lundi 25 juin 2018

La Crise du Monde moderne, chapitre 5 – partie 3, fin.


L’individualisme (texte intégral) 


Partie 3 : La perte du sens profond de la religion... 

Partie 1 : 
Partie 2 :





Ce que nous venons de dire se rapporte proprement aux possibilités que le Catholicisme, par son principe, porte en lui-même d’une façon constante et inaltérable ; ici, par conséquent, l’influence de l’esprit moderne se borne forcément à empêcher, pendant une période plus ou moins longue, que certaines choses soient effectivement comprises. Par contre, si l’on voulait, en parlant de l’état présent du Catholicisme, entendre par là la façon dont il est envisagé par la grande majorité de ses adhérents eux-mêmes, on serait bien obligé de constater une action plus positive de l’esprit moderne, si cette expression peut être employée pour quelque chose qui, en réalité, est essentiellement négatif.


Ce que nous avons en vue à cet égard, ce ne sont pas seulement des mouvements assez nettement définis, comme celui auquel on a donné précisément le nom de « modernisme », et qui ne fut rien d’autre qu’une tentative, heureusement déjouée, d’infiltration de l’esprit protestant à l’intérieur de l’Église catholique elle-même ; c’est surtout un état d’esprit beaucoup plus général, plus diffus et plus difficilement saisissable, donc plus dangereux encore, d’autant plus dangereux même qu’il est souvent tout à fait inconscient chez ceux qui en sont affectés : on peut se croire sincèrement religieux et ne l’être nullement au fond, on peut même se dire « traditionaliste » sans avoir la moindre notion du véritable esprit traditionnel, et c’est là encore un des symptômes du désordre mental de notre époque.

L’état d’esprit auquel nous faisons allusion est, tout d’abord, celui qui consiste, si l’on peut dire, à « minimiser » la religion, à en faire quelque chose que l’on met à part, à quoi on se contente d’assigner une place bien délimitée et aussi étroite que possible, quelque chose qui n’a aucune influence réelle sur le reste de l’existence, qui en est isolé par une sorte de cloison étanche ; est-il aujourd’hui beaucoup de catholiques qui aient, dans la vie courante, des façons de penser et d’agir sensiblement différentes de celles de leurs contemporains les plus « areligieux » ?


C’est aussi l’ignorance à peu près complète au point de vue doctrinal, l’indifférence même à l’égard de tout ce qui s’y rapporte ; la religion, pour beaucoup, est simplement une affaire de « pratique », d’habitude, pour ne pas dire de routine, et l’on s’abstient soigneusement de chercher à y comprendre quoi que ce soit, on en arrive même à penser qu’il est inutile de comprendre, ou peut-être qu’il n’y a rien à comprendre ; du reste, si l’on comprenait vraiment la religion, pourrait-on lui faire une place aussi médiocre parmi ses préoccupations ?

La doctrine se trouve donc, en fait, oubliée ou réduite à presque rien, ce qui se rapproche singulièrement de la conception protestante, parce que c’est un effet des mêmes tendances modernes, opposées à toute intellectualité ; et ce qui est le plus déplorable, c’est que l’enseignement qui est donné généralement, au lieu de réagir contre cet état d’esprit, le favorise au contraire en ne s’y adaptant que trop bien : on parle toujours de morale, on ne parle presque jamais de doctrine, sous prétexte qu’on ne serait pas compris ; la religion, maintenant, n’est plus que du « moralisme », ou du moins il semble que personne ne veuille plus voir ce qu’elle est réellement, et qui est tout autre chose.
Si l’on en arrive cependant à parler encore quelquefois de la doctrine, ce n’est trop souvent que pour la rabaisser en discutant avec des adversaires sur leur propre terrain « profane », ce qui conduit inévitablement à leur faire les concessions les plus injustifiées ; c’est ainsi, notamment, qu’on se croit obligé de tenir compte, dans une plus ou moins large mesure, des prétendus résultats de la « critique » moderne, alors que rien ne serait plus facile, en se plaçant à un autre point de vue, que d’en montrer toute l’inanité ; dans ces conditions, que peut-il rester effectivement du véritable esprit traditionnel ?

