Chapitre XXXIII du « Règne de la quantité ».
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Labruyère, la contre-initiation à l'oeuvre
« Nous devons préciser tout
d’abord que le détachement vis-à-vis de l’action, dont nous parlions à propos
du « non agir », est avant tout une parfaite indifférence en ce qui concerne
les résultats qu’on peut en obtenir, puisque ces résultats, quels qu’ils
soient, n’affectent plus réellement l’être qui est parvenu au centre de la «
roue cosmique ».
En outre, il est évident qu’un
tel être n’agira jamais par besoin d’agir, et que d’ailleurs, s’il doit agir
pour un motif quelconque, tout en ayant pleinement conscience que cette action
n’est qu’une simple apparence contingente, illusoire comme telle à son propre
point de vue (nous ne disons pas, bien entendu, au point de vue des autres
êtres qui en sont témoins), il ne l’accomplira pas forcément d’une façon qui
diffère extérieurement de celle des autres hommes, à moins qu’il n’y ait pour
cela aussi des motifs particuliers dans certains cas déterminés.
On comprendra sans peine que
c’est là quelque chose de totalement différent de l’attitude des quiétistes et
d’autres mystiques plus ou moins « irréguliers », qui, prétendant traiter
l’action comme négligeable (alors qu’ils sont cependant fort loin d’être
arrivés au point d’où elle apparaît comme purement illusoire), y trouvent
surtout un prétexte pour faire
indistinctement n’importe quoi, suivant les impulsions de la partie
instinctive ou « subconsciente » de leur être, ce qui risque évidemment
d’amener toute sorte d’abus, de désordres ou de déviations, et ce qui, en tout
cas, a au moins le grave danger de laisser les possibilités inférieures se
développer librement et sans contrôle, au lieu de faire pour les dominer un
effort qui serait d’ailleurs incompatible avec l’extrême passivité qui
caractérise les mystiques de ce genre.
On peut aussi se demander
jusqu’à quel point l’indifférence affichée en pareil cas est bien réelle (et
peut-elle l’être vraiment pour quiconque n’est pas parvenu au centre et
effectivement affranchi par là même de toutes les contingences « périphériques
» ?), car on voit parfois ces mêmes mystiques se livrer à des extravagances
parfaitement voulues. (...) Il faut ajouter qu’une telle simulation est assez
dangereuse car elle peut facilement aboutir peu à peu à une folie réelle,
surtout chez le mystique qui, par définition même, n’est jamais entièrement
maître de ses états ; d’ailleurs, entre la simulation pure et simple et la
folie proprement dite, il peut y avoir de multiples degrés de déséquilibre plus
ou moins accentué, et tout déséquilibre est nécessairement un obstacle, qui,
tant qu’il subsiste, s’oppose au développement harmonieux et complet des
possibilités supérieures de l’être.
Il n’y a donc là rien de
comparable à ce qui se produit dans le cas des « états mystiques » passagers,
tels que l’« extase », après lesquels l’être se retrouve purement et simplement
dans l’existence humaine terrestre, avec toutes les limitations individuelles
qui la conditionnent, ne gardant de ces états, dans sa conscience actuelle,
qu’un reflet indirect et toujours plus ou moins imparfait. »
Dans le domaine philosophique et psychologique, les tendances
correspondant à la seconde phase de l’action antitraditionnelle se traduisent
naturellement par l’appel au « subconscient » sous toutes ses formes,
c’est-à-dire aux éléments psychiques les plus inférieurs de l’être humain ;
cela apparaît notamment, en ce qui concerne la philosophie proprement dite,
dans les théories de William James, ainsi que dans l’« intuitionnisme »
bergsonien.
