Peut-être bien que le Messie juif
est déjà là, même si nous ne l’avons pas vu venir ? Tous les rêves et vœux
juifs se sont réalisés à la mi-mai. Enfin, presque tous. Deux grands dirigeants
mondiaux ont rivalisé de bienveillance envers les juifs, tandis que les
Israéliens ordinaires rigolaient comme jamais en s’entraînant au tir sur des
Gazaouis désarmés, ou au moins en applaudissant les meilleurs tireurs. Les
Iraniens ont grincé des dents mais n’ont rien fait.
Le Congrès US a estimé que
les Polonais devaient payer aux juifs un tribut de 300 milliards de
dollars. Et une donzelle excessivement désagréable, [une certaine Netta
Barzilai], juive, a été couronnée sur la scène des arts européens. Au passage,
elle a assuré que la nouvelle capitale d’Israël, Jérusalem, serait le siège
d’un rassemblement international exceptionnel l’année prochaine.
L'ambassadeur américain en Israël, David Friedman recevant une image aérienne de Jérusalem sur laquelle la mosquée al-Aqsa a été remplacée par le Troisième temple. |
Si vous pensez qu’une retombée
quelconque de cette bienveillance pourrait vous échoir et améliorer votre sort,
réfléchissez-y à deux fois. Personne ne vous a promis un lit de roses. Le
Messie juif, c’est bon pour les juifs, mais les non-juifs auront juste à
travailler plus et à se préparer à la vengeance divine. Il y a des débats, pour
savoir si ce sont tous les goys qui seront frappés ou si quelques-uns resteront
en vie afin de payer pour leur rachat. Quoi qu’il en soit, la bienveillance
envers les non-juifs n’est pas un chapitre brûlant dans cet arrangement.
J’avais de grosses appréhensions
au début du mois. Le programme semblait effrayant. Les Iraniens s’étaient
installés en Syrie, les Russes étaient prêts à équiper la Syrie de leurs
meilleurs S300 (un système plus fiable que le nouveau et quelque peu féérique
S400). Les Palestiniens envisageaient de manifester pour le 70° anniversaire de
leur Nakba, qui tombait juste avant le déménagement de l’ambassade US à
Jérusalem et le début du Ramadan. Une guerre avec l’Iran et le Hezbollah, des
troubles dans les territoires palestiniens, la perte du droit que Dieu nous a
octroyé de survoler et de bombarder tout le monde au Moyen Orient, ces dangers
pléthoriques s’étaient accumulés en cette première moitié du mois de mai. J’ai
beau être particulièrement critique, l’ultime destruction de la Terre bien
aimée ne fait pas partie de mes rêveries intimes.
Les gens prudents marcheraient
sur des œufs, et prendraient toutes leurs précautions, car ils préféreraient
minimiser leurs risques dans une situation semblable, mais les juifs font tout
pour les maximiser, ces risques. Si nous devons avoir des ennuis, mieux vaut que
ça se passe tout de suite, pour en finir une fois pour toutes, a dit
Netanyahou. Et toutes les choses quelque peu problématiques, l’accord sur le
nucléaire iranien qui s’effondre, l’anniversaire de la Nakba, le déménagement
de l’ambassade US à Jérusalem, la confrontation en Syrie, le début du Ramadan,
tout s’est abattu d’un seul coup. L’Israël a réussi à passer au travers, haut
la main. Ouf, on n’a pas eu de grosse guerre.
Palestine
Certes, il y a eu soixante
Palestiniens descendus, juste le nombre de ceux qui avaient été martyrisés lors
du massacre de Sharpeville. Mais quelle différence ! L’Afrique du Sud
était devenue un État paria du jour au lendemain, et la campagne globale pour
démanteler l’apartheid avait commencé sérieusement. Le massacre de Gaza a été
blanchi par les médias obéissants et régnants, a fait savoir RT. Cet évènement
a prouvé une fois de plus que les médias de masse et les réseaux sociaux qui
font le tour du monde sont bien tenus en main par les juifs, une main invisible
mais ferme. Gouvernements, partis, diplomates pouvaient rouspéter, et ils ne
s’en sont pas privés, mais le public en général a été tenu à l’écart du dit
massacre.
