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L’argument le plus décisif contre la « démocratie » se résume en
quelques mots : le supérieur ne peut émaner de l’inférieur, parce que le « plus
» ne peut pas sortir du « moins » ; cela est d’une rigueur mathématique
absolue, contre laquelle rien ne saurait prévaloir.
Il importe de remarquer que
c’est précisément le même argument qui, appliqué dans un autre ordre, vaut
aussi contre le « matérialisme » ; il n’y a rien de fortuit dans cette
concordance, et les deux choses sont beaucoup plus étroitement solidaires qu’il
ne pourrait le sembler au premier abord.
Il est trop évident que le peuple ne
peut conférer un pouvoir qu’il ne possède pas lui-même ; le pouvoir véritable
ne peut venir que d’en haut, et c’est pourquoi, disons-le en passant, il ne
peut être légitimé que par la sanction de quelque chose de supérieur à l’ordre
social, c’est-à-dire d’une autorité spirituelle ; s’il en est autrement, ce
n’est plus qu’une contrefaçon de pouvoir, un état de fait qui est injustifiable
par défaut de principe, et où il ne peut y avoir que désordre et confusion.
Ce renversement de toute hiérarchie commence dès que le pouvoir
temporel veut se rendre indépendant de l’autorité spirituelle, puis se la
subordonner en prétendant la faire servir à des fins politiques ; il y a là une
première usurpation qui ouvre la voie à toutes les autres, et l’on pourrait
ainsi montrer que, par exemple, la royauté française, depuis le XIVe siècle, a
travaillé elle-même inconsciemment à préparer la Révolution qui devait la
renverser ; peut-être aurons-nous quelque jour l’occasion de développer comme
il le mériterait ce point de vue que, pour le moment, nous ne pouvons
qu’indiquer d’une façon très sommaire.
Si l’on définit la « démocratie » comme le gouvernement du peuple par lui-même,
c’est là une véritable impossibilité, une chose qui ne peut pas même avoir une
simple existence de fait, pas plus à notre époque qu’à n’importe quelle autre ;
il ne faut pas se laisser duper par les mots, et il est contradictoire
d’admettre que les mêmes hommes puissent être à la fois gouvernants et
gouvernés, parce que, pour employer le langage aristotélicien, un même être ne
peut être « en acte » et « en puissance » en même temps et sous le même
rapport. Il y a là une relation qui suppose nécessairement deux termes en
présence : il ne pourrait y avoir de gouvernés s’il n’y avait aussi des
gouvernants, fussent-ils illégitimes et sans autre droit au pouvoir que celui
qu’ils se sont attribué eux-mêmes ; mais la grande habileté des dirigeants,
dans le monde moderne, est de faire croire au peuple qu’il se gouverne lui-même
; et le peuple se laisse persuader d’autant plus volontiers qu’il en est flatté
et que d’ailleurs il est incapable de réfléchir assez pour voir ce qu’il y a là
d’impossible.
Cette dernière remarque donne sans doute la raison pour laquelle
l’incompétence des politiciens les plus « en vue » semble n’avoir qu’une
importance très relative ; mais, comme il ne s’agit pas ici de démonter les
rouages de ce qu’on pourrait appeler la « machine à gouverner », nous nous bornerons
à signaler que cette incompétence même offre l’avantage d’entretenir l’illusion
dont nous venons de parler : c’est seulement dans ces conditions, en effet, que
les politiciens en question peuvent apparaître comme l’émanation de la
majorité, étant ainsi à son image, car la majorité, sur n’importe quel sujet
qu’elle soit appelée à donner son avis, est toujours constituée par les
incompétents, dont le nombre est incomparablement plus grand que celui des
hommes qui sont capables de se prononcer en parfaite connaissance de cause.
