dimanche 19 août 2018

La responsabilité de l’Eglise catholique (fin)


Michel Vâlsan - La fonction de René Guénon et le sort de l’Occident (III et fin).

Suite du texte magistral de Michel Vâlsan sur le sort de l’Occident...




Partie I et II : ICI et LA

Sources :


Certaines possibilités initiatiques latentes du Catholicisme dont on pouvait espérer le réveil, n’ont pas eu de suite : il s’agit de ce que Guénon, qui en avait connaissance depuis longtemps, désignait plus tard dans ses Aperçus sur l’Initiation par l’expression de « survivance possible de quelques groupements d’hermétisme chrétien du moyen âge » (op. cit., p. 40, note 1). Or tant que les choses resteront ainsi, aussi bien dans l’ordre doctrinal que dans l’ordre effectif, et qu’un espoir de redressement subsisterait, il sera légitime d’accorder une importance aux conditions générales intellectuelles dont dépend dans quelque mesure la réalisation de ce redressement.

Par contre, si cet espoir n’existait plus, ou s’il se trouvait réduit à peu de chose, et si les perspectives les moins favorables de la « seconde hypothèse » que nous avons examinée précédemment semblent devoir être considérées comme probables pour l’ensemble occidental, il y aurait, d’autant plus, intérêt à souligner le caractère représentatif général de ces manifestations spéciales de l’esprit moderne et anti-traditionnel, pour qu’une certaine clarté en résulte.
Une telle clarté produira vraisemblablement beaucoup de désillusion d’un côté, mais elle permettra aussi de simplifier les efforts et l’orientation possible. D’autre part, on ne demanderait pas tant aux représentants de l’Eglise de se prononcer sur des questions qui sont en dehors de leur attribut normal ; ce serait déjà beaucoup, dans les conditions actuelles, s’ils exerçaient ces attributs à l’égard de la mentalité moderniste dont les méfaits sont d’ordre général et vont ainsi contre les intérêts même d’ordre purement religieux de l’Eglise.
Si, à part cela, parmi les membres de la hiérarchie catholique, il s’en trouvait dont les capacités et les convictions dépassent l’ordre religieux, et nous ne voyons pas pourquoi il n’en serait pas quelquefois ainsi, nous croyons qu’ils sauraient bien affirmer leur présence et leur point de vue quant à l’orientation spirituelle nécessaire, car une réserve excessive de leur part se tournerait contre le droit et même le devoir qu’ils ont de vivre dans une communauté spirituelle où la direction appartienne, non pas à la mentalité moderne la plus désolante, ni aux superstitions les plus grossières, mais à l’Esprit de Vérité et à la sainteté intellectuelle.

Mais René Guénon a averti que, malgré tout, certains événements pourraient amener bientôt l’Eglise catholique (et nous ajoutons également les autres églises), à considérer d’une façon très spéciale cette question de position traditionnelle de la Chrétienté et aussi les rapports avec les forces spirituelles de l’Orient dans lesquelles elle pourra même voir, à un certain moment, un dernier appui pour son existence mise en danger.
C’est là le point particulier que nous avions réservé précédemment et qu’on comprendra mieux maintenant après l’examen sommaire que nous venons de faire. C’est en 1927, dans La Crise du Monde Moderne, qu’il fut formulé.

Parlant de l’intérêt que l’Eglise aurait à devancer le mouvement qui normalement devrait aboutir à la reconstitution d’une élite intellectuelle, « plutôt que de le laisser s’accomplir sans elle et d’être contrainte de le suivre tardivement pour maintenir une influence qui menacerait de lui échapper », René Guénon ajoutait :