Le système mondial de
l’information de masse a beaucoup changé depuis 1960. Il y a une incroyable
abondance d’information, on assiste à une véritable inondation qui nettoie
tout. Les gens pensent seulement à ce qu’on leur raconte le jour même, et les
campagnes de masse sont produites par les médias et les groupes de réflexion,
elles ne produisent rien par elles-mêmes. On bassine les gens jour après jour
avec par exemple l’Holocauste, ou les atrocités d’Assad, ou l’ingérence de
Poutine, de sorte que cela leur reste présent à l’esprit. Au moment où on passe
à un autre sujet de campagne, les alertes et le problème sombrent dans l’oubli,
totalement, comme l’affaire Skripal a été oubliée aussitôt qu’elle a eu fini de
se déployer. Maintenant, Skripal a été mis au vert par les Services secrets
britanniques, et c’est quelque chose qu’on ne mentionne nulle part, en dehors de
cette publication-ci.
Et le massacre de masse à Gaza
est déjà en train de passer à la trappe. Ils voulaient rappeler au monde qu’ils
sont enterrés vivants dans la tombe qu’est Gaza, et maintenant les voilà morts.
Les gens de Gaza sont enfermés là depuis 70 ans ; ces douze dernières
années ont été les pires, car la Bande de Gaza se retrouve assiégée par
Israël depuis qu’ils ont voté pour le Hamas. Gaza est pratiquement invivable,
car Israël a bombardé sa centrale électrique, ses équipements pour l’assainissement,
son port et son aéroport. Ils ne peuvent même pas pêcher, parce que les
garde-côtes tirent machinalement sur les bateaux de pêche. Ils peuvent voir
leurs maisons et leurs champs raflés simplement parce qu’ils ne sont pas juifs,
et ils ne peuvent même plus y accéder. Expulsions, expropriations,
emprisonnement de trois générations, et le siège par-dessus, voilà un péché
juif tout à fait unique.
Peut-être que l’Holocauste aura
été une punition divine pour le traitement juif de Gaza, dans la mesure où pour
Dieu, la séquence temporelle ne compte pas. Dans la Torah, il n’y a pas
d’évènements antérieurs ou postérieurs, בתורה
מאוחר ואין מוקדם אין,
enseigne le Talmud, et c’est vrai. On peut être puni pour des péchés pas encore
commis, et s’ils ne doivent pas être commis finalement, la punition elle-même
s’en trouvera annulée. Si les juifs ne torturaient pas Gaza, il n’y aurait pas
d’Auschwitz.
Gaza est une noble place malgré
la dévastation. Dans bien des pays, les enfants des dirigeants deviennent
milliardaires. La fille du président de l’Angola est la femme la plus riche
d’Afrique : elle est le seul fournisseur d’accès à la téléphonie mobile
dans ce pays exportateur de diamants. Mais il y a une autre tradition, celle
des enfants de dirigeants qui sont les premiers à aller à la guerre. C’est la
tradition de Gaza. Parmi ceux qui ont été descendus par les as de la gâchette
israéliens, il y avait trois enfants de dirigeants de Gaza.
Le fils de l’ex-premier
ministre de Gaza, Ismaël Haniyeh, Maas, s’est retrouvé parmi les blessés
graves. Ahmed al-Rantisi, fils d’Abd el Aziz al-Rantisi, fondateur du Hamas, a
été tué. Son père, qu’on appelait le lion de Palestine, avait été assassiné par
les juifs en 2004 ; un hélicoptère armé avait tiré un missile sur sa
voiture dans le centre de Gaza, le tuant lui et ses gardes-du-corps, et
blessant les passants. Et son fils vient de prendre sa suite. Izz al-Din
al-Sammak, fils de Musa al-Sammak, dirigeant du Hamas, a été tué, et il n’avait
que quatorze ans.
