lundi 27 mars 2017

René Guénon - Distinction fondamentale du « Soi » et du « moi »



Voici un texte que j'ai découvert il y a peu et qui m'a permis d'approfondir ma réflexion. 
Je n'ai pas la prétention d'en avoir compris toute la richesse et les implications mais par rapport à certains commentaires que je lis parfois, il permet d'éviter quelques écueils. Il ne suffit pas en effet d'être animé de bonnes intentions pour éviter les pièges inhérents à notre époque ; en revenir encore et toujours à juger les desseins de Dieu à travers nos perceptions humaines ne peut que nous pousser directement dans les bras du borgne...
Bonne lecture et que Dieu guide chacun de nous... 


"Pour bien comprendre la doctrine du Vêdânta en ce qui concerne l’être humain, il importe de poser tout d’abord, aussi nettement que possible, la distinction fondamentale du « Soi », qui est le principe même de l’être, d’avec le « moi » individuel....
Au lieu des termes « Soi » et « moi », on peut aussi employer ceux de « personnalité » et « d’individualité », avec une réserve cependant, car le « Soi », comme nous l’expliquerons un peu plus loin, peut être encore quelque chose de plus que la personnalité. Les théosophistes, qui semblent avoir pris plaisir à embrouiller leur terminologie, prennent la personnalité et l’individualité dans un sens qui est exactement inverse de celui où elles doivent être entendues correctement : c’est la première qu’ils identifient au « moi », et la seconde au « Soi ». Avant eux, au contraire, et en Occident même, toutes les fois qu’une distinction quelconque a été faite entre ces deux termes, la personnalité a toujours été regardée comme supérieure à l’individualité, et c’est pourquoi nous disons que c’est là leur rapport normal, qu’il y a tout avantage à maintenir. […]
En tout cas, la personnalité, entendue métaphysiquement, n’a rien de commun avec ce que les philosophes modernes appellent si souvent la « personne humaine », qui n’est en réalité rien d’autre que l’individualité pure et simple ; du reste, c’est celle-ci seule, et non la personnalité, qui peut être dite proprement humaine. D’une façon générale, il semble que les Occidentaux, même quand ils veulent aller plus loin dans leurs conceptions que ne le font la plupart d’entre eux, prennent pour la personnalité ce qui n’est véritablement que la partie supérieure de l’individualité, ou une simple extension de celle-ci (1) ; dans ces conditions, tout ce qui est de l’ordre métaphysique pur reste forcément en dehors de leur compréhension.



Le « Soi » est le principe transcendant et permanent dont l’être manifesté, l’être humain par exemple, n’est qu’une modification transitoire et contingente, modification qui ne saurait d’ailleurs aucunement affecter le principe, ainsi que nous l’expliquerons plus amplement par la suite. Le «Soi», en tant que tel n’est jamais individualisé et ne peut pas l’être, car, devant être toujours envisagé sous l’aspect de l’éternité et de l’immutabilité qui sont les attributs nécessaires de l’Être pur, il n’est évidemment susceptible d’aucune particularisation, qui le ferait être « autre que soi-même ».
Immuable en sa nature propre, il développe seulement les possibilités indéfinies qu’il comporte en soi-même, par le passage relatif de la puissance à l’acte à travers une indéfinité de degrés, et cela sans que sa permanence essentielle en soit affectée, précisément parce que ce passage n’est que relatif, et parce que ce développement n’en est un, à vrai dire, qu’autant qu’on l’envisage du côté de la manifestation, en dehors de laquelle il ne peut être question de succession quelconque, mais seulement d’une parfaite simultanéité, de sorte que cela même qui est virtuel sous un certain rapport ne s’en trouve pas moins réalisé dans l’« éternel présent ». […]

