîneaux ; d’autres, au tronc souple, servaient à faire des leviers. Une variété d’hibiscus se prêtait même à la réalisation de cordes très résistantes. Les Pascuans disposaient donc de tous les moyens nécessaires pour déplacer leurs statues. 
En 1955, Thor Heyerdahl accosta dans cette île de 118 km² et chercha à percer le mystère de la technique de fabrication des colosses de pierre.

Exemples de bifaces

Les carrières près du volcan abritent encore des centaines de bifaces, ces outils de pierre préhistoriques taillés sur les deux faces, ainsi que de nombreuses statues à tous les stades de sculpture.

Pendant 18 jours, des ouvriers essayèrent de façonner dans la pierre une nouvelle figure, appelée Moaï (« statue ») par les habitants, à l’aide de ses outils.
Le résultat fut décourageant : seuls les contours étaient reconnaissables et les sculpteurs avaient les mains complètement abîmées. En revanche, ils réussirent à transporter l’un des six cents géants restant sur place, à l’aide d’une technique de levier primitive, même si la démonstration fut très difficile.

Une théorie actuelle tente d’expliquer le déplacement horizontal des statues ainsi :


Le professeur américain William Mulloy a imaginé un engin, le « tripod », conçu pour lever les fardeaux. La traction à l’aide d’une corde manœuvrée par des ouvriers permet de balancer la charge et de lui faire parcourir à chaque fois 80 centimètres…


Une question demeure : pour quelle raison les 4.000 habitants de l’île ont-ils consacrés environ 300 ans à un travail aussi inutile ? Quelle était la force ou la raison qui les motivait ? 

Mythes et forces surnaturelles

Les habitants appelaient aussi leur île Maka-Ki-Te-Rani, « les yeux qui regardent vers le ciel ». Ce nom vient du regard perçant des Moai dont les yeux étaient faits autrefois de corail blanc phosphorescent, serti dans des orbites sombres.
Les statues pouvaient ainsi scruter jour et nuit le cosmos, à l’instar des astronomes. 



Plus étonnant, certaines statues sont placées dans l’alignement de la trajectoire du soleil (solstices d’hiver et d’été). Il existait en outre une confrérie « d’hommes érudits qui étudiaient le ciel » (Tangata Rani), ainsi qu’un observatoire stellaire (papa ui hetu’u). Il se peut que les habitants de l’île de Pâques aient voué un culte au soleil et aux étoiles.

Les habitants de l’île de Pâques racontent qu’en des temps forts lointains, un être surnaturel du nom de Uoke aurait atteint l’île en partant du mystérieux pays de Hiva.
Uoke aurait traversé le Pacifique sur une « perche » géante dans l’intention de détruire l’île rocheuse mais il échoua.
Il fut suivi par un groupe de 300 personnes originaires de Hiva, pays qui fut ensuite englouti dans un gigantesque raz-de-marée.

C’est par magie que les nouveaux arrivants avaient pu voir la petite île de loin mais c’est grâce aux étoiles qu’ils ont trouvé leur route.  Ils envoyèrent sept sages en éclaireurs  afin de préparer l’île pour les recevoir. Hotu Matua, leur chef, était l’égal d’un roi-dieu pour les habitants.

La tablette Rongo Rongo est conservée à Rome. On l’appelle aussi « L’échancrée ». Son écriture n’a pas encore pu être déchiffrée. Il en existe vingt et une, réparties dans les différents musées du monde.
En tout, 14021 caractères réalisés à partir de 595 caractères de base, sont gravés sur ces tablettes.

De petites tablettes couvertes d’inscriptions, découvertes sur l‘île, pourraient sans doute nous en apprendre bien plus ; malheureusement, personne n’est plus capable de les déchiffrer…


Ce sont les statues elles-mêmes, les rites et les rares récits connus qui parlent du passé mystérieux de l’île.

Si l’on écoute les légendes, de grands magiciens avaient une force spirituelle, la mana, qu’ils concentraient sur une pierre ronde, appelée Te Pito Kura, pour ensuite soulever les énormes mégalithes par le seul pouvoir de leur verbe. 
Peut-on ajouter foi à une telle légende ?
De manière tout-à-fait surprenante, il existe pourtant d’autres récits analogues aux quatre coins du monde, en Egypte, au Tibet et au Mexique, par exemple.

En 1886, Ure Vaeiko, l’ancien du village, raconta qu’un ancêtre, Heke le sage, avait fait construire des routes de toutes les directions vers le cœur de l’île triangulaire, afin de créer le dessin d’une toile d’araignée grise, laquelle aurait fini par « s’élever dans le ciel ».
Faut-il voir là un système de coordonnées célestes pour repérer les étoiles comme les astronomes ?