Au total, plus d’une centaine de
garçons et de jeunes hommes, la fleur de la Palestine, ont été moissonnés dans
ces manifestations pacifiques d’avril et mai. Un objectif de cette frénésie de
meurtre était de montrer que la résistance non-violente est futile. C’est plus
excitant de tuer un opposant armé, si on est bien mieux armé soi-même. Quand on
tue quelqu’un qui est sans armes, évidemment ce n’est pas une partie de
cricket, mais c’est le genre de considération qui n’a jamais retenu un juif.
La raison à cela réside dans le
doute sérieux sur l’humanité des non-juifs, qui se trouve installée au centre
de la Weltanschaunng religieuse juive. Un bon Israélien qui condamne les
tueries de Gaza est très probablement un végétarien qui s’oppose aussi au
meurtre des animaux. Ce genre de braves Israéliens sont souvent anti-mâles, et
préfèrent faire usage d’un nom féminin, comme l’association Zochrot
[centrée sur la compassion]. Ces gentils Israéliens sont en général anti
autochtones, et soutiennent l’immigration sans limites des Africains en
Palestine. Les gens de cette espèce ne sauraient être nombreux, et
effectivement, ils ne le sont pas.
Et quant aux autres juifs, ils
ont retenu la leçon du protagoniste de Matrix, Neo (Keanu Reeves) à qui on
avait appris à ignorer les dangers évidents, en tant que maya, un
mirage créé par la Matrix, si bien qu’il sautait du haut des gratte-ciel et
qu’il esquivait les balles. Les juifs ont apparemment une attitude comparable
dans leur rapport au réel. Un jour cela ne marchera pas, ce qui les étonnera
beaucoup, mais cette fois-ci, ça a marché.
Le transfert de l’ambassade US
avait été décrit comme la raison principale du bain de sang. Et de fait, c’est
dans la ligne de ceux qui fraternisent autour du mot d’ordre « @
Trump au trou». Cette décision qui déborde de méchanceté a fait beaucoup de
bien, car elle a ruiné la fiction soigneusement nourrie des US comme
intermédiaires honnêtes. Très peu de Palestiniens se sont émus de la décision
de Trump, quelques douzaines de gens ont manifesté contre, à Jérusalem et
ailleurs, tandis que la manifestation monstre ne s’adressait pas à Trump, comme
décrite ci-dessus. Ce n’est pas Trump qui a décrété le siège de Gaza, ce n’est
pas Trump qui a chassé les Palestiniens de chez eux, ce n’est pas Trump qui a
perpétué la Nakba, la catastrophe palestinienne. Trump a saboté les tactiques
machiavéliques du Département d’État et il a rendu la tâche bien difficile aux
faire-valoir arabes qui veulent marcher dans les pas de Washington, ce qui
n’est pas une mauvaise chose.
L’Iran
L’Iran, c’est un grand pays très
éloigné, et il n’y a pas de raison pratique pour qu’Israël se querelle avec ces
gens-là. Mais l’Iran est le dernier et le seul pays au Moyen Orient qui ne soit
pas assujetti par l’hégémonie juive. Netanyahou a fait de son mieux pour
que les US se jettent sur l’Iran avec un appât style Colin Powell. Les juifs
ont pris le pas sur Trump pour faire sortir son pays de l’accord nucléaire
signé par six puissances, et après cela, au moment le plus tendu, Israël a
bombardé des bases dites iraniennes en Syrie : et il ne s’est rien passé.
Les Iraniens, indignés et consternés, continuent d’être soumis aux lois de la
Matrix, et ils ne vont pas se mettre à sauter du haut des gratte-ciels ou à
contrattaquer, pour avoir à affronter la fureur de Trump. Car ce président pour
les juifs est un éléphant domestiqué.
Le meilleur cadeau que le
tout-Puissant ait fait aux juifs en cette saison, ce sont les boules fragiles
comme du pain azyme du président Trump. Le Peuple élu l’a pris par les pétoches
de bien des façons. Il a été surpris avec une femme de petite vertu, juste
comme le président Clinton, et il a eu raison de redouter d’avoir à
démissionner. En cet instant de gros malaise, il a décidé de se mettre à la
merci des juifs, et de faire ce qu’ils lui demandaient.