Ceci nous amène immédiatement à dire en quoi l’idée que la majorité doit faire
la loi est essentiellement erronée, car, même si cette idée, par la force des
choses, est surtout théorique et ne peut correspondre à une réalité effective,
il reste pourtant à expliquer comment elle a pu s’implanter dans l’esprit
moderne, quelles sont les tendances de celui-ci auxquelles elle correspond et
qu’elle satisfait au moins en apparence.
Le défaut le plus visible, c’est celui-là même que nous indiquions à
l’instant : l’avis de la majorité ne peut être que l’expression de
l’incompétence, que celle-ci résulte d’ailleurs du manque d’intelligence ou de
l’ignorance pure et simple ; on pourrait faire intervenir à ce propos certaines
observations de « psychologie collective », et rappeler notamment ce fait assez
connu que, dans une foule, l’ensemble des réactions mentales qui se produisent
entre les individus composants aboutit à la formation d’une sorte de résultante
qui est, non pas même au niveau de la moyenne, mais à celui des éléments les
plus inférieurs.
Il y aurait lieu aussi de faire remarquer, d’autre part, comment
certains philosophes modernes ont voulu transporter dans l’ordre intellectuel
la théorie « démocratique » qui fait prévaloir l’avis de la majorité, en
faisant de ce qu’ils appellent le « consentement universel » un prétendu «
critérium de la vérité » : en supposant même qu’il y ait effectivement une
question sur laquelle tous les hommes soient d’accord, cet accord ne prouverait
rien par lui-même ; mais, en outre, si cette unanimité existait vraiment, ce
qui est d’autant plus douteux qu’il y a toujours beaucoup d’hommes qui n’ont
aucune opinion sur une question quelconque et qui ne se la sont même jamais
posée, il serait en tout cas impossible de la constater en fait, de sorte que
ce qu’on invoque en faveur d’une opinion et comme signe de sa vérité se réduit
à n’être que le consentement du plus grand nombre, et encore en se bornant à un
milieu forcément très limité dans l’espace et dans le temps.
Dans ce domaine, il apparaît encore plus clairement que la théorie
manque de base, parce qu’il est plus facile de s’y soustraire à l’influence du
sentiment, qui au contraire entre en jeu presque inévitablement lorsqu’il
s’agit du domaine politique ; et c’est cette influence qui est un des
principaux obstacles à la compréhension de certaines choses, même chez ceux qui
auraient par ailleurs une capacité intellectuelle très largement suffisante
pour parvenir sans peine à cette compréhension ; les impulsions émotives
empêchent la réflexion, et c’est une des plus vulgaires habiletés de la
politique que celle qui consiste à tirer parti de cette incompatibilité.
C’est le renversement complet de l’ordre normal, puisque c’est la
proclamation de la suprématie de la multiplicité comme telle, suprématie qui,
en fait, n’existe que dans le monde matériel (2) ; au contraire, dans le monde
spirituel, et plus simplement encore dans l’ordre universel, c’est l’unité qui
est au sommet de la hiérarchie, car c’est elle qui est le principe dont sort
toute multiplicité (3) ; mais, lorsque le principe est nié ou perdu de vue, il
ne reste plus que la multiplicité pure, qui s’identifie à la matière elle-même.
D’autre part, l’allusion que nous venons de faire à la pesanteur
implique plus qu’une simple comparaison, car la pesanteur représente
effectivement, dans le domaine des forces physiques au sens le plus ordinaire
de ce mot, la tendance descendante et compressive, qui entraîne pour l’être une
limitation de plus en plus étroite, et qui va en même temps dans le sens de la
multiplicité, figurée ici par une densité de plus en plus grande (4) ; et cette
tendance est celle-là même qui marque la direction suivant laquelle l’activité
humaine s’est développée depuis le début de l’époque moderne. En outre, il y a
lieu de remarquer que la matière, par son pouvoir de division et de limitation
tout à la fois, est ce que la doctrine scolastique appelle le « principe
d’individuation », et ceci rattache les considérations que nous exposons
maintenant à ce que nous avons dit précédemment au sujet de l’individualisme :
cette même tendance dont il vient d’être question est aussi, pourrait-on dire,
la tendance « individualisante », celle selon laquelle s’effectue ce que la
tradition judéo-chrétienne désigne comme la « chute » des êtres qui se sont
séparés de l’unité originelle (5).
