L'Épiphanie
est une fête chrétienne qui célèbre le Messie venu et incarné dans le monde et
qui reçoit la visite et l'hommage des rois mages. Elle a lieu le 6 janvier.
Depuis 1971, dans les pays où l'Épiphanie n'est pas un jour férié, elle peut se
fêter le deuxième dimanche après Noël, c'est-à-dire le premier dimanche qui
suit le 1er janvier. En France, c'est le cas depuis 1802, règle qui a été
instaurée par un décret du cardinal Caprara, légat du pape Pie VII.
La fête
s'appelle aussi « Théophanie », qui signifie également la « manifestation de
Dieu ».
Diverses
coutumes sont observées à cette occasion. En France, depuis le Moyen Âge, une «
galette des rois » ou un « gâteau des rois », pâtisseries contenant une fève,
sont partagées ce jour-là ; celui qui trouve la fève dans sa part est surnommé
« roi ».
Le 6
janvier, c’est également le jour de la naissance de Jeanne d’Arc, «porte-drapeau
de Dieu », et cela n’est pas un « hasard » ainsi que nous le
rappelle Michel Vâlsan :
« On
racontait d’autre part, de son vivant même, que des faits plus ou moins
extraordinaires avaient accompagné sa naissance à Domrémy, événements situé à
une date particulièrement symbolique : à l’Epiphanie, le 6 janvier. « Cette
nuit-là les habitants furent saisis d’une joie extraordinaire. Sans rien savoir
de la naissance de la Pucelle, ils couraient çà et là en se demandant les uns
aux autres : Qu’est-il arrivé de nouveau ? Quelques-uns ressentirent au fond de
leur cœur une impression de bonheur tout à fait singulière… Les coqs eux-mêmes
furent les hérauts de cette nouvelle fête et firent entendre un chant étrange
et tel qu’on n’en avait jamais ouï de semblable : ils crièrent ainsi pendant
deux heures en agitant leurs ailes… » (Lettre de Perceval de Boulainvilliers
écrite au moment où la Pucelle se dirigeait avec le Dauphin vers Reims pour le
sacre). »
Source :
Sur les rois-mages au point de vue traditionnel, un texte significatif
est sans doute le passage du « Roi du Monde » où René Guénon,
assimilant les Rois-Mages de l’Évangile aux trois chefs du Centre Spirituel
Suprême, écrit :
« À
ce propos, nous préciserons même un point qui semble n’avoir jamais été
expliqué d’une façon satisfaisante, et qui est cependant fort important : nous
faisions allusion précédemment aux « Rois-Mages » de l’Évangile, comme unissant
en eux les deux pouvoirs ; nous dirons maintenant que ces personnages
mystérieux ne représentent en réalité rien d’autre que les trois chefs de l’Agarttha [note : Saint-Yves dit bien
que les trois « Rois-Mages » étaient venus de l’Agarttha, mais sans apporter aucune précision à cet égard. Les
noms qui leur sont attribués ordinairement sont sans doute fantaisistes, sauf
pourtant celui de Melki-Or,
en hébreu « Roi de la Lumière », qui est assez significatif].