 « Il n’est pas nécessaire de se placer à un point de vue très élevé et difficilement accessible pour comprendre que, en somme c’est elle (l’Eglise) qui aurait les plus grands avantages à retirer d’une attitude qui, d’ailleurs, bien loin d’exiger de sa part la moindre compromission d’ordre doctrinal, aurait au contraire pour résultat de se débarrasser de toute infiltration de l’esprit moderne, et par laquelle, au surplus, rien ne serait modifié extérieurement.
Il serait quelque peu paradoxal de voir le Catholicisme intégral se réaliser sans le concours de l’Eglise catholique, qui se trouverait peut-être alors dans la singulière obligation d’accepter d’être défendue contre des assauts plus terribles que ceux qu’elle a jamais subis, par des hommes que ses dirigeants, ou du moins ceux qu’ils laissent parler en leur nom, auraient d’abord cherché à déconsidérer en jetant sur eux la suspicion la plus mal fondée ; et, pour notre part, nous regretterions qu’il en fût ainsi; mais si l’on ne veut pas que les choses en viennent à ce point, il est grand temps, pour ceux à qui leur situation confère les plus graves responsabilités, d’agir en pleine connaissance de cause et de ne plus permettre que des tentatives qui peuvent avoir des conséquences de la plus haute importance risquent de se trouver arrêtées par l’incompréhension ou la malveillance de quelques individualités plus ou moins subalternes, ce qui s’est vu déjà, et ce qui montre encore une fois de plus à quel point le désordre règne partout aujourd’hui.
Nous prévoyons bien qu’on ne nous saura nul gré de ces avertissements, que nous donnons en toute indépendance et d’une façon entièrement désintéressée... (...)» (op. cit., pp. 131-132).

Il apparaît maintenant que ces avertissements n’ont servi à rien, car les choses ont continué dans le même esprit, et d’ailleurs, c’est surtout après cette date que se consolida et s’étendit cette position « anti-orientale » et bien moderniste dont nous parlions. Le développement des affaires occidentales a aggravé encore la position de l’Eglise ; l’inquiétude des dangers prochains grandit. En principe, il lui était offert le secours d’une solidarité spirituelle avec tout ce qui est traditionnel dans le monde, avec l’Orient véritable, car la menace présente pèse sur tout ce qui reste attaché aux vérités saintes et à un ordre normal, bien qu’elle pèse plus particulièrement sur ce qui subsiste encore de la forme traditionnelle de l’Occident.
L’Eglise aurait pu avoir entre elle et l’Orient le trait d’union de cette élite intellectuelle propre dont elle aurait dû favoriser la formation si ses dirigeants avaient bien compris quel était le vrai intérêt de l’Eglise. Elle n’a, entre elle et l’Orient, que ce barrage d’incompréhension et d’hostilité tantôt ouverte tantôt dissimulée, que constitue cette position anti-orientale qui l’isole avec ses propres dangers, et qui est l’œuvre d’une sorte de « contre-élite ».
Elle aurait disposé, pour se faire comprendre, du langage approprié d’un intermédiaire intellectuel consacré, dans lequel les véritables élites traditionnelles et les forces spirituelles seraient reconnues sans contradiction et se seraient conciliées sans abdication, car l’enseignement exprimé par René Guénon est en même temps une lumière intellectuelle et une force coordinatrice.
Elle n’a maintenant que des interprètes ignorants et incertains, dans la parole desquels les véritables Orientaux n’auront aucune confiance et qui ne sauraient exprimer aucune vérité reconnaissable ; de toutes façons, ceux-là n’atteindront jamais les véritables représentants de l’Orient traditionnel qui resteront hors de leurs démarches ; de tels interprètes s’entendraient plus facilement avec ceux qui leur ressemblent dans le monde oriental actuel, c’est-à-dire avec les Orientaux occidentalisés et modernistes qui sont, contre leur propre civilisation, des alliés de l’Occident moderne ; mais ces derniers n’auront aucune qualité pour intervenir dans l’ordre profond des choses qui nous intéresse ici, car ils seront eux-mêmes exclus de tout rôle représentatif, même pas dans l’ordre le plus extérieur, quand s’effectuera le rétablissement des civilisations orientales elles-mêmes sur leurs propres bases traditionnelles. Et lorsqu’on s’apercevra ainsi de l’inanité de la politique suivie jusque-là, il sera peut-être trop tard pour « en venir à ce par quoi on aurait dû normalement commencer, c’est-à-dire à envisager l’accord sur les principes ».
Cet accord-là pourrait se faire du coté de l’Occident par une élite qui aura été obligée de se constituer en dehors du cadre de l’Eglise.
En effet, René Guénon a envisagé dès le début, ainsi que nous le rappelions plus haut, l’éventualité que cette constitution se fit en dehors de tout support offert par une organisation existante, et en dehors de tout milieu défini. (...)