2 Il
suffit de lire saint Thomas d’Aquin pour voir que « numerus stat ex parte
materiae ».
3
D’un ordre de réalité à l’autre, l’analogie, ici comme dans tous les cas
similaires, s’applique strictement en sens inverse.
4
Cette tendance est celle que la doctrine hindoue appelle tamas, et qu’elle
assimile à l’ignorance et à l’obscurité : on remarquera que, suivant ce que
nous disions tout à l’heure sur l’application de l’analogie, la compression ou
condensation dont il s’agit est à l’opposé de la concentration envisagée dans
l’ordre spirituel ou intellectuel, de sorte que, si singulier que cela puisse
paraître tout d’abord, elle est en réalité corrélative de la division et de la
dispersion dans la multiplicité. Il en est d’ailleurs de même de l’uniformité
réalisée par en bas, au niveau le plus inférieur, suivant la conception «
égalitaire », et qui est à l’extrême opposé de l’unité supérieure et
principielle.
5
C’est pourquoi Dante place le séjour symbolique de Lucifer au centre de la
terre, c’est-à-dire au point où convergent de toutes parts les forces de la
pesanteur ; c’est, à ce point de vue, l’inverse du centre de l’attraction
spirituelle ou « céleste », qui est symbolisé par le soleil dans la plupart des
doctrines traditionnelles.
La multiplicité envisagée en dehors de son principe, et qui ainsi ne peut plus être ramenée à l’unité, c’est, dans l’ordre social, la collectivité conçue comme étant simplement la somme arithmétique des individus qui la composent, et qui n’est en effet que cela dès lors qu’elle n’est rattachée à aucun principe supérieur aux individus ; et la loi de la collectivité, sous ce rapport, c’est bien cette loi du plus grand nombre sur laquelle se fonde l’idée « démocratique ».
En effet, si l’on prenait ce mot d’« individualisme » dans son
acception la plus étroite, on pourrait être tenté d’opposer la collectivité à
l’individu, et de penser que des faits tels que le rôle de plus en plus
envahissant de l’État et la complexité croissante des institutions sociales
sont la marque d’une tendance contraire à l’individualisme.
En réalité, il n’en est rien, car la collectivité, n’étant pas autre
chose que la somme des individus, ne peut être opposée à ceux-ci, pas plus
d’ailleurs que l’État lui-même conçu à la façon moderne, c’est-à-dire comme
simple représentation de la masse, où ne se reflète aucun principe supérieur ;
or c’est précisément dans la négation de tout principe supra-individuel que
consiste véritablement l’individualisme tel que nous l’avons défini.
Donc, s’il y a dans le domaine social des conflits entre diverses
tendances qui toutes appartiennent également à l’esprit moderne, ces conflits
ne sont pas entre l’individualisme et quelque chose d’autre, mais simplement
entre les variétés multiples dont l’individualisme lui-même est susceptible ;
et il est facile de se rendre compte que, en l’absence de tout principe capable
d’unifier réellement la multiplicité, de tels conflits doivent être plus
nombreux et plus graves à notre époque qu’ils ne l’ont jamais été, car qui dit
individualisme dit nécessairement division ; et cette division, avec l’état
chaotique qu’elle engendre, est la conséquence fatale d’une civilisation toute
matérielle, puisque c’est la matière elle-même qui est proprement la racine de
la division et de la multiplicité.
Cela dit, il nous faut encore insister sur une conséquence immédiate
de l’idée « démocratique », qui est la négation de l’élite entendue dans sa
seule acception légitime ; ce n’est pas pour rien que « démocratie » s’oppose à
« aristocratie », ce dernier mot désignant précisément, du moins lorsqu’il est
pris dans son sens étymologique, le pouvoir de l’élite.