Il a déchiré l’accord nucléaire
avec l’Iran, exactement ce que lui demandait Netanyahou. Il a promis d’en
rajouter avec des sanctions contre l’Iran jusqu’à ce qu’ils se rendent et
remplacent leur régime par un autre plus amical avec l’Israël. Puis il s’est
exécuté, conformément à la promesse qu’il avait faite de déménager l’ambassade
US à Jérusalem. Grand bien lui fasse…
Je n’aimerais pas être à la place
de Trump. La façon juive d’apporter un secours à un dirigeant relève de la
torture par l’eau : le dirigeant est autorisé à survivre, mais c’est tout. La
logique juive marche comme ceci : si nous le sauvons, il va nous oublier
et négliger nos souhaits ; il vaut donc mieux le sauver, mais le laisser
patauger dans les périls. C’est ce qui est arrivé au président US. Les juifs,
et même des Israéliens, se sont stratégiquement installés entre Stormy
l’allumeuse et le Cohen de Trump ; ils tiennent les étages supérieurs du
bureau du procureur général Mueller et des positions solides au Congrès. Comme
dans un simulacre de noyade, Trump reste menacé de couler, et il est bien
obligé de satisfaire aux vœux de ses persécuteurs.
Israël va continuer à provoquer
l’Iran, en espérant déclencher une guerre américano-iranienne. Cela va de soi.
Si Trump est malin, il ne va pas frapper l’Iran. En fait, il devrait s’en
prendre à la Gestapo de Mueller. Tant que Rohani est président de l’Iran,
l’Iran ne va sans doute pas riposter aux provocations israélo-US, mais la
position de Rohani est précaire. Les Iraniens ont le sentiment que Kim le Roi
du Nord a mieux su gérer la menace américaine, et ils peuvent changer de
gouvernement et se mettre à emprunter la ligne Kim. C’est Israël qui, en tant
que base avancée de l’Empire US, peut se retrouver sous la menace.
Le meilleur, dans la politique
iranienne de Trump, c’est qu’il a brisé le lien qui semblait impossible à
rompre entre les US et l’Europe. Là où Obama cherchait à colmater les
divergences, Trump a élargi la brèche, et même les Européens dociles sont
arrivés à la conclusion qu’ils doivent être un peu plus indépendants de
Washington. Cela peut amener une déconnexion entre les banques US et
européennes, et permettre aux Européens de désobéir aux sanctions US contre
l’Iran et contre la Russie. Ce processus n’est pas près de s’achever, mais il
est en route. L’Iran, la Russie et les affaires européennes en seront les
bénéficiaires, tandis que les US se retrouveront hors-jeu.
La Turquie
La voix la plus forte pour
s’élever contre la brutalité israélienne a été celle du président de la
Turquie, Erdogan. Il a renvoyé l’ambassadeur israélien, a rappelé son propre
ambassadeur, et a organisé une rencontre entre dirigeants des États musulmans
pour se mettre d’accord sur la façon de traiter le problème israélien.
L’indépendance par rapport à Israël était la marque de fabrique d’Erdogan
depuis longtemps : il avait affronté Shimon Peres à Davos il y a des
années, et la tentative de putsch récente contre lui avait aussi un certain
soutien du côté d’Israël.
Si on est contre l’Israël, il faut
aussi être contre les US, qui sont le plus grand État juif. Cela convient à
Erdogan. C’est à cause de son animosité que pas un avion américain n’a décollé
de la base turque de l’OTAN pour bombarder la Syrie. La bataille turque contre
les séparatistes kurdes a fait échouer le projet US de rester en Syrie par tous
les moyens, et maintenant on a des indices solides pour penser que Trump tente
de fermer le robinet du financement de l’enclave rebelle dans le Nord-Ouest de
la Syrie, autour de la malheureuse Idlib. L’Israël pourrait bien se retrouver
face à une Syrie unifiée et reconstruite, perspective qui n’a rien pour lui
plaire.