Le Mahânga offre au Christ l’or et
le salue comme « Roi » ; le Mahâtmâ lui
offre l’encens et le salue comme « Prêtre » ; enfin, le Brahâtmâ lui offre la myrrhe (le baume d’incorruptibilité, image de l’Amritâ ) et le salue comme «
Prophète » ou Maître spirituel par excellence. L’hommage ainsi rendu au Christ
naissant, dans les trois mondes qui sont leurs domaines respectifs, par les
représentants authentiques de la tradition primordiale, est en même temps,
qu’on le remarque bien, le gage de la parfaite orthodoxie du Christianisme à
l’égard de celle-ci. »
Source :
Ailleurs, parlant du même événement de l’histoire sacrée, René Guénon
exprime la même idée avec une précision supplémentaire. Ayant fait allusion à
Melchissédec qui apparaît, dans la Bible, revêtu du double caractère sacerdotal
et royal il poursuit:
« Enfin,
Melchissédec n’est pas le seul personnage qui, dans l’Écriture, apparaisse avec
le double caractère de prêtre et de roi; dans le Nouveau Testament, en effet,
nous retrouvons aussi l’union de ces deux fonctions dans les Rois-Mages, ce qui
peut donner à penser qu’il y a un lien très direct entre ceux-ci et
Melchissédec, ou, en d’autres termes, qu’il s’agit, dans les deux cas, de
représentants d’une seule et même autorité. Or, les Rois-Mages, par l’hommage
qu’ils rendent au Christ et par les présents qu’ils lui offrent, reconnaissent
expressément en lui la source de cette autorité dans tous les domaines ou elle
s’exerce : le premier lui offre l’or et le salue comme roi; le second lui offre
l’encens et le salue comme prêtre : enfin, le troisième lui offre la myrrhe ou
le baume d’incorruptibilité et le salue comme prophète ou Maître spirituel par
excellence ce qui correspond directement au principe commun des deux pouvoirs
sacerdotal et royal. L’hommage est ainsi rendu au Christ, dès sa naissance
humaine, dans les « trois mondes » dont parlent toutes les doctrines
orientales: le monde terrestre, le monde intermédiaire et le monde céleste ; et
ceux qui le lui rendent ne sont autres que les dépositaires authentiques de la
tradition primordiale, les gardiens du dépôt de la Révélation faite à
l’humanité dès le Paradis terrestre. Telle est du moins la conclusion qui pour
nous, se dégage très nettement de la comparaison des témoignages concordants
que l’on rencontre à cet égard chez tous les peuples; et d’ailleurs, sous les
formes diverses dont elle se revêtit au cours des temps, sous les voiles plus
ou moins épais qui la dissimulèrent parfois aux regards de ceux qui s’en
tiennent aux apparences extérieures, cette grande tradition primordiale fut
toujours en réalité l’unique vraie religion de l’humanité toute entière. La
démarche des représentants de cette tradition, telle que l’Évangile nous la
rapporte, ne devrait-elle pas, si l’on comprenait bien de quoi il s’agit, être
regardée comme une des plus belles preuves de la divinité du Christ, en même
temps que comme la reconnaissance décisive du sacerdoce et de la royauté
suprêmes qui lui appartiennent véritablement « selon l’Ordre de Melchissédec ? ».
Source :
Pour finir,
voilà en rappel un ancien article de Ror mettant en lien l’histoire des rois-mages
et la planète X... :
Le mythe des rois mages est
connecté à la planète X
On a vu précédemment comment la trajectoire de la planète X pouvait
être retracée à partir des séismes qui se produisaient lorsque la Terre se
trouvait alignée entre cette dernière et le soleil. Par ailleurs, on avait
également vu de quelle manière l'élite illuministe avait tenté de camoufler ce
phénomène lié aux alignements en montant de toutes pièces ce leurre fantastique
que fut la comète ELENIN dont la trajectoire fut programmée de maniére à ce
qu'elle se retrouve alignée au moment de ces séismes ainsi qu'au moment d'un
alignement planétaire dangereux au mois de Septembre 2011.
Tel le Petit Poucet, la planète X laissait des miettes des pains qui
trahissaient son passage, en remontant le cours du temps, on avait également vu
qu'en novembre 2003, celle ci était responsable (conjointement avec Uranus) de
la plus dangereuse éruption solaire de ces dernières années. À quelques
semaines prés, la Terre aurait été touchée de plein fouet ramenant notre
civilisation au moyen âge.
Cette éruption a eu néanmoins le mérite de nous indiquer vers quelle
direction se trouvait la planète X à cette époque. Pour cela il suffit tout
simplement d'observer quelle était la position de Jupiter sur la voûte céleste
à cette date. Derrière Jupiter, qui par ailleurs est responsable des cycles du
soleil, se trouvait la planète X (dans la constellation du Lion à cette époque).
En extrapolant, il est possible de déterminer sa position à son point
d'entrée dans le système solaire 3 ans plus tôt : Une région située à la droite
de la constellation d'Orion.
Cette constellation est intéressante à plus d'un titre dans la mesure
où divers mythes et objets antiques y sont rattachés. En faire le recensement
dépasserais le cadre de cet article, c'est pourquoi on se bornera à citer le
cas célèbre des 3 grandes pyramides de Gizeh toutes orientés selon le même
schéma que les 3 étoiles centrales de la constellation d'Orion.
