samedi 5 janvier 2019

Le 6 janvier : Épiphanie, Rois-Mages, Jeanne d’Arc et... Px !


L'Épiphanie est une fête chrétienne qui célèbre le Messie venu et incarné dans le monde et qui reçoit la visite et l'hommage des rois mages. Elle a lieu le 6 janvier. Depuis 1971, dans les pays où l'Épiphanie n'est pas un jour férié, elle peut se fêter le deuxième dimanche après Noël, c'est-à-dire le premier dimanche qui suit le 1er janvier. En France, c'est le cas depuis 1802, règle qui a été instaurée par un décret du cardinal Caprara, légat du pape Pie VII.
La fête s'appelle aussi « Théophanie », qui signifie également la « manifestation de Dieu ».


Diverses coutumes sont observées à cette occasion. En France, depuis le Moyen Âge, une « galette des rois » ou un « gâteau des rois », pâtisseries contenant une fève, sont partagées ce jour-là ; celui qui trouve la fève dans sa part est surnommé « roi ».

Le 6 janvier, c’est également le jour de la naissance de Jeanne d’Arc, «porte-drapeau de Dieu », et cela n’est pas un « hasard » ainsi que nous le rappelle Michel Vâlsan :

« On racontait d’autre part, de son vivant même, que des faits plus ou moins extraordinaires avaient accompagné sa naissance à Domrémy, événements situé à une date particulièrement symbolique : à l’Epiphanie, le 6 janvier. « Cette nuit-là les habitants furent saisis d’une joie extraordinaire. Sans rien savoir de la naissance de la Pucelle, ils couraient çà et là en se demandant les uns aux autres : Qu’est-il arrivé de nouveau ? Quelques-uns ressentirent au fond de leur cœur une impression de bonheur tout à fait singulière… Les coqs eux-mêmes furent les hérauts de cette nouvelle fête et firent entendre un chant étrange et tel qu’on n’en avait jamais ouï de semblable : ils crièrent ainsi pendant deux heures en agitant leurs ailes… » (Lettre de Perceval de Boulainvilliers écrite au moment où la Pucelle se dirigeait avec le Dauphin vers Reims pour le sacre). »


Source : 



Sur les rois-mages au point de vue traditionnel, un texte significatif est sans doute le passage du « Roi du Monde » où René Guénon, assimilant les Rois-Mages de l’Évangile aux trois chefs du Centre Spirituel Suprême, écrit :

« À ce propos, nous préciserons même un point qui semble n’avoir jamais été expliqué d’une façon satisfaisante, et qui est cependant fort important : nous faisions allusion précédemment aux « Rois-Mages » de l’Évangile, comme unissant en eux les deux pouvoirs ; nous dirons maintenant que ces personnages mystérieux ne représentent en réalité rien d’autre que les trois chefs de l’Agarttha [note : Saint-Yves dit bien que les trois « Rois-Mages » étaient venus de l’Agarttha, mais sans apporter aucune précision à cet égard. Les noms qui leur sont attribués ordinairement sont sans doute fantaisistes, sauf pourtant celui de Melki-Or, en hébreu « Roi de la Lumière », qui est assez significatif].
Le Mahânga offre au Christ l’or et le salue comme « Roi » ; le Mahâtmâ lui offre l’encens et le salue comme « Prêtre » ; enfin, le Brahâtmâ lui offre la myrrhe (le baume d’incorruptibilité, image de l’Amritâ ) et le salue comme « Prophète » ou Maître spirituel par excellence. L’hommage ainsi rendu au Christ naissant, dans les trois mondes qui sont leurs domaines respectifs, par les représentants authentiques de la tradition primordiale, est en même temps, qu’on le remarque bien, le gage de la parfaite orthodoxie du Christianisme à l’égard de celle-ci. »

Source :


Ailleurs, parlant du même événement de l’histoire sacrée, René Guénon exprime la même idée avec une précision supplémentaire. Ayant fait allusion à Melchissédec qui apparaît, dans la Bible, revêtu du double caractère sacerdotal et royal il poursuit:

« Enfin, Melchissédec n’est pas le seul personnage qui, dans l’Écriture, apparaisse avec le double caractère de prêtre et de roi; dans le Nouveau Testament, en effet, nous retrouvons aussi l’union de ces deux fonctions dans les Rois-Mages, ce qui peut donner à penser qu’il y a un lien très direct entre ceux-ci et Melchissédec, ou, en d’autres termes, qu’il s’agit, dans les deux cas, de représentants d’une seule et même autorité. Or, les Rois-Mages, par l’hommage qu’ils rendent au Christ et par les présents qu’ils lui offrent, reconnaissent expressément en lui la source de cette autorité dans tous les domaines ou elle s’exerce : le premier lui offre l’or et le salue comme roi; le second lui offre l’encens et le salue comme prêtre : enfin, le troisième lui offre la myrrhe ou le baume d’incorruptibilité et le salue comme prophète ou Maître spirituel par excellence ce qui correspond directement au principe commun des deux pouvoirs sacerdotal et royal. L’hommage est ainsi rendu au Christ, dès sa naissance humaine, dans les « trois mondes » dont parlent toutes les doctrines orientales: le monde terrestre, le monde intermédiaire et le monde céleste ; et ceux qui le lui rendent ne sont autres que les dépositaires authentiques de la tradition primordiale, les gardiens du dépôt de la Révélation faite à l’humanité dès le Paradis terrestre. Telle est du moins la conclusion qui pour nous, se dégage très nettement de la comparaison des témoignages concordants que l’on rencontre à cet égard chez tous les peuples; et d’ailleurs, sous les formes diverses dont elle se revêtit au cours des temps, sous les voiles plus ou moins épais qui la dissimulèrent parfois aux regards de ceux qui s’en tiennent aux apparences extérieures, cette grande tradition primordiale fut toujours en réalité l’unique vraie religion de l’humanité toute entière. La démarche des représentants de cette tradition, telle que l’Évangile nous la rapporte, ne devrait-elle pas, si l’on comprenait bien de quoi il s’agit, être regardée comme une des plus belles preuves de la divinité du Christ, en même temps que comme la reconnaissance décisive du sacerdoce et de la royauté suprêmes qui lui appartiennent véritablement « selon l’Ordre de Melchissédec ? ».

Source :



Pour finir, voilà en rappel un ancien article de Ror mettant en lien l’histoire des rois-mages et la planète X... :


Le mythe des rois mages est connecté à la planète X

On a vu précédemment comment la trajectoire de la planète X pouvait être retracée à partir des séismes qui se produisaient lorsque la Terre se trouvait alignée entre cette dernière et le soleil. Par ailleurs, on avait également vu de quelle manière l'élite illuministe avait tenté de camoufler ce phénomène lié aux alignements en montant de toutes pièces ce leurre fantastique que fut la comète ELENIN dont la trajectoire fut programmée de maniére à ce qu'elle se retrouve alignée au moment de ces séismes ainsi qu'au moment d'un alignement planétaire dangereux au mois de Septembre 2011.

Tel le Petit Poucet, la planète X laissait des miettes des pains qui trahissaient son passage, en remontant le cours du temps, on avait également vu qu'en novembre 2003, celle ci était responsable (conjointement avec Uranus) de la plus dangereuse éruption solaire de ces dernières années. À quelques semaines prés, la Terre aurait été touchée de plein fouet ramenant notre civilisation au moyen âge.

Cette éruption a eu néanmoins le mérite de nous indiquer vers quelle direction se trouvait la planète X à cette époque. Pour cela il suffit tout simplement d'observer quelle était la position de Jupiter sur la voûte céleste à cette date. Derrière Jupiter, qui par ailleurs est responsable des cycles du soleil, se trouvait la planète X (dans la constellation du Lion à cette époque).
En extrapolant, il est possible de déterminer sa position à son point d'entrée dans le système solaire 3 ans plus tôt : Une région située à la droite de la constellation d'Orion.
Cette constellation est intéressante à plus d'un titre dans la mesure où divers mythes et objets antiques y sont rattachés. En faire le recensement dépasserais le cadre de cet article, c'est pourquoi on se bornera à citer le cas célèbre des 3 grandes pyramides de Gizeh toutes orientés selon le même schéma que les 3 étoiles centrales de la constellation d'Orion.
En d'autres termes, ces 3 étoiles font partie du message caché des pyramides.