Celle-ci, par définition en quelque sorte, ne peut être que le petit
nombre, et son pouvoir, son autorité plutôt, qui ne vient que de sa supériorité
intellectuelle, n’a rien de commun avec la force numérique sur laquelle repose
la « démocratie », dont le caractère essentiel est de sacrifier la minorité à
la majorité, et aussi, par là même, comme nous le disions plus haut, la qualité
à la quantité, donc l’élite à la masse.
Ainsi, le rôle directeur d’une véritable élite et son existence même,
car elle joue forcément ce rôle dès lors qu’elle existe, sont radicalement
incompatibles avec la « démocratie », qui est intimement liée à la conception «
égalitaire », c’est-à-dire à la négation de toute hiérarchie : le fond même de
l’idée « démocratique », c’est qu’un individu quelconque en vaut un autre,
parce qu’ils sont égaux numériquement, et bien qu’ils ne puissent jamais l’être
que numériquement. Une élite véritable, nous l’avons déjà dit, ne peut être
qu’intellectuelle ; c’est pourquoi la « démocratie » ne peut s’instaurer que là
où la pure intellectualité n’existe plus, ce qui est effectivement le cas du
monde moderne.
Seulement, comme l’égalité est impossible en fait, et comme on ne peut
supprimer pratiquement toute différence entre les hommes, en dépit de tous les
efforts de nivellement, on en arrive, par un curieux illogisme, à inventer de
fausses élites, d’ailleurs multiples, qui prétendent se substituer à la seule
élite réelle ; et ces fausses élites sont basées sur la considération de
supériorités quelconques, éminemment relatives et contingentes, et toujours
d’ordre purement matériel.
On peut s’en apercevoir aisément en remarquant que la distinction
sociale qui compte le plus, dans le présent état de choses, est celle qui se
fonde sur la fortune, c’est-à-dire sur une supériorité tout extérieure et
d’ordre exclusivement quantitatif, la seule en somme qui soit conciliable avec
la « démocratie », parce qu’elle procède du même point de vue.
Nous ajouterons du reste que ceux mêmes qui se posent actuellement en
adversaires de cet état de choses, ne faisant intervenir non plus aucun
principe d’ordre supérieur, sont incapables de remédier efficacement à un tel
désordre, si même ils ne risquent de l’aggraver encore en allant toujours plus
loin dans le même sens ; la lutte est seulement entre des variétés de la «
démocratie », accentuant plus ou moins la tendance « égalitaire », comme elle
est, ainsi que nous l’avons dit, entre des variétés de l’individualisme, ce
qui, d’ailleurs, revient exactement au même.
Ces quelques réflexions nous paraissent suffisantes pour caractériser
l’état social du monde contemporain, et pour montrer en même temps que, dans ce
domaine aussi bien que dans tous les autres, il ne peut y avoir qu’un seul
moyen de sortir du chaos : la restauration de l’intellectualité et, par suite,
la reconstitution d’une élite, qui, actuellement, doit être regardée comme
inexistante en Occident, car on ne peut donner ce nom à quelques éléments
isolés et sans cohésion, qui ne représentent en quelque sorte que des
possibilités non développées.
En effet, ces éléments n’ont en général que des tendances ou des aspirations, qui les portent sans doute à réagir contre l’esprit moderne, mais sans que leur influence puisse s’exercer d’une façon effective ; ce qui leur manque, c’est la véritable connaissance, ce sont les données traditionnelles qui ne s’improvisent pas, et auxquelles une intelligence livrée à elle-même, surtout dans des circonstances aussi défavorables à tous égards, ne peut suppléer que très imparfaitement et dans une bien faible mesure.
Il n’y a donc que des efforts dispersés et qui souvent s’égarent, faute de principes et de direction doctrinale ; on pourrait dire que le monde moderne se défend par sa propre dispersion, à laquelle ses adversaires eux-mêmes ne parviennent pas à se soustraire. Il en sera ainsi tant que ceux-ci se tiendront sur le terrain « profane », où l’esprit moderne a un avantage évident, puisque c’est là son domaine propre et exclusif ; et, d’ailleurs, s’ils s’y tiennent, c’est que cet esprit a encore sur eux, malgré tout, une très forte emprise.