Cette digression, où nous avons été amené par l’examen des manifestations de l’individualisme dans le domaine religieux, ne nous semble pas inutile, car elle montre que le mal, à cet égard, est encore plus grave et plus étendu qu’on ne pourrait le croire à première vue ; et, d’autre part, elle ne nous éloigne guère de la question que nous envisagions, et à laquelle notre dernière remarque se rattache même directement, car c’est encore l’individualisme qui introduit partout l’esprit de discussion.

Il est très difficile de faire comprendre à nos contemporains qu’il y a des choses qui, par leur nature même, ne peuvent se discuter ; l’homme moderne, au lieu de chercher à s’élever à la vérité, prétend la faire descendre à son niveau ; et c’est sans doute pourquoi il en est tant qui, lorsqu’on leur parle de « sciences traditionnelles » ou même de métaphysique pure, s’imaginent qu’il ne s’agit que de « science profane » et de « philosophie ».

Dans le domaine des opinions individuelles, on peut toujours discuter, parce qu’on ne dépasse pas l’ordre rationnel, et parce que, ne faisant appel à aucun principe supérieur, on arrive facilement à trouver des arguments plus ou moins valables pour soutenir le « pour » et le « contre » ; on peut même, dans bien des cas, pousser la discussion indéfiniment sans parvenir à aucune solution, et c’est ainsi que presque toute la philosophie moderne n’est faite que d’équivoques et de questions mal posées.

Bien loin d’éclaircir les questions comme on le suppose d’ordinaire, la discussion, le plus souvent, ne fait guère que les déplacer, sinon les obscurcir davantage ; et le résultat le plus habituel est que chacun, en s’efforçant de convaincre son adversaire, s’attache plus que jamais à sa propre opinion et s’y enferme d’une façon encore plus exclusive qu’auparavant.
En tout cela, au fond, il ne s’agit pas d’arriver à la connaissance de la vérité, mais d’avoir raison malgré tout, ou tout au moins de s’en persuader soi-même, si l’on ne peut en persuader les autres, ce qu’on regrettera d’ailleurs d’autant plus qu’il s’y mêle toujours ce besoin de « prosélytisme » qui est encore un des éléments les plus caractéristiques de l’esprit occidental.
Parfois, l’individualisme, au sens le plus ordinaire et le plus bas du mot, se manifeste d’une façon plus apparente encore : ainsi, ne voit-on pas à chaque instant des gens qui veulent juger l’œuvre d’un homme d’après ce qu’ils savent de sa vie privée, comme s’il pouvait y avoir entre ces deux choses un rapport quelconque ? De la même tendance, jointe à la manie du détail, dérivent aussi, notons-le en passant, l’intérêt qu’on attache aux moindres particularités de l’existence des « grands hommes », et l’illusion qu’on se donne d’expliquer tout ce qu’ils ont fait par une sorte d’analyse « psycho-physiologique » ; tout cela est bien significatif pour qui veut se rendre compte de ce qu’est vraiment la mentalité contemporaine.

Mais revenons encore un instant sur l’introduction des habitudes de discussion dans les domaines où elles n’ont que faire, et disons nettement ceci : l’attitude « apologétique » est, en elle-même, une attitude extrêmement faible, parce qu’elle est purement « défensive », au sens juridique de ce mot ; ce n’est pas pour rien qu’elle est désignée par un terme dérivé d’« apologie », qui a pour signification propre le plaidoyer d’un avocat, et qui, dans une langue telle que l’anglais, a été jusqu’à prendre couramment l’acception d’« excuse » ; l’importance prépondérante accordée à l’« apologétique » est donc la marque incontestable d’un recul de l’esprit religieux.
Cette faiblesse s’accentue encore quand l’« apologétique » dégénère, comme nous le disions tout à l’heure, en discussions toutes « profanes » par la méthode et le point de vue, où la religion est mise sur le même plan que les théories philosophiques et scientifiques, ou pseudo-scientifiques, les plus contingentes et les plus hypothétiques, et où, pour paraître « conciliant », on va jusqu’à admettre dans une certaine mesure des conceptions qui n’ont été inventées que pour ruiner toute religion ; ceux qui agissent ainsi fournissent eux-mêmes la preuve qu’ils sont parfaitement inconscients du véritable caractère de la doctrine dont ils se croient les représentants plus ou moins autorisés.