Le « Soi », même pour un être quelconque, est identique en réalité à Âtmâ, puisqu’il est essentiellement au delà de toute distinction et de toute particularisation ; et c’est pourquoi, en sanskrit, le même mot âtman, aux cas autres que le nominatif, tient lieu du pronom réfléchi « soi-même ». Le « Soi » n’est donc point vraiment distinct d’Âtmâ, si ce n’est lorsqu’on l’envisage particulièrement et « distinctivement » par rapport à un être, et même, plus précisément, par rapport à un certain état défini de cet être, tel que l’état humain, et, seulement en tant qu’on le considère sous ce point de vue spécialisé et restreint. Dans ce cas, d’ailleurs, ce n’est pas que le « Soi » devienne effectivement distinct d’Âtmâ en quelque manière, car il ne peut être « autre que soi-même », comme nous le disions plus haut, il ne saurait évidemment être affecté par le point de vue dont on l’envisage, non plus que par aucune autre contingence. Ce qu’il faut dire, c’est que, dans la mesure même où l’on fait cette distinction, on s’écarte de la considération directe du « Soi » pour ne plus considérer véritablement que son reflet dans l’individualité humaine, ou dans tout autre état de l’être, car il va sans dire que, vis-à-vis du « Soi », tous les états de manifestation sont rigoureusement équivalents et peuvent être envisagés semblablement ; mais présentement, c’est l’individualité humaine qui nous concerne d’une façon plus particulière. Ce reflet dont nous parlons détermine ce qu’on peut appeler le centre de cette individualité ; mais, si on l’isole de son principe, c’est-à-dire du « Soi » lui-même, il n’a qu’une existence purement illusoire, car c’est du principe qu’il tire toute sa réalité, et il ne possède effectivement cette réalité que par participation à la nature du « Soi », c’est-à-dire en tant qu’il s’identifie à lui par universalisation.
La personnalité, insistons-y encore, est essentiellement de l’ordre des principes au sens le plus strict de ce mot, c’est-à-dire de l’ordre universel ; elle ne peut donc être envisagée qu’au point de vue de la métaphysique pure, qui a précisément pour domaine l’Universel. Les « pseudo-métaphysiciens » de l’Occident ont pour habitude de confondre avec l’Universel des choses qui, en réalité, appartiennent à l’ordre individuel ; ou plutôt, comme ils ne conçoivent aucunement l’Universel, ce à quoi ils appliquent abusivement ce nom est d’ordinaire le général, qui n’est proprement qu’une simple extension de l’individuel.
Certains poussent la confusion encore plus loin : les philosophes « empiristes », qui ne peuvent pas même concevoir le général, l’assimilent au collectif, qui n’est véritablement que du particulier ; et, par ces dégradations successives, on en arrive finalement à rabaisser toutes choses au niveau de la connaissance sensible, que beaucoup considèrent en effet comme la seule possible, parce que leur horizon mental ne s’étend pas au delà de ce domaine et qu’ils voudraient imposer à tous les limitations qui ne résultent que de leur propre incapacité, soit naturelle, soit acquise par une éducation spéciale. Pour prévenir toute méprise du genre de celles que nous venons de signaler, nous donnerons ici, une fois pour toutes, le tableau suivant, qui précise les distinctions essentielles à cet égard, et auquel nous prierons nos lecteurs de se reporter en toute occasion où ce sera nécessaire, afin d’éviter des redites par trop fastidieuses :