Mais dans ce cas, l’élite ayant à compter seulement « sur l’effort de ceux qui seraient qualifiés par leur capacité intellectuelle, et aussi bien entendu, sur l’appui de l’Orient, son travail en serait rendu plus difficile et son action ne pourrait s’exercer qu’à plus longue échéance puisqu’elle aurait a créer elle-même tous les instruments » (La Crise du Monde moderne, pp. 130-131). Sur la façon dont pouvait se faire une telle constitution, Guénon n’a jamais donné beaucoup de précisions. (...)
Mais, on peut se demander, que peut signifier exactement une telle constitution ?
Cette question se pose même sous la forme d’une certaine difficulté : étant donné, d’une part, que, selon les précisions de Guénon, par « constitution de l’élite » il faut comprendre, non pas une simple formation doctrinale, mais une réalisation effective dans l’ordre de la connaissance initiatique et métaphysique, et étant entendu, d’autre part, que toute réalisation de ce genre implique une initiation et la pratique de certains moyens qui doivent avoir une origine traditionnelle, comment peut-on concevoir qu’une élite se constitue effectivement, sous tous les rapports, sans qu’elle prenne son point d’appui dans une organisation existante ?
Pour répondre à cette question nous dirons, tout d’abord, que pour nous, indubitablement, tout le travail effectif devait commencer par une initiation et par des moyens appropriés.
Mais y a-t-il vraiment quelque autre possibilité initiatique en dehors des deux précédemment mentionnées ?

Nous répondrons : oui.
Il reste encore la possibilité qu’une initiation proprement occidentale, mais n’existant plus en Occident, se réactualise dans un milieu intellectuel propice, avec des moyens appropriés. Quelle serait cette initiation, et où se trouverait-elle ?

Ce ne pourrait être que l’ancienne initiation régulière et effective de l’Occident traditionnel retirée depuis longtemps, là où se retire toute initiation qui n’a plus la possibilité de se maintenir dans son milieu normal, lorsque les conditions cycliques lui sont défavorables. Ajoutons encore, pour mieux rendre compte de l’état spécial de l’Occident, qu’une telle retraite, quand elle concerne la forme initiatique fondamentale d’une tradition, coïncide avec la retraite du centre spirituel de cette tradition, et se fait vers le point d’origine de tout centre d’une tradition particulière, c’est-à-dire, vers le centre spirituel suprême, où elle reste alors à l’état latent et d’où elle peut se remanifester quelquefois quand les conditions cycliques le lui permettent.
Ces remanifestations sont facilitées, dans une certaine mesure, par la présence, dans le milieu traditionnel abandonné d’organisations initiatiques d’importance secondaire qui ont surtout le rôle de maintenir une continuité de la transmission initiatique, et relier, de loin, leurs membres, sans même qu’ils en aient conscience, à l’influence du centre retiré. C’est pour cela, d’ailleurs, que la première méthode à envisager pour la constitution de l’élite occidentale, était celle qui prenait un point d’appui dans une organisation existante.