Les 3 étoiles centrales de la constellation d'Orion sont surnommées les "Rois Mages". Faut-il y voir juste un effet du hasard ? Ou, est ce qu'au même titre que les pyramides, s'agirait il d'un signe que les anciens auraient laissé en guise d'avertissement aux générations futures ? En d’autres termes, est ce que le mythe des rois mages recèlerait un sens ésotérique se rapportant à un événement d'ordre astronomique ? C'est ce que l'on tentera d'élucider dans cet article.


Le sens symbolique de la scène de la Nativité.

Il serait évidemment trop long et fastidieux de faire le recensement de tous la symbolique que recèle le mythe des rois mages, on va donc dépasser l'aspect quelque peu folklorique et aller directement au cœur du sujet, ce qu'en littérature ésotérique, on appelle " l'intériorité de l'intériorité".

Pour l'essentiel, l'histoire des rois mages a été développée au début du christianisme. À l'origine, ils sont mentionnés dans l'évangile de saint Matthieu. Ce sont des visiteurs qui viennent rendre hommage à Jésus, le jour de sa naissance. Ni leur nombre, ni leurs noms ne sont mentionnés. Ils lui offrent de l'or, de la Myrrhe et de l'encens qui, d'un point de vue traditionnel, symbolisent les fonctions de roi, de prêtre et de prophète. Par ce geste, les représentants de la Tradition primordiale que sont les rois mages, désignent donc le Christ en tant que maître suprême ou "roi des mondes".

D'ailleurs toute la scène de la nativité peut être lue à travers un prisme Traditionnel. L'ensemble des différents sujets réunis autour de la grotte mettent en valeur le Verbe Divin qu'est le petit Jésus. Dans le ciel, se tiennent les anges (le monde céleste) tandis qu'en bas se trouvent les hommes. La scène de la nativité se veut une vision spirituelle du monde centrée sur la figure de l'enfant divin. Elle récapitule l'harmonie entre le ciel où la gloire est donnée à Dieu  et la Terre où la paix est donnée aux hommes.


Le bœuf et l'âne, quand à eux, symbolisent  respectivement les forces bénéfiques et maléfiques c'est pourquoi le premier est situé à la droit de l'enfant et le second est à sa gauche. Ils expriment les 2 grandes forces qui régissent l'univers et dont le Roi du Monde est chargé de maintenir l'équilibre.

Dans la perspective de l'homme universel, la caverne représente le cœur du monde, le sanctuaire sacré où l'humain est appelé à rencontrer le divin. Toute une branche de la littérature Traditionnelle y est consacrée, sans toutefois le décrire clairement car il s'agit du centre suprême,  actuellement en occultation, destiné à abriter ceux qui hériteront de la Terre à l'orée du prochain cycle.

Une fois intégrée la signification de la grotte dans l'ensemble du tableau, on obtient donc une représentation symbolique des fonctions du centre suprême, véritable axe du monde, le point de convergence du terrestre et du céleste, de la verticalité et de l'horizontalité qui n'est autre que la ville de Salem à côté de laquelle la Jérusalem de Palestine n'est qu'une vulgaire contrefaçon.


Rôle des mythes et légendes de la Tradition orale.

Par delà le folklore et l'imagerie populaire, la scène de la nativité véhicule donc un message ésotérique que seuls certaines personnes ont la capacité de percevoir. Cette maniére de faire n'est guère étonnante dans la mesure où depuis la nuit des temps l'Elite Traditionnelle se sert du réservoir des mythes et légendes populaires afin de transmettre un certain savoir d'ordre ésotérique. Les livres peuvent être mis à l'index, les bibliothèques peuvent être brûlées, les temples dévastés et les maîtres mis à mort mais c'est une tache autrement plus hardue d'éliminer les mythes anciens et ce d'autant plus quand on ne dispose pas des clefs de décryptage.

À peu prés tous les contes et légendes recèlent un savoir Traditionnel. En occident, c'est le cas par exemple de l'histoire du roi Arthur et de tous ces contes où le preux chevalier doit libérer une princesse prisonnière en haut d'une tour. Plus prés de nous, les contes compilés par Grimm, Andersen et Perrault autorisent  également une lecture symbolique.