Nous dirons donc que l’être humain, envisagé dans son intégralité, comporte un certain ensemble de possibilités qui constituent sa modalité corporelle ou grossière, plus une multitude d’autres possibilités qui, s’étendant en divers sens au delà de celle-ci, constituent ses modalités subtiles ; mais toutes ces possibilités réunies ne représentent pourtant qu’un seul et même degré de l’Existence universelle. Il résulte de là que l’individualité humaine est à la fois beaucoup plus et beaucoup moins que ne le croient d’ordinaire les Occidentaux : beaucoup plus, parce qu’ils n’en connaissent guère que la modalité corporelle, qui n’est qu’une portion infime de ses possibilités ; mais aussi beaucoup moins, parce que cette individualité, loin d’être réellement l’être total, n’est qu’un état de cet être, parmi une indéfinité d’autres états, dont la somme elle-même n’est encore rien au regard de la personnalité, qui seule est l’être véritable, parce qu’elle seule est son état permanent et inconditionné, et qu’il n’y a que lui qui puisse être considéré comme absolument réel.
Tout le reste, sans doute, est réel aussi, mais seulement d’une façon relative, en raison de sa dépendance à l’égard du principe et en tant qu’il en reflète quelque chose, comme l’image réfléchie dans un miroir tire toute sa réalité de l’objet sans lequel elle n’aurait aucune existence ; mais cette moindre réalité, qui n’est que participée, est illusoire par rapport à la réalité suprême, comme la même image est aussi illusoire par rapport à l’objet ; et, si l’on prétendait l’isoler du principe, cette illusion deviendrait irréalité pure et simple. On comprend par là que l’existence, c’est-à-dire l’être conditionné et manifesté, soit à la fois réelle en un certain sens et illusoire en un autre sens ; et c’est un des points essentiels que n’ont jamais compris les Occidentaux qui ont outrageusement déformé le Vêdânta par leurs interprétations erronées et pleines de préjugés."
 (1) M. Léon Daudet, dans quelques-uns de ses ouvrages (L’Hérédo et Le Monde des images), a distingué dans l’être humain ce qu’il appelle « Soi » et « moi » ; mais l’un et l’autre, pour nous, font également partie de l’individualité, et tout cela est du ressort de la psychologie qui, par contre, ne peut aucunement atteindre la personnalité, cette distinction indique cependant une sorte de pressentiment qui est très digne de remarque chez un auteur qui n’a point la prétention d’être métaphysicien.

[René Guénon, L’Homme et son devenir selon le Vêdânta, Chap. II - Distinction fondamentale du « Soi » et du « moi ».]

Texte en entier : ICI 


14 commentaires:

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    1. @Spoutnik : Attention, moi je n'en suis qu'aux balbutiements concernant René Guénon, je ne peux pas soutenir un débat trop pointu encore ! :-)

      Ce que j'ai compris pour le moment, c'est que Tradition et monde moderne étaient quasiment irréconciliables de nos jours, à fortiori dans notre monde occidental... Il n'y a en effet qu'une métaphysique, mais par conte, des adaptations ont été faites (ce qui ne change en rien le fond).

      C'est bien ce qui m'agace chez certains. Le fait de vouloir expliquer la science sacrée en partant de la science moderne (je crois que RG dit "profane"). Ce qui est complètement aberrant !
      En tant que "participant à l'ère du Kali Yuga" on peut être sûr que notre approche est complètement faussée et inversée.

      Je ne parle pas pour vous, mais quand j'en vois certains se permettre de juger des desseins de Dieu du haut de leur approche "moderne", je suis vraiment en colère !

      Ceci dit, le fait de lire Guénon ne doit pas nous inciter non plus à nous croire au-dessus de la "masse"... C'est le risque que l'on court en ayant l'impression d'avoir ouvert les yeux et en voulant forcer les autres à en faire autant. Je pense être moi-même très apte à ce genre de déviance... :-/

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    3. @Spoutnik : Non certes pas ! Ce n'est pas ce que je voulais dire en tous cas.

      Les humains ne sont pas égaux dans leur capacité à pouvoir appréhender certaines notions.
      Pour autant, ceux que Ror nomme les sapiens, ne sont en aucun cas inférieurs aux adamiques. Ils SONT tels qu'ils doivent être. D'ailleurs, ce sont des adamiques qui s'affairent à préparer la venue de l'AC.
      Un être simple et bon vaudra toujours mieux et finira avec une "meilleure part" qu'un érudit sans morale qui perverti les connaissances acquises dans le but de dominer.