La Russie
Le président russe Vladimir
Poutine aurait pu lancer un bâton dans les roues des Israéliens. Il est
lourdement investi en Syrie, il a besoin des troupes iraniennes là-bas, parce
que sans elles, il faudrait qu’il envoie l’infanterie russe pour déloger les
rebelles islamistes des ruines des villes syriennes. Il avait été humilié par
les US lorsqu’ils avaient attaqué des bases syriennes et des villes alors que
les Russes étaient à leurs côtés. Son chef de cabinet avait annoncé que la
Syrie aurait ses S-300, après quoi il a maudit les transgresseurs israéliens et
américains.
Les Israéliens ont reçu la menace
sans sourciller. Le ministre israélien de la défense Avigdor Lieberman a
annoncé que les Israéliens dégageraient les S-300 (et jusqu’aux S-700, a-t-il
ajouté) s’ils les trouvaient sur leur chemin. Et Netanyahou a fait un geste
politique fort : il s’est envolé vers Moscou et a passé toute la journée
du 9 mai avec le président russe.
Le 9 mai, c’est le Jour de la
Victoire des Russes ; c’est devenu le jour férié le plus important et le
mieux observé sous Poutine, tandis que les vieilles fêtes soviétiques se
voyaient abandonnées au profit de la mise en place des nouvelles.
Le choix de ce jour férié n’était
pas naturel : la guerre est un évènement lointain pour une grande majorité
de Russes. Leurs alliés dans la guerre sont leurs adversaires à présent, les US
comme la Grande Bretagne. La Seconde Guerre mondiale a été privatisée par les
juifs, au moins dans l’opinion publique occidentale. Pour les Occidentaux,
c’était une guerre pour les juifs et contre les ennemis des juifs. Il y a peu
de références à la guerre où l’on ne retrouve pas une mention de l’Holocauste.
Conscients de ces déficiences dans le récit dominant, les dirigeants
soviétiques ne faisaient pas beaucoup de tapage autour du Jour de la Victoire.
Poutine avait besoin d’un jour
férié pour unir le peuple, dans sa construction de la nation, pour coopter la
majorité prosoviétique sans faire des groupes anti-soviétiques des
antagonistes. Il avait choisi le Jour de la Victoire pour en faire un grand
évènement, malgré ce qui pouvait clocher.
L’arrivée de Benjamin Netanyahou
ce jour-là tombait bien, un vrai cadeau du Ciel, pour Poutine. Il tenait
là l’homme qui allait pouvoir interpeller le Sénat US, savoir s’y prendre avec
le président US, il arrivait, en chair et en os, Monsieur Juiverie mondiale
personnifiée, pour venir appuyer le récit officiel russe sur l’histoire. Bibi a
agrafé son ruban de Saint Georges orange et noir, l’insigne des patriotes
russes et des loyalistes dévoués à Poutine, il a pris une affiche avec le
portrait d’un héros de guerre (juif) et a marché aux côtés de Poutine lors de
la parade du Régiment Immortel. Poutine, reconnaissant, a reconnu l’Holocauste
et a fait une déclaration d’amitié avec le peuple juif.
Netanyahou a payé son hôte en
retour avec un tir de missile sur la Syrie, presque aussitôt. C’est un procédé
typiquement israélien : lors de chaque rencontre au sommet avec les
Russes, bombarder ses alliés afin qu’ils sachent bien à qui ils ont affaire.
Ils ont bombardé la Syrie au moment où le jet du ministre de la Défense russe,
Shoygu, était encore en plein ciel, entre Moscou et Tel-Aviv où il se rendait.
Poutine a avalé la
couleuvre, et a promis de se retenir de fournir des S-300 à la Syrie, malgré
les paroles de son chef de cabinet. Peu après, Israël attaquait la Syrie en
force ; selon Israël, ils s’en prenaient à des bases iraniennes ;
selon les Iraniens, il n’y avait rien de tel, il n’y a aucune base iranienne ni
troupes iraniennes là-bas. Quoi qu’il en soit, cette agression israélienne est
restée sans réponse.