En d'autres termes, ces 3 étoiles font partie du message caché des
pyramides.
Les 3 étoiles centrales de la constellation d'Orion sont surnommées
les "Rois Mages". Faut-il y voir juste un effet du hasard ? Ou, est
ce qu'au même titre que les pyramides, s'agirait il d'un signe que les anciens
auraient laissé en guise d'avertissement aux générations futures ? En d’autres
termes, est ce que le mythe des rois mages recèlerait un sens ésotérique se
rapportant à un événement d'ordre astronomique ? C'est ce que l'on tentera
d'élucider dans cet article.
Le sens symbolique de la
scène de la Nativité.
Il serait évidemment trop long et fastidieux de faire le recensement
de tous la symbolique que recèle le mythe des rois mages, on va donc dépasser
l'aspect quelque peu folklorique et aller directement au cœur du sujet, ce
qu'en littérature ésotérique, on appelle " l'intériorité de
l'intériorité".
Pour l'essentiel, l'histoire des rois mages a été développée au début
du christianisme. À l'origine, ils sont mentionnés dans l'évangile de saint
Matthieu. Ce sont des visiteurs qui viennent rendre hommage à Jésus, le jour de
sa naissance. Ni leur nombre, ni leurs noms ne sont mentionnés. Ils lui offrent
de l'or, de la Myrrhe et de l'encens qui, d'un point de vue traditionnel,
symbolisent les fonctions de roi, de prêtre et de prophète. Par ce geste, les
représentants de la Tradition primordiale que sont les rois mages, désignent
donc le Christ en tant que maître suprême ou "roi des mondes".
D'ailleurs toute la scène de la nativité peut être lue à travers un
prisme Traditionnel. L'ensemble des différents sujets réunis autour de la
grotte mettent en valeur le Verbe Divin qu'est le petit Jésus. Dans le ciel, se
tiennent les anges (le monde céleste) tandis qu'en bas se trouvent les hommes.
La scène de la nativité se veut une vision spirituelle du monde centrée sur la
figure de l'enfant divin. Elle récapitule l'harmonie entre le ciel où la gloire
est donnée à Dieu et la Terre où la paix
est donnée aux hommes.
Le bœuf et l'âne, quand à eux, symbolisent respectivement les forces bénéfiques et
maléfiques c'est pourquoi le premier est situé à la droit de l'enfant et le
second est à sa gauche. Ils expriment les 2 grandes forces qui régissent
l'univers et dont le Roi du Monde est chargé de maintenir l'équilibre.
Dans la perspective de l'homme universel, la caverne représente le cœur
du monde, le sanctuaire sacré où l'humain est appelé à rencontrer le divin.
Toute une branche de la littérature Traditionnelle y est consacrée, sans
toutefois le décrire clairement car il s'agit du centre suprême, actuellement en occultation, destiné à
abriter ceux qui hériteront de la Terre à l'orée du prochain cycle.
Une fois intégrée la signification de la grotte dans l'ensemble du
tableau, on obtient donc une représentation symbolique des fonctions du centre
suprême, véritable axe du monde, le point de convergence du terrestre et du
céleste, de la verticalité et de l'horizontalité qui n'est autre que la ville
de Salem à côté de laquelle la Jérusalem de Palestine n'est qu'une vulgaire
contrefaçon.
Rôle des mythes et légendes
de la Tradition orale.
Par delà le folklore et l'imagerie populaire, la scène de la nativité
véhicule donc un message ésotérique que seuls certaines personnes ont la
capacité de percevoir. Cette maniére de faire n'est guère étonnante dans la
mesure où depuis la nuit des temps l'Elite Traditionnelle se sert du réservoir
des mythes et légendes populaires afin de transmettre un certain savoir d'ordre
ésotérique. Les livres peuvent être mis à l'index, les bibliothèques peuvent
être brûlées, les temples dévastés et les maîtres mis à mort mais c'est une
tache autrement plus hardue d'éliminer les mythes anciens et ce d'autant plus
quand on ne dispose pas des clefs de décryptage.
À peu prés tous les contes et légendes recèlent un savoir
Traditionnel. En occident, c'est le cas par exemple de l'histoire du roi Arthur
et de tous ces contes où le preux chevalier doit libérer une princesse prisonnière
en haut d'une tour. Plus prés de nous, les contes compilés par Grimm, Andersen
et Perrault autorisent également une
lecture symbolique.