Nous avons eu déjà l’occasion de parler de Bergson, dans ce qui
précède, au sujet des critiques qu’il formule justement, bien que d’une façon
peu claire et en termes équivoques, contre le rationalisme et ses conséquences
; mais ce qui caractérise proprement la partie « positive » (si l’on peut dire)
de sa philosophie, c’est que, au lieu de chercher au-dessus de la raison ce qui
doit remédier à ses insuffisances, il le cherche au contraire au-dessous d’elle
; et ainsi, au lieu de s’adresser à la véritable intuition intellectuelle qu’il
ignore tout aussi complètement que les rationalistes, il invoque une prétendue
« intuition » d’ordre uniquement sensitif et « vital », dans la notion
extrêmement confuse de laquelle l’intuition sensible proprement dite se mêle
aux forces les plus obscures de l’instinct et du sentiment.
Ce n’est donc pas par une rencontre plus ou moins « fortuite » que cet
« intuitionnisme » a des affinités manifestes, et particulièrement marquées
dans ce qu’on pourrait appeler son « dernier état » (ce qui s’applique
également à la philosophie de William James), avec le « néo-spiritualisme »,
mais c’est parce que ce ne sont là, au fond, que des expressions différentes
des mêmes tendances : l’attitude de l’un par rapport au rationalisme est en
quelque sorte parallèle à celle de l’autre par rapport au matérialisme ; l’un
tend à l’« infra-rationnel » comme l’autre tend à l’« infra-corporel » (et sans
doute tout aussi inconsciemment), de sorte que, dans les deux cas, il s’agit
toujours, en définitive, d’une direction dans le sens de l’« infrahumain ».
Ce n’est pas ici le lieu d’examiner ces théories en détail, mais il
nous faut du moins en signaler quelques traits qui ont un rapport plus direct
avec notre sujet, et tout d’abord leur caractère aussi intégralement «
évolutionniste » qu’il est possible, puisqu’elles placent toute réalité dans le
« devenir » exclusivement, ce qui est la négation formelle de tout principe
immuable, et par conséquent de toute métaphysique ; de là leur allure « fuyante
» et inconsistante, qui donne vraiment, en contraste avec la « solidification »
rationaliste et matérialiste, comme une image anticipée de la dissolution de
toutes choses dans le « chaos » final.
On en trouve notamment un exemple significatif dans la façon dont la
religion y est envisagée, et qui est exposée précisément dans un des ouvrages
de Bergson qui représentent ce « dernier état » dont nous parlions tout à
l’heure (1) ; ce n’est pas, à vrai dire, qu’il y ait là quelque chose
d’entièrement nouveau, car les origines de la thèse qui y est soutenue sont
bien simples au fond : on sait que toutes les théories modernes, à cet égard,
ont pour trait commun de vouloir réduire la religion à un fait purement humain,
ce qui revient d’ailleurs à la nier, consciemment ou inconsciemment, puisque
c’est refuser de tenir compte de ce qui en constitue l’essence même ; et la
conception bergsonienne ne fait nullement exception sous ce rapport.
Ces théories sur la religion peuvent, dans leur ensemble, se ramener à
deux types principaux : l’un « psychologique », qui prétend l’expliquer par la
nature de l’individu humain, et l’autre « sociologique », qui veut y voir un
fait d’ordre exclusivement social, le produit d’une sorte de « conscience
collective » qui dominerait les individus et s’imposerait à eux.
L’originalité de Bergson est seulement d’avoir cherché à combiner ces
deux genres d’explication, et cela d’une façon assez singulière : au lieu de
les regarder comme plus ou moins exclusifs l’un de l’autre, ainsi que le font
d’ordinaire leurs partisans respectifs, il les accepte tous les deux à la fois,
mais en les rapportant à des choses différentes, désignées néanmoins par le
même mot de « religion » ; les « deux sources » qu’il envisage pour celle-ci ne
sont pas autre chose que cela en réalité (2).