C'est ainsi que plusieurs siècles après avoir été contrainte de quitter l'Europe et de se replier vers l'orient, l'Elite occidentale est parvenue à maintenir quelques fragments du savoir Traditionnel au sein d'une société corrompue par la modernité. Les allégories des rois mages et de la nativité en font partie, la différence est qu'elles ne concernent pas les voies de la réalisation individuelle mais le devenir de l'humanité au moment de la catastrophe finale.


Un nouvel éclairage sur la catastrophe finale

Sachant que la scène de la nativité représente le sanctuaire caché de la Tradition primordiale au moment de l'avènement du règne du Christ, il convient maintenant de mettre cette donnée en perspective avec l'arrivée des fameux rois mages dont on a vu qu'à l'origine ils n'étaient ni trois, ni rois, seulement des visiteurs venus déposer des offrandes à l'enfant Jésus.

C'est au début du christianisme que ce mythe a été développé, les visiteurs se virent affublés des titres de rois, plus tard ils furent affublés de noms et peu à peu se créa une hagiographie autour de ces personnages qui finirent pas être vénérés tels des saints. À partir du moyen âge, le récit des rois mages finit par atteindre l'état qu'on lui connais actuellement. Les personnages sont au nombre de trois et avertis de la naissance imminente de Jésus, ils suivent une étoile qui les mènera jusqu'à lui.

Or, fait surprenant si on ignore les méthodes de transmission du savoir traditionnel décrites plus haut, c'est également à partir du moyen âge que les 3 étoiles centrales de la constellation d'Orion furent surnommées " les rois mages".   Si les visiteurs de l'enfant Jésus représentent des étoiles et qu'ils suivaient eux mêmes une autre étoile, cela éclaire sous un angle nouveau le déroulement de la fin du cycle actuel.


Nous avons vu que la constellation d'Orion est la région du ciel d'où provient la planète X et qu'au terme d'une orbite elliptique longue de plusieurs milliers d'années, celle ci revenait accomplir sa révolution autour du soleil avant de repartir dans la même direction.

Par ailleurs, nous avons pu en déduire la trajectoire de manière empirique en utilisant les dates de certains séismes comme point de repère. Ainsi en 2003 à la date d'une éruption solaire phénoménale, on a pu déterminer qu'elle était alors localisée dans la constellation du Lion. L'étoile, plus précisément l'astre de type inconnu qu'on appelle "planète X ", s'était donc éloignée de la constellation d'Orion (et des rois mages). Comme dans l'évangile de Saint Matthieu, elle précédait les 3 rois mages sur leur route mais dans le même temps, elle était le signe qui annonçait l'avènement de l'ère nouvelle.

Une fois qu'elle aura accompli sa révolution autour du soleil, elle repartira vers la constellation d'Orion, en d’autres termes, après un périple de plus de 30 années en son sein, elle quittera le système solaire pour rejoindre  les 3 rois mages sur la voûte céleste.
Le décryptage symbolique de la scène de la nativité nous indique que c'est à ce moment là que commencera  véritablement le règne du Christ et que les élus hériteront de la Terre.

Ce n'est qu'une fois transposé à sa dimension cosmique que le récit biblique dévoile son sens véritable et  révèle la prophétie sous-jacente à ce qui ne semble au premier abord n'être qu'une chronique des anciens juifs. Muni des clefs de décryptage appropriées et grâce au petit coup de pouce des maîtres de la Tradition, il est possible d'aller au delà du folklore populaire et de dévoiler le contenu prophétique des textes sacrés.

De ce point de vue,  l'histoire des rois mages ne décrit pas seulement les conditions d'émergence du prochain cycle (la planète X et le sanctuaire) mais apporte également divers renseignements sur le déroulement précis des événements.

À chacun d'en déduire ce qu'il pourra en fonction des possibilités qui lui sont propres...





3 commentaires:

  1. Un grand merci à vous , pour ces explications remarquables!!

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    1. Merci à vous ; je n'ai fait que le travail de recoupement... :-)

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  2. Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.

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