C'est ainsi que plusieurs siècles après avoir été contrainte de
quitter l'Europe et de se replier vers l'orient, l'Elite occidentale est
parvenue à maintenir quelques fragments du savoir Traditionnel au sein d'une
société corrompue par la modernité. Les allégories des rois mages et de la
nativité en font partie, la différence est qu'elles ne concernent pas les voies
de la réalisation individuelle mais le devenir de l'humanité au moment de la
catastrophe finale.
Un nouvel éclairage sur la
catastrophe finale
Sachant que la scène de la nativité représente le sanctuaire caché de
la Tradition primordiale au moment de l'avènement du règne du Christ, il convient
maintenant de mettre cette donnée en perspective avec l'arrivée des fameux rois
mages dont on a vu qu'à l'origine ils n'étaient ni trois, ni rois, seulement
des visiteurs venus déposer des offrandes à l'enfant Jésus.
C'est au début du christianisme que ce mythe a été développé, les
visiteurs se virent affublés des titres de rois, plus tard ils furent affublés
de noms et peu à peu se créa une hagiographie autour de ces personnages qui
finirent pas être vénérés tels des saints. À partir du moyen âge, le récit des
rois mages finit par atteindre l'état qu'on lui connais actuellement. Les
personnages sont au nombre de trois et avertis de la naissance imminente de
Jésus, ils suivent une étoile qui les mènera jusqu'à lui.
Or, fait surprenant si on ignore les méthodes de transmission du
savoir traditionnel décrites plus haut, c'est également à partir du moyen âge
que les 3 étoiles centrales de la constellation d'Orion furent surnommées
" les rois mages". Si les
visiteurs de l'enfant Jésus représentent des étoiles et qu'ils suivaient eux
mêmes une autre étoile, cela éclaire sous un angle nouveau le déroulement de la
fin du cycle actuel.
Nous avons vu que la constellation d'Orion est la région du ciel d'où
provient la planète X et qu'au terme d'une orbite elliptique longue de
plusieurs milliers d'années, celle ci revenait accomplir sa révolution autour
du soleil avant de repartir dans la même direction.
Par ailleurs, nous avons pu en déduire la trajectoire de manière
empirique en utilisant les dates de certains séismes comme point de repère.
Ainsi en 2003 à la date d'une éruption solaire phénoménale, on a pu déterminer
qu'elle était alors localisée dans la constellation du Lion. L'étoile, plus
précisément l'astre de type inconnu qu'on appelle "planète X ", s'était
donc éloignée de la constellation d'Orion (et des rois mages). Comme dans
l'évangile de Saint Matthieu, elle précédait les 3 rois mages sur leur route
mais dans le même temps, elle était le signe qui annonçait l'avènement de l'ère
nouvelle.
Une fois qu'elle aura accompli sa révolution autour du soleil, elle
repartira vers la constellation d'Orion, en d’autres termes, après un périple
de plus de 30 années en son sein, elle quittera le système solaire pour
rejoindre les 3 rois mages sur la voûte
céleste.
Le décryptage symbolique de la scène de la nativité nous indique que
c'est à ce moment là que commencera
véritablement le règne du Christ et que les élus hériteront de la Terre.
Ce n'est qu'une fois transposé à sa dimension cosmique que le récit
biblique dévoile son sens véritable et
révèle la prophétie sous-jacente à ce qui ne semble au premier abord
n'être qu'une chronique des anciens juifs. Muni des clefs de décryptage
appropriées et grâce au petit coup de pouce des maîtres de la Tradition, il est
possible d'aller au delà du folklore populaire et de dévoiler le contenu
prophétique des textes sacrés.
De ce point de vue, l'histoire
des rois mages ne décrit pas seulement les conditions d'émergence du prochain
cycle (la planète X et le sanctuaire) mais apporte également divers
renseignements sur le déroulement précis des événements.
À chacun d'en déduire ce qu'il pourra en fonction des possibilités qui
lui sont propres...
Source : Ror : Les rois-mages et Px
Un grand merci à vous , pour ces explications remarquables!!
RépondreSupprimerMerci à vous ; je n'ai fait que le travail de recoupement... :-)
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