Il y a donc pour lui deux sortes de religion, l’une « statique » et
l’autre « dynamique », qu’il appelle aussi, plutôt bizarrement, « religion
close » et « religion ouverte » ; la première est de nature sociale, la seconde
de nature psychologique ; et, naturellement, c’est à celle-ci que vont ses
préférences, c’est elle qu’il considère comme la forme supérieure de la
religion ; naturellement, disons nous, car il est bien évident que, dans une «
philosophie du devenir » comme la sienne, il ne saurait en être autrement,
puisque, pour elle, ce qui ne change point ne répond à rien de réel, et empêche
même l’homme de saisir le réel tel qu’elle le conçoit.
Mais, dira-t-on, une telle philosophie, pour laquelle il n’y a pas de
« vérités éternelles » (3), doit logiquement refuser toute valeur, non
seulement à la métaphysique, mais aussi à la religion ; c’est bien ce qui
arrive en effet, car la religion au vrai sens de ce mot, c’est justement celle
que Bergson appelle « religion statique », et dans laquelle il ne veut voir
qu’une « fabulation » tout imaginaire ; et, quant à sa « religion dynamique »,
la vérité est que ce n’est pas du tout une religion.
1
Les deux sources de la morale et de la religion.
2 En
ce qui concerne la morale, qui ne nous intéresse pas spécialement ici,
l’explication proposée est naturellement parallèle à celle de la religion.
3 Il
est à remarquer que Bergson semble même éviter d’employer le mot de « vérité »,
et qu’il lui substitue presque toujours celui de « réalité », qui pour lui ne
désigne que ce qui est soumis à un changement continuel.
Cette soi-disant « religion dynamique », en effet, ne possède aucun
des éléments caractéristiques qui entrent dans la définition même de la
religion : pas de dogmes, puisque c’est là quelque chose d’immuable et, comme
dit Bergson, de « figé » ; pas de rites non plus, bien entendu, pour la même
raison, et aussi à cause de leur caractère social ; les uns et les autres
doivent être laissés à la « religion statique » ; et, pour ce qui est de la
morale, Bergson a commencé par la mettre à part, comme quelque chose qui est en
dehors de la religion telle qu’il l’entend.
Alors, il ne reste plus rien, ou du moins il ne reste qu’une vague «
religiosité », sorte d’aspiration confuse vers un « idéal » quelconque, assez
proche en somme de celle des modernistes et des protestants libéraux, et qui rappelle
aussi, à bien des égards, l’« expérience religieuse » de William James, car
tout cela se tient évidemment de fort près.
C’est cette « religiosité » que Bergson prend pour une religion
supérieure, croyant ainsi, comme tous ceux qui obéissent aux mêmes tendances, «
sublimer » la religion alors qu’il n’a fait que la vider de tout son contenu
positif, parce qu’il n’y a effectivement, dans celui-ci, rien qui soit
compatible avec ses conceptions ; et d’ailleurs c’est sans doute là tout ce
qu’on peut faire sortir d’une théorie psychologique, car, en fait, nous n’avons
jamais vu qu’une telle théorie se soit montrée capable d’aller plus loin que le
« sentiment religieux », qui, encore une fois, n’est pas la religion.
Cette « religion dynamique », aux yeux de Bergson, trouve sa plus
haute expression dans le « mysticisme », d’ailleurs assez mal compris et vu par
son plus mauvais côté, car il ne l’exalte ainsi que pour ce qui s’y trouve d’«
individuel », c’est-à-dire de vague, d’inconsistant, et en quelque sorte d’«
anarchique », et dont les meilleurs exemples, bien qu’il ne les cite pas, se
trouveraient dans certains « enseignements » d’inspiration occultiste et
théosophiste ; au fond, ce qui lui plaît chez les mystiques, il faut le dire
nettement, c’est la tendance à la « divagation », au sens étymologique du mot,
qu’ils ne manifestent que trop facilement lorsqu’ils sont livrés à eux-mêmes.