Ceux qui sont qualifiés pour parler au nom d’une doctrine traditionnelle n’ont pas à discuter avec les « profanes » ni à faire de la « polémique » ; ils n’ont qu’à exposer la doctrine telle qu’elle est, pour ceux qui peuvent la comprendre, et, en même temps, à dénoncer l’erreur partout où elle se trouve, à la faire apparaître comme telle en projetant sur elle la lumière de la vraie connaissance ; leur rôle n’est pas d’engager une lutte et d’y compromettre la doctrine, mais de porter le jugement qu’ils ont le droit de porter s’ils possèdent effectivement les principes qui doivent les inspirer infailliblement.

Le domaine de la lutte, c’est celui de l’action, c’est-à-dire le domaine individuel et temporel ; le « moteur immobile » produit et dirige le mouvement sans y être entraîné ; la connaissance éclaire l’action sans participer à ses vicissitudes ; le spirituel guide le temporel sans s’y mêler ; et ainsi chaque chose demeure dans son ordre, au rang qui lui appartient dans la hiérarchie universelle ; mais, dans le monde moderne, où peut-on trouver encore la notion d’une véritable hiérarchie ?

Rien ni personne n’est plus à la place où il devrait être normalement ; les hommes ne reconnaissent plus aucune autorité effective dans l’ordre spirituel, aucun pouvoir légitime dans l’ordre temporel ; les « profanes » se permettent de discuter des choses sacrées, d’en contester le caractère et jusqu’à l’existence même ; c’est l’inférieur qui juge le supérieur, l’ignorance qui impose des bornes à la sagesse, l’erreur qui prend le pas sur la vérité, l’humain qui se substitue au divin, la terre qui l’emporte sur le ciel, l’individu qui se fait la mesure de toutes choses et prétend dicter à l’univers des lois tirées tout entières de sa propre raison relative et faillible. 

« Malheur à vous, guides aveugles », est-il dit dans l’Évangile ; aujourd’hui, on ne voit en effet partout que des aveugles qui conduisent d’autres aveugles, et qui, s’ils ne sont arrêtés à temps, les mèneront fatalement à l’abîme où ils périront avec eux.


Le livre en entier en pdf : 


7 commentaires:

  1. Il y a un film de R.Benigni (qui se fit connaître dans : la vie est belle et n'est pas apprécié de tous à cause de sa trop grande exubérance), qui est sorti en 2004 et a connu moins de succès que le premier : "le tigre et la neige".

    Pour le premier, l'attitude dans le camp de concentration, bien que caricaturée, me rappelle ce que j'ai lu de J. Lusseyran qui a vraiment vécu les camps, tout en étant aveugle et s'en est sorti. Il a écrit son témoignage, et essayé de peindre le mieux possible ce qui lui a permis de "tenir".
    Il ne s'est jamais agi de faire de la comédie sur une situation tragique, mais bien de garder le tragique tel qu'il est, tout en ouvrant des portes intérieures (tout dépend de la façon dont on vit une situation, de ce à quoi on accorde son attention. C'est très difficile, j'en conviens, mais pas impossible).

    l'autre film "le tigre et la neige", lui, aussi, sous le masque de la pantomime, considère le "romantisme", comme une métaphore.