Depuis ce néfaste 9 mai, les
médias russes traitent Israël avec une grande prudence. Même le massacre de
Gaza n’a pas été l’occasion de beaucoup de condamnations dans les médias
russes, quoique le ministère des Affaires étrangères russes ait condamné cet
acte brutal. L’agence officielle d’État RIA a témoigné que les soldats
israéliens avaient tiré sur des « individus particulièrement
agressifs ». La deuxième agence de presse, TASS, a réduit au minimum ses
rapports sur le massacre.
Les Russes au pouvoir n’aiment
pas beaucoup l’Iran et les Iraniens, m’a dit un ami iranien. Alors que l’Iran
aimerait acheter tout ce que les Russes cherchent à vendre, les Russes traînent
des pieds. Le volume du commerce entre la Russie et l’Iran est du même ordre de
grandeur que le commerce entre la Russie et le chétif Israël, soit moins de
deux milliards de dollars par an. Israël a énormément de soutiens parmi les
élites russes, les Russes vont visiter Israël par milliers, tandis que l’Iran
est un partenaire non désiré.
Bref, les juifs ont surmonté
leurs problèmes à la mi-mai 2018, et se sont fait reconnaître comme entité
politique de poids à l’échelle de la planète Terre, au même niveau que les deux
superpuissances, et par leur capacité de contrôle mental sur des milliards de
gens. Le massacre de Gaza a fourni la preuve qu’ils peuvent tuer en toute
impunité. Et pourtant, jusqu’à maintenant, les juifs ont toujours dépassé les
bornes et attiré des calamités sur eux. Aucune raison de douter que cela
n’arrive cette fois aussi. Nous allons y revenir, à propos de l’assaut juif contre
la Pologne et en matière d’esthétique européenne, dès le prochain article.
Merci.bel article.
RépondreSupprimerExcellent article merci paix sur vous.
RépondreSupprimerC'est motivant, merci à vous ! :-)
RépondreSupprimerOui, le judaïsme et le sionisme, peu peu s'entremêlent de façon dangereuse pour les pratiquants de cette religion (je dis cela, malgré le massacre de gaza, car, la "suite", sous forme de retour de boomerang, en proportion de la "force d'envoi", semble inéluctable).
RépondreSupprimerMême si je suis d'accord sur le fait que les événements existent dans un espace-temps, différent de celui que l'on perçoit, j'ai bien peur que la colère divine envers son peuple élu, ne fasse pas partie du passé sur notre échelle "espace-temps" à nous.
La vidéo que fit Rorschach (qui va dans le sens des visions de Nostradamus et d'autres certainement), décrit parfaitement ce qui commence à devenir de plus en plus "évident" : tous les pays (y compris l'occident qui se tait, mais n'en pense pas moins) finiront par s'allier pour mettre fin à cette "folie", mais ce seront les représentants du courant religieux entier qui "récolteront" la pluie de feu, "semée" par des non religieux (ou adeptes du culte d'une entité toute autre que Dieu).
Depuis le temps, ils devraient avoir appris qu'ils ne peuvent rien faire de "tordu" sans que ça leur retombe dessus.
Si j'étais eux, je m'inquièterais plutôt pour tous ces "cadeaux" soudain (tout marche trop comme sur des roulettes, pour eux, alors qu'ils multiplient les actes de cruauté inacceptables), qui en plus, ne sont pas du tout mérités.
Je confirme tres bel article, et très belle conclusion qui m'a fait penser a une sourate du coran.
RépondreSupprimerSourate 17 verset 4-5
Nous avions décrété pour les Enfants d’Israël, (et annoncé) dans le Livre: «Par deux fois vous sèmerez la corruption sur terre et vous allez transgresser d’une façon excessive».
Lorsque vint l’accomplissement de la première de ces deux [prédictions,] Nous envoyâmes contre vous certains de Nos serviteurs doués d’une force terrible, qui pénétrèrent à l’intérieur des demeures. Et la prédiction fut accomplie.
J'ai trouvé aussi.... et merci pour la sourate ! :-)
SupprimerPar contre, je recherche dans le Coran une Sourate dans laquelle il me semblait avoir compris que Dieu comblerait de bienfaits ici bas certains pour les égarer davantage mais je ne la retrouve plus... :-/
C'était en réponse à Lion sur sa dernière phrase justement... :-)