Quant à ce qui fait la base même du mysticisme proprement dit, en
laissant de côté ses déviations plus ou moins anormales ou « excentriques »,
c’est-à-dire, qu’on le veuille ou non, son rattachement à une « religion
statique », il le tient visiblement pour négligeable ; on sent d’ailleurs qu’il
y a là quelque chose qui le gêne, car ses explications sur ce point sont plutôt
embarrassées ; mais ceci, si nous voulions l’examiner de plus près, nous
écarterait trop de ce qui est pour nous l’essentiel de la question.
Si nous revenons à la « religion statique », nous voyons que Bergson
accepte de confiance, sur ses prétendues origines, tous les racontars de la
trop fameuse « école sociologique », y compris les plus sujets à caution : «
magie », « totémisme », « tabou », « mana », « culte des animaux », « culte des
esprits », « mentalité primitive », rien n’y manque de tout le jargon convenu
et de tout le « bric-à-brac » habituel, s’il est permis de s’exprimer ainsi (et
cela doit l’être en effet quand il s’agit de choses d’un caractère aussi
grotesque).
Ce qui lui appartient peut-être en propre, c’est le rôle qu’il
attribue dans tout cela à une soi-disant « fonction fabulatrice », qui nous
paraît beaucoup plus véritablement « fabuleuse » que ce qu’elle sert à
expliquer ; mais il faut bien imaginer une théorie quelconque qui permette de
dénier en bloc tout fondement réel à tout ce qu’on est convenu de traiter de «
superstitions » ; un philosophe « civilisé », et, qui plus est, « du XXe siècle
», estime évidemment que toute autre attitude serait indigne de lui !
Là-dedans, il n’y a de vraiment intéressant pour nous qu’un seul
point, celui qui concerne la « magie » ; celle-ci est une grande ressource pour
certains théoriciens, qui ne savent sans doute guère ce qu’elle est réellement,
mais qui veulent en faire sortir à la fois la religion et la science.
Telle
n’est pas précisément la position de Bergson : cherchant à la magie une «
origine psychologique », il en fait « l’extériorisation d’un désir dont le cœur
est rempli », et il prétend que, « si l’on reconstitue, par un effort
d’introspection, la réaction naturelle de l’homme à sa perception des choses,
on trouve que magie et religion se tiennent, et qu’il n’y a rien de commun
entre la magie et la science ». Il est vrai qu’il y a ensuite quelque
flottement : si l’on se place à un certain point de vue, « la magie fait
évidemment partie de la religion », mais, à un autre point de vue, « la
religion s’oppose à la magie » ; ce qui est plus net, c’est l’affirmation que «
la magie est l’inverse de la science », et que, « bien loin de préparer la
venue de la science, comme on l’a prétendu, elle a été le grand obstacle contre
lequel le savoir méthodique eut à lutter ».
Tout cela est à peu près exactement au rebours de la vérité, car la
magie n’a absolument rien à voir avec la religion, et elle est, non pas certes
l’origine de toutes les sciences, mais simplement une science particulière
parmi les autres ; mais Bergson est sans doute bien convaincu qu’il ne saurait
exister d’autres sciences que celles qu’énumèrent les « classifications »
modernes, établies au point de vue le plus étroitement profane qui se puisse
concevoir.
Parlant des « opérations magiques » avec l’assurance imperturbable de
quelqu’un qui n’en a jamais vu (4), il écrit cette phrase étonnante : « Si
l’intelligence primitive avait commencé ici par concevoir des principes, elle
se fût bien vite rendue à l’expérience, qui lui en eût démontré la fausseté. »
Nous admirons l’intrépidité avec laquelle ce philosophe, enfermé dans
son cabinet, et d’ailleurs bien garanti contre les attaques de certaines
influences qui assurément n’auraient garde de s’en prendre à un auxiliaire
aussi précieux qu’inconscient, nie à priori tout ce qui ne rentre pas dans le
cadre de ses théories ; comment peut-il croire les hommes assez sots pour avoir
répété indéfiniment, même sans « principes », des « opérations » qui n’auraient
jamais réussi, et que dirait-il s’il se trouvait que, tout au contraire, «
l’expérience démontre la fausseté » de ses propres assertions ?