En effet, ces éléments n’ont en général que des tendances ou des aspirations, qui les portent sans doute à réagir contre l’esprit moderne, mais sans que leur influence puisse s’exercer d’une façon effective ; ce qui leur manque, c’est la véritable connaissance, ce sont les données traditionnelles qui ne s’improvisent pas, et auxquelles une intelligence livrée à elle-même, surtout dans des circonstances aussi défavorables à tous égards, ne peut suppléer que très imparfaitement et dans une bien faible mesure.
Il n’y a donc que des efforts dispersés et qui souvent s’égarent, faute de principes et de direction doctrinale ; on pourrait dire que le monde moderne se défend par sa propre dispersion, à laquelle ses adversaires eux-mêmes ne parviennent pas à se soustraire. Il en sera ainsi tant que ceux-ci se tiendront sur le terrain « profane », où l’esprit moderne a un avantage évident, puisque c’est là son domaine propre et exclusif ; et, d’ailleurs, s’ils s’y tiennent, c’est que cet esprit a encore sur eux, malgré tout, une très forte emprise.
C’est pourquoi tant de gens, animés cependant d’une incontestable
bonne volonté, sont incapables de comprendre qu’il faut nécessairement
commencer par les principes, et s’obstinent à gaspiller leurs forces dans tel
ou tel domaine relatif, social ou autre, où rien de réel ni de durable ne peut
être accompli dans ces conditions.
L’élite véritable, au contraire, n’aurait pas à intervenir directement dans ces domaines ni à se mêler à l’action extérieure ; elle dirigerait tout par une influence insaisissable au vulgaire, et d’autant plus profonde qu’elle serait moins apparente.
Si l’on songe à la puissance des suggestions dont nous parlions plus haut, et qui pourtant ne supposent aucune intellectualité véritable, on peut soupçonner ce que serait, à plus forte raison, la puissance d’une influence comme celle-là, s’exerçant d’une façon encore plus cachée en raison de sa nature même, et prenant sa source dans l’intellectualité pure, puissance qui d’ailleurs, au lieu d’être amoindrie par la division inhérente à la multiplicité et par la faiblesse que comporte tout ce qui est mensonge ou illusion, serait au contraire intensifiée par la concentration dans l’unité principielle et s’identifierait à la force même de la vérité.
L’élite véritable, au contraire, n’aurait pas à intervenir directement dans ces domaines ni à se mêler à l’action extérieure ; elle dirigerait tout par une influence insaisissable au vulgaire, et d’autant plus profonde qu’elle serait moins apparente.
Si l’on songe à la puissance des suggestions dont nous parlions plus haut, et qui pourtant ne supposent aucune intellectualité véritable, on peut soupçonner ce que serait, à plus forte raison, la puissance d’une influence comme celle-là, s’exerçant d’une façon encore plus cachée en raison de sa nature même, et prenant sa source dans l’intellectualité pure, puissance qui d’ailleurs, au lieu d’être amoindrie par la division inhérente à la multiplicité et par la faiblesse que comporte tout ce qui est mensonge ou illusion, serait au contraire intensifiée par la concentration dans l’unité principielle et s’identifierait à la force même de la vérité.
La Crise, chapitre VI – Le chaos social
Source :
Tu sais Ligeia.... hier je regardais la masse humaine autour de moi en me sentant vraiment hors de leur jeux habituels.je me disais que ce n est pas parce qu ils sont la majorité qu ils ont raison.et là ton article.Love
RépondreSupprimer@Tara : :-)
SupprimerJe pensais aussi qu'il allait mieux attendre un tel "événement" pour publier cette suite de "La Crise" ; c'était plus parlant.... ;-)