    Si Fouad le poète Irakien reconnu (Jean Reno), très doux et digne, fréquentant la mosquée régulièrement, ne parvient pas à trouver l'espoir, son ami Attilio, poète rêveur, mais dont la vie tourne autour de l'amour fou pour une femme (et de la vie), parvient à espérer, même lorsqu'il n'y a plus aucune raison de le faire.
    Le personnage (Attilio) est peint volontairement grotesque pour souligner, qu'en fait, il est "serviteur".
    Ce film, illustre bien que la religiosité n'est pas suffisante et même avec une âme aussi douce et avertie que celle de Fouad.
    Alors que la guerre fait rage dans le pays où ils sont, il y a une scène encore plus traumatisante (l'aveu de l'échec spirituel de Fouad, j'ai mis longtemps à comprendre son geste).


    La bande annonce (leur échange à la fin de la bande annonce, résume à peu près tout) :

    https://www.dailymotion.com/video/x3lwkir



    La tirade sur la potion (qu'il est venu chercher auprès d'un savant irakien, sur les conseils de Fouad) :

    https://www.dailymotion.com/video/xflaae

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    1. J'ai vu "La vie est belle" c'est un film poignant.
      Oui je suis d'accord.... comme notre monde moderne : il ne s'agit ni de faire comme si tout allait bien, ni de se révolter de manière contre productive (car dispersion et inutile en plus, on s'use pour rien). Et c'est en soi-même (je dirais aussi grâce à qques lectures qui aident ^ ^) qu'on puise la force de se résigner (dans le sens prendre patience, pas se soumettre !).

      Quand mon "intérieur" flanche (lassitude ou au contraire énervement), ce sont les lectures qui m'apaisent et me ressourcent... :-)

      Je ne connais pas l'autre par contre, je verrai tes liens, merci.

      Ta phrase : "volontairement grotesque pour souligner, qu'en fait, il est "serviteur"." m'a faite penser à ce texte sur les gens du blâme :
      http://esprit-universel.over-blog.com/article-rene-guenon-la-jonction-des-extremes-107958743.html

      Et encore une fois, il ne s'agit pas de se prendre pour ce qu'on n'est pas ou de singer des comportements de pseudo détachement par mimétisme... mais je te sais à l'abri de ce genre de dérives.... ;-)

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    2. Je n'arrive pas vraiment à faire semblant (en tout cas pas longtemps. J'aurais été une très mauvaise actrice. Je porte invariablement un regard critique sur ce que je fais, qui ne permet pas de faire du "pseudo" bien longtemps), surtout en matière de détachement (j'y travaille, mais suis loin d'être arrivée à quelque chose de permanent, y arriverais je un jour ? à voir).


      Comme tout le monde, enfant, on apprend par mimétisme, mais arrive toujours un moment où une petite voix intérieure intervient : regarde de quoi tu as l'air, avec tes singeries (ou au contraire tes grands airs de celle qui est persuadé d'avoir trouvé que l'on pouvait couper du beurre....avec un fil) et en plus ça finit par devenir ennuyeux.



      Vais aller lire "les gens du blâme".







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    3. Le texte de R.Guénon m'évoque le texte de François Tcheng, poète chinois, sur la "nuit des mystiques" :
      "Et puis, il y a la vraie nuit. La nuit des mystiques. On se demande pourquoi les mystiques cherchent la nuit ? Est-ce parce qu’ils se complaisent dans l’obscurité ou bien, fasciné par quelque néant ou anéantissement ? Pas du tout. Si les grands mystiques recherchent la vraie nuit, c’est justement pour pouvoir assister à la naissance de la lumière comme au commencement du monde. C’est à dire : les grands mystiques ont la nostalgie de ce moment de la création où tout est donné à la fois. Il faut donc bien atteindre la vraie nuit pour assister à la naissance de la vraie lumière. ».