Mais quand, pour diverses raisons, une réactualisation n’est plus possible dans le cadre des organisations existantes, alors que des conditions essentielles se trouvent remplies dans un milieu non défini, une remanifestation peut se produire, à l’égard de ce dernier ou de certaines individualités « qualifiées », et alors l’initiation nécessaire et les moyens correspondants peuvent réapparaître. Toutefois, dans ce cas, l’initiation et les moyens du travail de réalisation présenteraient des modalités relativement nouvelles, liées plus spécialement aux qualifications du milieu de réactualisation ; c’est d’ailleurs, à travers ces qualifications, et à leur mesure, que seraient élaborés les instruments de travail qui apparaîtraient ainsi successivement, comme une sorte de création due à l’élite elle-même, selon les opportunités du développement effectif de celle-ci. Cette possibilité, si difficilement réalisable, nous semble devoir être incluse dans ce que Guénon avait en vue par l’idée d’une constitution de l’élite occidentale en dehors du point d’appui dans une organisation existante et de tout milieu défini. (...)

Il nous faut dire maintenant qu’il y a eu aussi quelquefois des solutions d’un caractère moins régulier, ce qui s’explique par le fait qu’elles ne procédaient pas des indications doctrinales et autres, données par l’enseignement de Guénon.
Tel est le cas de ceux qui, parfois en dehors même de toute connaissance de cet enseignement, se sont rattachés à des organisations ayant leur point de départ dans l’Orient mais que René Guénon déclarait dépourvues des conditions de régularité traditionnelle, et qui se montraient, du reste, entachées de modernisme.

Nous n’entrerons pas dans le procès de ces organisations, mais nous ferons seulement quelques remarques d’ensemble qui dépassent d’ailleurs ce cas spécial, puisqu’elles correspondent à des constatations que l’on a pu faire même dans certains cas où il n’y avait aucune difficulté sous le rapport de la régularité essentielle du rattachement. Deux sortes de déviations de perspective traditionnelle s’accusent généralement chez ceux qui n’ont pas connu ou ne se sont pas assimilé suffisamment l’enseignement de René Guénon, et n’ont pas compris par conséquent dans quelles conditions une réalisation véritable pouvait être entreprise par des Occidentaux, qu’il s’agisse d’ailleurs de ceux qui se sont rattachés, d’une façon illusoire ou régulière, à des organisations orientales, ou encore de ceux qui sont restés sans aucun rattachement : nous les appellerons la déviation « absolutiste » et la déviation « universaliste ».

La première se définit par la volonté d’atteindre à une réalisation, et même à la Connaissance Suprême, en dehors des conditions normales d’une méthode et de telle forme traditionnelle, par une simple participation à la technique strictement intellectuelle de la voie respective.
La deuxième se définit par la négligence de la règle d’homogénéité spirituelle entre la modalité initiatique d’ensemble à laquelle on veut participer, et la forme traditionnelle pratiquée, ou encore par l’illusion d’une méthode unique applicable indifféremment à des formes traditionnelles diverses, et même en dehors de l’existence d’un rattachement initiatique.

Les diverses formes de ces déviations, qui quelquefois se combinent entre elles d’étrange façon, procèdent toutes d’une ignorance de la relation qui doit exister entre la nature des influences spirituelles agissant dans l’initiation, les moyens de réalisation correspondants, et les qualifications des êtres humains.

Cette ignorance est presque toujours alliée avec l’orgueil et la suffisance caractéristiques de l’individualisme moderne, et aussi avec la prétention d’adapter l’enseignement et la technique traditionnelle aux exigences des nouveaux temps !
Pour les intellectuels affligés de ces défauts spirituels, l’enseignement et la discipline initiatiques d’une forme traditionnelle sont des choses inactuelles, soit parce qu’ils les trouvent gênantes pour la vie ordinaire, soit parce que, tout simplement, ils les ignorent. 
Ceux-ci traiteront donc volontiers de « ritualisme » la pratique des moyens sacrés d’ensemble, soit en considérant qu’elle n’est pas nécessaire dans leur cas personnel (et alors on est étonné de voir combien se croient dans le même cas) soit en préférant en cet ordre des combinaisons artificielles de leur propre cru, qui relèvent du « syncrétisme » ou du « mélange des formes traditionnelles ».