Peut-être les habitants avaient-ils un autre but ?

Le mot « ahu » peut se traduire par « temple » ou « autel ».
Les ahu étaient plus ou moins importants ; l’ahu Tonga Riki, mesurait 150 m de long, et sa plate-forme, haute de 4 mètres, portait 15 moaï.

En effet, contrairement à ce que l’on pourrait croire, à l’exception de quelques uns, les moai ne regardent pas vers la mer mais vers un point situé au-dessus du centre de l’île.
Si on matérialise la direction de leurs regards par des lignes imaginaires,  on obtient le tracé d’une pyramide.
S’agissait-il de concentrer des forces mystérieuses sur le centre de l’île ? Ont-ils réussi ?
Pouvaient-ils vraiment s’affranchir de la gravité par la seule force de leur volonté ?


Les statues se composant de deux sortes de pierre (du tuf et du basalte), ces matériaux avaient-ils un pouvoir protecteur pour empêcher la catastrophe qui avait anéanti leur patrie d’origine de se reproduire ?
Les « maîtres » apparus, étaient-ils les rescapés d’une civilisation ancienne ?
Autant de questions sans réponses….

Les statues se taisent depuis des siècles et ne se laisseront sans doute jamais arracher leurs secrets….
Il y a des explications pour tous les gouts : religieuse, scientifique, extraterrestre, magique et même en lien avec certains symboles et connaissances métaphysiques….

A chacun de trouver celle qui lui correspondra le plus. :-)
 

6 commentaires:

  1. Réponses
    1. Bonjour Phil,

      Tu pourrais expliciter un peu... Tout le monde n'est pas sensé connaître !
      Tu fais allusion à ceci ?
      http://eden-saga.com/genese-sumer-bible-adam-esclave-anounnaki-terraformation.html

      Si c'est le cas, inutile de développer car je ne suis pas partisane de ces inepties ni de Zecharia Sitchin...

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  2. J'avais trouvé ce site (durant la fin de l'hiver dernier, un peu inquiétant, bien que très fourni) :

    http://secretebase.free.fr/civilisations/ruines/paques/paques.htm

    Pour remonter les "menus", il suffit de cliquer sur "accueil" tout en bas, ce site est vaste, les infos énormes (il y a l'Atlantide, l'ile de Mu, mais aussi les religions qui seraient des "inventions" et de vastes tricheries (ça "râpe" un peu au passage. Même s'il semble admettre qu'il y a bien "quelque chose plutôt que rien")) , mais reste mystérieux (la seule info que l'on puisse avoir sur ce site, est qu'il est domicilié chez free et reste toujours actif).


    On peut se demander si la force utilisée pour certains monuments (pyramides, statues, constructions..) ne provient pas de ce que N.Tesla a nommé : l'énergie libre ?
    Sur Tesla :
    https://www.connaissancedesenergies.org/fiche-pedagogique/nikola-tesla

    Plus complet :
    http://www.neotrouve.com/?p=8774



    Une autre histoire plus récente, évoque l'utilisation possible de l'énergie libre dans la création du fameux "château de corail" par Edward Leedskalnin

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_Corail



    Enfin, il n'est pas excessif d'imaginer que les travaux de Tesla ne sont pas perdus pour tout le monde, quand on pense au vaste travail de psychologie sociale (expériences, observations, théories) et sociologie, menés par l'école de Chicago du département sociologie de l'université de Chicago (dont le fondateur est Rockefeller), mais aussi par l'armée américaine et à ceux qui ont financé les travaux de Tesla, avant de le détruire professionnellement, parce qu'il refusait de servir certains "desseins") et qu'ils sont "exploités" par des "chercheurs" (le problème de la recherche est de savoir "qui" finance, cela informe sur l'intention) aux intentions floues, sur le fameux Projet de Conscience Globale:

    http://www.neotrouve.com/?p=879


    je place la page générale (il y a notamment un article sur les WebBot) :

    http://www.neotrouve.com/?s=projet+de+conscience+globale&x=0&y=0


    ou encore :

    http://zone-7.net/articles/le-projet-de-conscience-globale




    Mais cela ne s'arrête pas à manipuler les internautes ou téléspectateurs, mais, à "jouer à Dieu", à travers la modification des ADN, ou encore les prétendus "soins" apportés aux dépressifs avec les SMT (Stimulation Magnétique Transcranienne) ou de tout nouveaux outils à la mode, pour les Dr Folamour ou psychologues scientistes :

    http://www.horizons.gc.ca/fr/contenu/les-neurotechnologies-emergentes-developpements-recents-et-incidences-sur-les-politiques


    le voilà le danger, une technologie de plus en plus performante aux mains d'humains de plus en plus crétinisés, y compris (et surtout) les prétendus scientifiques.