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  2. Justement quand on parle de religions ostentatoires, il y a plus de 10 ans, j'ai acheté une fiole d'eau bénite à une boutique de Lourdes (avant de m'apercevoir, plus tard qu'elle se vendait par bidons).
    Quelques temps plus tard, j'ai voulu faire un mélange HE de myrrhe, cannelle et encens, je me suis dit qu'en mettant un peu d'eau bénite ces huiles seraient protectrices, en tout cas représenteraient un soutien, le parfum était adorable.
    Sauf qu'après avoir mis l'eau bénite, tout parfum a totalement disparu. Le tout ne sent rien, de rien.

    Je doute que la St Vierge soit pour quelque chose dans ce tour de passe passe chimique.

    Cela a contribué en partie à me faire expérimenter le "vide" des breloques religieuses. Ce n'est pas dans une huile, une eau que se trouve l'Essence. J'ai expérimenté, à ce moment là, les limites de la religiosité.


    Depuis, le vendeur de Lourdes envoie des mails à tous ses clients régulièrement (quand bien même, je ne lui ai rien acheté d'autre que cette fiole depuis près de 10 ans, on ne peut lui reprocher son manque de perspicacité), pour dire qu'il est allé cueillir des fleurs pour la St Vierge ou que des clients sont allé le voir...c'est bien gentil, mais il fait ce qu'il veut de sa vie, après tout.

    Lorsque j'allais sur epanews, je vois un jour une photo que je connais bien (vu que c'est la même que dans les mails aux clients potentiels), on n'est même pas dans l'éclectisme spirituel, mais dans le "fonctionnel" et même le commercial (donc, il ne se contente pas de vendre des médailles de lourdes, il est "coatch") :

    https://epanews.fr/profile/philippeBianco#.WzHi1cQyXIU


    Justement, hier matin (après les autres nouvelles, comme un signe au moment même où je lis les textes de R.Guénon qui parlent de "la devanture de la religiosité"), j'ai reçu un mail disant qu'une cliente est allé voir ce vendeur (avec leur photo dans le mail) et qu'il a créé une nouvelle ligne "contre le mauvais oeil".

    Désormais, ça n'a plus rien à voir du tout, avec le catholicisme traditionnel.

    La cerise sur le gâteau (en plus du site avec les hosties et la goutte d'eau), l'aspect de sa "nouvelle ligne anti mauvais oeil"(on dirait l'oeil de Sauron, dans le seigneur des anneaux). Ha je viens de voir dans sa boutique qu'il y a aussi "désenvoutement" :

    http://www.articles-religieux-lourdes.com/produit-savon-qui-eloigne-le-mauvais-oeil-2452.html



    Je crois qu'il n'y a pas meilleure illustration de ce que dit R.Guénon.



    Petites billes de sucre, par dessus la cerise du gâteau : ce matin, je vois qu'un livre sur les psychopathes est sorti (pub), vais jeter un oeil par curiosité...parmi les métiers prisés de ces gens là : prêtre !!!!
    Bon il y en a d'autres moins étonnants, comme avocat, policier, chirurgien (plus inquiétant), mais prêtre !!!!

    http://www.psy-luxeuil.fr/2015/06/les-10-metiers-ou-l-on-trouve-le-plus-de-psychopathes.html

    Cela dit, les métiers où l'on en trouve le moins ne veut pas dire qu'il n 'y en a pas du tout, j'ai de gros doutes sur psychothérapeute (et j'ai croisé des soignants qu'il vaut mieux tenir au loin).

    On peut dire que je suis bien chargée en "bagages" (infos, illustrations, démonstrations).
    Il semblerait que quelque chose tienne à ce que j'assimile rapidement et parfaitement ce qui est dit dans les trois textes que tu as publié de R.Guénon (peut être dans le cas où j'aurais encore une once de doute ?).




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    1. Merci pour ce témoignage !

      Tu as donc expérimenté des faits "concrets" ; cela facilite la compréhension par rapprochement avec ce que dit Guénon en effet... :-)


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  3. Cela dit, ça fait drôle quand même, on est bien loin de l'époque où, enfant, les soeurs me disaient que a petite flamme dans la chapelle de l'école, représentait la présence de Jésus.

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