      Je ne dis pas que tout est acceptable ou qu'il y a un fond de vérité dans tous avis. Toutes les opinions ne se valent pas en effet, et ici même, je ne tolère pas certaines déviances.
      Je dis que les chemins sont variés vers UNE vérité et que réduire notre Salut éventuel à des connaissances livresques et/ou mal assimilées est aussi une voie directe vers le démon.

      Il faut prévenir, alerter, tenter de réveiller... mais au grand jamais, il ne faut se croire soi-même "sauvé".

      Il n'y a sans doute aucun "Pur" parmi nous (je parle de ce blog et de chez Ror) car je crois que cette "catégorie" ne perdrait pas son temps à convaincre les autres.
      Ils sont au-delà de ça et dans une telle acceptation/compréhension qu'ils savent à quel point cela est inutile.

      Donc si nous sommes là à discuter, c'est que ni vous ni moi n'avons atteint un tel degrés et notre "égo" est encore loin d'être mort... ;-)

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  2. Excellent article. si je peux partager quelques réflexions personnelles : R.Guenon était rattaché à la doctrine de l'Advaita-Vedanta (le principe de Non-dualité) dont l'un des grands principes rapporté par "Adi Shankara" et que je trouve important pour comprendre ou en tous les cas pour compléter ce que Guenon développe ici est le suivant: (j'abrège fortement en essayant d'être claire)
    Brahman crée le monde et prévoit "Maya". Maya est l'illusion de la réalité (elle est en nous en quelque sorte comme un voile qui nous empêche de voir LA vraie réalité qui ne peut être que Brahma car lui seul est réel). Ishvara est l'équivalent de "seigneur suprême", c'est le qualificatif prévu pour les êtres incarnés conditionnés que nous sommes et à cause de Maya qui nous empêche de connaître Brahman, en somme "Ishvara" n'est Que le reflet de Brahman.
    Atma est l'âme universel (c'est le Soi), indivisible. Jivatman est l'âme individualisée qui n'est que le reflet de "Atman", toujours à cause de cette Maya(l'illusion). "Jîv" pour : être incarné.
    car qui dit reflet, dit relativité. dans tout ça seul Brahman est absolu et donc REEL.
    donc quand nous adorons Dieu, Allah...à cause de notre condition d'être incarné et à cause de Maya l'illusion, nous ne faisons qu'adorer un de ses multiples aspects/attributs/qualités/caractéristiques (Ishvara), ce qui est déjà pas mal.
    pour finir je transmets ce documentaire que j'ai trouvé intéressant sur l'état "Samadhi", un état d'éveil spirituel au-delà de tout conditionnement:
    https://www.youtube.com/watch?v=Bw9zSMsKcwk
    désolée pour cette escapade
    HAL.

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    1. Contente de te voir par ici, Hal ! :-)

      Je maîtrise pas toutes les notions que tu abordes ! :-/

      Je ne connais pas le lien avec "Maya"...
      Je sais juste que Jivatma était la notion reliée à la manifestation humain, une sorte "d'application" à notre état corporel de Atma.

      Mais je ne sais pas si on peut parler de reflet ou de relativité...?
      Je crois Jivatma est tout autant réel que Atma sauf que l'un est dans la manifestation de notre état, l'autre dans le principe...

      C'est bien, tu me pousses à approfondir ma réflexion plutôt que de rester à la surface... ;-)

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    2. Ligea A
      pour le concept de Maya l'illusion , il y a "l'allégorie de la caverne de Platon" qui peut te donner un petit aperçu, il y a une symbolique dedans. il me semble que R.Guenon en parle dans un de ses livres, je ne sais pas lequel.
      ce concept a été apporté par Adi Shankara et déjà à l'époque ça avait suscité des critiques et a été mal compris.
      Jivatman est réel mais à notre niveau seulement , au niveau transcendantal c'est seulement Atman qui est réel, ce qui n'est pas en contradiction avec ce que tu dis.
      Hal.