En reprenant dans un sens plus général certains jugements de Guénon, nous dirons donc que ces choses, qu’on constate de différents cotés, sont plus graves quand elles se produisent dans des organisations initiatiques régulières que lorsqu’elles sont le fait de gens qui, en somme, n’agissent que pour leur propre compte et n’ont rien d’authentique à transmettre. Enfin un trait caractéristique et significatif de ces écoles est leur hostilité, soit déclarée soit dissimulée, à la fonction et à l’enseignement de Guénon.

Il est à craindre maintenant qu’avec sa disparition, ces diverses irrégularités ne s’accentuent encore, car sa présence exerçait un certain effet de censure même chez ceux qui n’étaient pas en accord avec l’ensemble de son enseignement. (...)

Mais l’œuvre intellectuelle laissée par Guénon maintiendra sa présence, de même que tout ce qui a été conçu sous son inspiration poursuivra l’orientation initiale donnée par lui. Son œuvre commence même à être connue et comprise dans certains milieux d’Orient, là où les intellectuels qui ont fait l’expérience de l’actuelle civilisation occidentale et des doctrines profanes, et en ont éprouvé toutes les conséquences, en eux-mêmes et autour d’eux, n’ont pas d’autre moyen de reprendre contact avec l’esprit traditionnel qu’à travers un enseignement qui constitue à la fois une critique efficace de l’esprit moderne et une formulation intelligible des vérités immuables de la tradition.
D’autre part, ceux qui, en Occident, constituent, par leur rattachement oriental, ce que Guénon appelait « un prolongement des élites orientales qui pourrait devenir un trait d’union entre celles-ci et l’élite occidentale le jour où cette dernière serait arrivée à se constituer », sont d’une façon naturelle une raison de ne pas abandonner l’espoir d’une entente de l’Occident avec les forces salutaires de l’Orient traditionnel.
Mais dans les conditions d’existence d’une époque pleine de toutes sortes d’illusions et de dangers, cet espoir reste fondé sur la fidélité parfaite de tous les côtés à l’enseignement de celui qui fut et sera la « Boussole infaillible » et la « Cuirasse impénétrable ».

Tous ceux qui participent de la sagesse traditionnelle et de l’esprit de véritable réconciliation divine du monde, rencontreront certainement la même incompréhension que leur grand prédécesseur, et seront aussi l’objet de la même hostilité, ou d’une plus grande encore, que celle qu’a éprouvée le Témoin de la Vérité Unique et Universelle, mais c’est à eux que, dans l’ordre des implications humaines, on recourra finalement pour trouver une intercession qui, par delà les erreurs et les iniquités d’un monde qui s’engouffre dans son propre chaos, doit ouvrir les portes de la Lumière et de la Paix.
M. VÂLSAN.

5 commentaires:

  1. Puisse donc être crée un véritable "Christisme". Qui Saura sans doute réunir les Livres.

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    1. Oui zul !
      Un ultime rappel, une dernière Miséricorde nous sera offerte, de cela je suis sure... :-)

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  2. bonjour ma très chère. j ài eu des pro blemes de connexion ses dernieres 2 semaines. jet avais envoyé 2 commentaires. 1 sur les indes de formz et l hypercube ou tesseract que je te conseillais de regader car ca ppurrait expliquer symboles et monumets notamment l arc de la Defense exemple classique de hypercube

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  3. l autre sur la religion : quand tu lis la Wicca tu verras que toute religion s appuie sur les dates des rituels nordiques et ou egyptiens. les cathis reprennent la celebration de la superbe deesse Ostera Estroe pour celebrer les Paques. ils inversent la renassace de Ostera le printemps et son equinoxe avec la celebration du Christ.... vu que j aime profondement l ancién jeme suis regalee avec la serie American Gods que je trouve magistràle à mon gout. je t embrasse fort princesse.Tara

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    1. @Tara : euh... De ce que j'ai pu trouver, ce mouvement religieux me parait complètement déviant. :-(
      Ce qui est étrange c'est que j'ai prévu de publier aujourd'hui un texte sur le chamanisme....

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