Évidemment, il ne conçoit même pas qu’une pareille chose soit possible
; telle est la force des idées préconçues, chez lui et chez ses pareils, qu’ils
ne doutent pas un seul instant que le monde soit strictement limité à la mesure
de leurs conceptions (c’est d’ailleurs ce qui leur permet de construire des «
systèmes ») ; et comment un philosophe pourrait-il comprendre qu’il devrait,
tout comme le commun des mortels, s’abstenir de parler de ce qu’il ne connaît
pas ?
Or il arrive ceci de particulièrement remarquable, et de bien
significatif quant à la connexion effective de l’« intuitionnisme » bergsonien
avec la seconde phase de l’action antitraditionnelle : c’est que la magie, par
un ironique retour des choses, se venge cruellement des négations de notre
philosophe ; reparaissant de nos jours, à travers les récentes « fissures » de
ce monde, dans sa forme la plus basse et la plus rudimentaire tout à la fois,
sous le déguisement de la « science psychique » (celle-là même que d’autres
préfèrent, assez peu heureusement d’ailleurs, appeler « métapsychique »), elle
réussit à se faire admettre par lui, sans qu’il la reconnaisse, non seulement
comme bien réelle, mais comme devant jouer un rôle capital pour l’avenir de sa
« religion dynamique » !
4 Il
est bien regrettable que Bergson ait été en mauvais termes avec sa sœur Mme Mac-Gregor
(alias « Soror Vestigia Nulla Retrorsum ») qui aurait pu l’instruire quelque
peu à cet égard !
Nous n’exagérons rien : il parle de « survie » tout comme un vulgaire
spirite, et il croit à un « approfondissement expérimental » permettant de «
conclure à la possibilité et même à la probabilité d’une survivance de l’âme »
(que faut-il entendre au juste par là, et ne s’agirait-il pas plutôt de la
fantasmagorie des « cadavres psychiques » ?), sans pourtant qu’on puisse dire
si c’est « pour un temps ou pour toujours ».
Mais cette fâcheuse restriction ne l’empêche pas de proclamer sur un
ton dithyrambique : « Il n’en faudrait pas davantage pour convertir en réalité
vivante et agissante une croyance à l’au-delà qui semble se rencontrer chez la
plupart des hommes, mais qui est le plus souvent verbale, abstraite,
inefficace… En vérité, si nous étions sûrs, absolument sûrs de survivre, nous
ne pourrions plus penser à autre chose. »
La magie ancienne était plus « scientifique », au vrai sens de ce mot,
sinon au sens profane, et n’avait point de pareilles prétentions ; il a fallu,
pour que quelques-uns de ses phénomènes les plus élémentaires donnent lieu à de
telles interprétations, attendre l’invention du spiritisme, auquel une phase
déjà avancée de la déviation moderne pouvait seule donner naissance ; et c’est
bien en effet la théorie spirite concernant ces phénomènes, purement et
simplement, que Bergson, comme William James avant lui, accepte ainsi
finalement avec une « joie » qui fait « pâlir tous les plaisirs » (nous citons
textuellement ces paroles incroyables, sur lesquelles se termine son livre) et
qui nous fixe sur le degré de discernement dont ce philosophe est capable, car,
pour ce qui est de sa bonne foi, elle n’est certes pas en cause, et les
philosophes profanes, dans des cas de ce genre, ne sont généralement aptes qu’à
jouer un rôle de dupes, et à servir ainsi d’« intermédiaires » inconscients
pour en duper beaucoup d’autres ; quoi qu’il en soit, en fait de « superstition
», il n’y eut assurément jamais mieux, et cela donne la plus juste idée de ce
que vaut réellement toute cette « philosophie nouvelle », comme se plaisent à
l’appeler ses partisans !
bonne chance a vous acta fabula pour l avenir
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Merci Indigo 777, que Dieu te garde.
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