    Avec ces lectures et d'autres (mettre trop de liens serait de toute façon "redondant"), suis arrivée à la conclusion, qu'en effet, l'humanité ne vient pas d'un "primate" qui aurait "évolué" (dans ce cas, pourquoi certains et pas tous ? Pourquoi certains primates auraient ils préféré rester où ils en sont ? ça ne colle pas), mais a connu régulièrement des apogées, et des destructions et il semblerait qu'elle soit repartie, à chaque fois, de plus en plus "bas" (peut être qu'il fut un temps où l'énergie libre était couramment utilisée, pour devenir un "mythe" aujourd'hui ? parce qu'une majorité d'humain est incapable de penser dans l'abstrait).



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    1. Salut Lion :-)

      Toutes leurs explications scientifiques ne résoudront rien car la "solution" est sur un autre plan qu'ils ne peuvent même pas concevoir (et dont ils réfutent l’existence même pour la plupart).

      Ils pourront sans doute reproduire le "phénomène" (car ils n'y voient que cela d'ailleurs, un "phénomène" !) mais il ne viendra certainement pas de la même Source.

      Guénon l'explique fort bien dans ce texte : http://lapieceestjouee.blogspot.com/2018/08/sur-la-veritable-connaissance-des.html

      "Nous ajouterons encore que, dans la façon dont les modernes envisagent les connaissances des anciens, on voit apparaître nettement cette négation de tout élément « supra-humain » qui fait le fond de l’esprit anti traditionnel, et qui n’est, somme toute, qu’une conséquence directe de l’ignorance profane."

      Dans le même ordre d’idées, il ajoute ceci dans un autre ouvrage :

      "dans l’état présent de notre monde, la terre ne peut pas produire une plante d’elle-même et spontanément, et sans qu’on y ait déposé une graine qui doit nécessairement provenir d’une autre plante préexistante ; il a pourtant bien fallu qu’il en ait été ainsi en un certain temps, sans quoi rien n’aurait jamais pu commencer, mais cette possibilité n’est plus de celles qui sont susceptibles de se manifester actuellement."

      Ajoutant dans une note : "... il est possible d’entrevoir par là que le texte biblique dans lequel l’homme déchu est représenté comme condamné à ne plus rien pouvoir obtenir de la terre sans se livrer à un pénible travail (Genèse, III, 17-19) peut fort bien répondre à une vérité même dans son sens le plus littéral."

      Cela éclaire beaucoup sur les possibilités qui étaient et qui ne sont plus....

      Il en est de même je pense sur les aptitudes des peuples (de leur élite plutôt) qui vivaient autrefois.
      Mais les scientifiques et autres profanes ne parviendront jamais à expliquer cela "rationnellement" ! :-)

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  3. Ajoutant dans une note : "... il est possible d’entrevoir par là que le texte biblique dans lequel l’homme déchu est représenté comme condamné à ne plus rien pouvoir obtenir de la terre sans se livrer à un pénible travail (Genèse, III, 17-19) peut fort bien répondre à une vérité même dans son sens le plus littéral."

    C'est curieux, ce qu'il dit, car il m'arrive de penser que la vie humaine constitue une punition pour des entités déviantes.


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    1. Pas une "punition" mais je dirais un "test" pour retrouver et réaliser l'union initiale avec Dieu.
      Satan lui, s'occupant de nous pervertir pour démontrer qu'il avait raison de se juger supérieur à l'Homme.
      C'est Ibn Arabî qui disait :
      "Sache que le croyant s'expose en ce bas-monde à beaucoup d'épreuves parce que Dieu aime le purifier afin qu'il retourne vers Lui pur et purifié de la souillure des infractions que Dieu décrète à son encontre dans le bas-monde.
      Ainsi, le croyant ne cesse d'être éprouvé dans l'ensemble de ses états. En effet, il est établi à ce sujet que l'Envoyé de Dieu a dit : " Le croyant est semblable à une tige de blé, tantôt le vent la fait plier et tantôt il la redresse et ainsi peut-elle se développer et grandir"." :-)

      Voir aussi cet article : https://lapieceestjouee.blogspot.com/2018/07/opposition-des-anges-et-chute-de-lhomme_28.html

      De ce que dit RG, j'y vois un palier de la descente cyclique, nous n'avons plus "accès" à ce qu'il nous était donné auparavant.
      Tout comme en Genèse 4;26 :
      "C'est alors que l'on commença à invoquer le nom de l'Eternel"
      Chose que l'on ne faisait donc pas jusque là car dans la proximité directe...

      Il y avait donc à l'origine des possibilités dont nous n'avons même plus conscience maintenant et cela nous amène fort loin du prétendu "primitivisme" consensuel.

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