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    3. @Halima : Je vais trouver le temps de lire ça, j'en ai une vague notion mais je ne m'y étais pas encore arrêté sérieusement... Merci !

      Oui je crois qu'on dit un peu la même chose finalement... ;-)

      C'est vraiment difficile de se comprendre car les mots ne veulent plus dire la même chose suivant la personne à laquelle on s'adresse et son "niveau" (sans jugement de valeur !)... :-)

      Et j'ai compris aussi récemment que les mots ne signifiaient pas non plus la même chose suivant la manifestation de l'être à laquelle on se réfère, tout en restant obligatoirement compatibles avec le Principe.

      Ce qu'il est envisageable de dire dans la manifestation d'un état corporel peut s’avérer faux (illusoire en tous cas) dans la réalité absolue... C'est par exemple ce que tu dis par rapport à Atma et Jivatma et que je crois avoir finalement compris... :-)

      Tu dois connaître sans doute mais pour ceux que cela intéresse, voici un lien qui m'a aidé (merci à qui de droit...^^) :
      http://esprit-universel.over-blog.com/article-rene-guenon-l-esprit-est-il-dans-le-corps-ou-le-corps-dans-l-esprit-106529833.html

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    1. @Spoutnik : merci pour votre commentaire...
      Cependant, au niveau de la pratique du yoga, je ne me compte pas m'y aventurer ! Cela relève pour moi du même niveau que ceux qui s'adonnent à l'alchimie, à l'astrologie (spiritisme ou autres arts divinatoires), au chamanisme et tant d'autres sciences, en "version moderne" mais qui ne font que reproduire des reliquats de sciences anciennes perdues depuis longtemps.

      Toutes ces pratiques réservées à la base aux initiés, tendent à reproduire des gestes et des actions qui sont vidés de tous sens car ils n'ont plus le raccordement au sens profond et initial de ces sciences sacrées.

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  4. Je ne vais pas discourir sur les écrits de Guénon ou bien d'autres très intéressant (actuellement sur "kali yuga" de joel Labruyère que je recommande cependant)mais simplement d'expérience.
    Il m'est arrivé d'avoir pu détacher ma conscience de mon corps et de voir "d'à coté" tout le capharnaum (indépendant apparemment)que constitue ce que l'on peut appeler le petit soi(individualité chez RG)que nous nourrissont et polluont continuellement par nos pensées diverses et varieés.Tout ça pour dire qu'il m'est plus simple de comprendre ce que dit RG sur ce point;ce qui me permet de confirmer ce genre d'infos.J'ajouterai que je n'était pas prêt pour cet expérience et quand j'ai tenté de le reproduire,ce fameux "dragon,gardien,du seuil" m'as renvoyé dans mes vingt-deux avec une peur bleue...

    ps:
    Ligeia A
    Je me suis régalé avec Maków et te recommande vraiment Labruyere qui apporte un sérieux plus.
    aurait tu un lien pour les deux suites à "illuminatti"?

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  5. @Zul69 : Tu as de l'avance sur moi, j'accumule les livres à lire ! René Guénon occupe actuellement tout mon temps et toute la capacité de mon cerveau ! ;-)

    Labruyère, je ne connais que ce que j'ai pu en lire chez Ror...

    Pas trouvé de lien sur les deux autres tomes de Makow par contre.... :-/

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  6. Comme disait Elfie,RG c'est très bien mais très intellectuel...Et j'avoue que c'est lourd meme pour celui ayant des connaissances ésotériques.C'est pourquoi je te conseil vraiment Labruyére à nouveau.Et lache pas "le" Maków,il est vraiment excellent.

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  7. Avis aux amateurs : Il est inutile de supprimer les commentaires comme vient de le faire si élégamment Spoutnik... En tant qu'administratrice du blog, je garde toujours une copie et je la publierai si l'envie m'en prend.

    @zul69: don't worry, je les garde juste en attente... ;-)



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