mardi 25 avril 2017

Guénon : le chaos social


Voici un extrait de l'oeuvre de René Guénon qui aborde cette notion de "démocratie"....

Cet article vient compléter la vidéo de Rorschach d'hier. :-) 




Si l’on définit la « démocratie » comme le gouvernement du peuple par lui-même, c’est là une véritable impossibilité, une chose qui ne peut pas même avoir une simple existence de fait, pas plus à notre époque qu’à n’importe quelle autre ; il ne faut pas se laisser duper par les mots, et il est contradictoire d’admettre que les mêmes hommes puissent être à la fois gouvernants et gouvernés, parce que, pour employer le langage aristotélicien, un même être ne peut être « en acte » et « en puissance » en même temps et sous le même rapport. 

Il y a là une relation qui suppose nécessairement deux termes en présence : il ne pourrait y avoir de gouvernés s’il n’y avait aussi des gouvernants, fussent-ils illégitimes et sans autre droit au pouvoir que celui qu’ils se sont attribué eux-mêmes ; mais la grande habileté des dirigeants, dans le monde moderne, est de faire croire au peuple qu’il se gouverne lui-même ; et le peuple se laisse persuader d’autant plus volontiers qu’il en est flatté et que d’ailleurs il est incapable de réfléchir assez pour voir ce qu’il y a là d’impossible. 

C’est pour créer cette illusion qu’on a inventé le « suffrage universel » : c’est l’opinion de la majorité qui est supposée faire la loi ; mais ce dont on ne s’aperçoit pas, c’est que l’opinion est quelque chose que l’on peut très facilement diriger et modifier ; on peut toujours, à l’aide de suggestions appropriées, y provoquer des courants allant dans tel ou tel sens déterminé ; nous ne savons plus qui a parlé de « fabriquer l’opinion », et cette expression est tout à fait juste, bien qu’il faille dire, d’ailleurs, que ce ne sont pas toujours les dirigeants apparents qui ont en réalité à leur disposition les moyens nécessaires pour obtenir ce résultat. Cette dernière remarque donne sans doute la raison pour laquelle l’incompétence des politiciens les plus « en vue » semble n’avoir qu’une importance très relative ; mais, comme il ne s’agit pas ici de démonter les rouages de ce qu’on pourrait appeler la « machine à gouverner », nous nous bornerons à signaler que cette incompétence même offre l’avantage d’entretenir l’illusion dont nous venons de parler : c’est seulement dans ces conditions, en effet, que les politiciens en question peuvent apparaître comme l’émanation de la majorité, étant ainsi à son image, car la majorité, sur n’importe quel sujet qu’elle soit appelée à donner son avis, est toujours constituée par les incompétents, dont le nombre est incomparablement plus grand que celui des hommes qui sont capables de se prononcer en parfaite connaissance de cause. 




Ceci nous amène immédiatement à dire en quoi l’idée que la majorité doit faire la loi est essentiellement erronée, car, même si cette idée, par la force des choses, est surtout théorique et ne peut correspondre à une réalité effective, il reste pourtant à expliquer comment elle a pu s’implanter dans l’esprit moderne, quelles sont les tendances de celui-ci auxquelles elle correspond et qu’elle satisfait au moins en apparence. Le défaut le plus visible, c’est celui-là même que nous indiquions à l’instant : l’avis de la majorité ne peut être que l’expression de l’incompétence, que celle-ci résulte d’ailleurs du manque d’intelligence ou de l’ignorance pure et simple ; on pourrait faire intervenir à ce propos certaines observations de « psychologie collective », et rappeler notamment ce fait assez connu que, dans une foule, l’ensemble des réactions mentales qui se produisent entre les individus composants aboutit à la formation d’une sorte de résultante qui est, non pas même au niveau de la moyenne, mais à celui des éléments les plus inférieurs. 


Il y aurait lieu aussi de faire remarquer, d’autre part, comment certains philosophes modernes ont voulu transporter dans l’ordre intellectuel la théorie « démocratique » qui fait prévaloir l’avis de la majorité, en faisant de ce qu’ils appellent le « consentement universel » un prétendu « critérium de la vérité » : en supposant même qu’il y ait effectivement une question sur laquelle tous les hommes soient d’accord, cet accord ne prouverait rien par lui-même ; mais, en outre, si cette unanimité existait vraiment, ce qui est d’autant plus douteux qu’il y a toujours beaucoup d’hommes qui n’ont aucune opinion sur une question quelconque et qui ne se la sont même jamais posée, il serait en tout cas impossible de la constater en fait, de sorte que ce qu’on invoque en faveur d’une opinion et comme signe de sa vérité se réduit à n’être que le consentement du plus grand nombre, et encore en se bornant à un milieu forcément très limité dans l’espace et dans le temps.

Dans ce domaine, il apparaît encore plus clairement que la théorie manque de base, parce qu’il est plus facile de s’y soustraire à l’influence du sentiment, qui au contraire entre en jeu presque inévitablement lorsqu’il s’agit du domaine politique ; et c’est cette influence qui est un des principaux obstacles à la compréhension de certaines choses, même chez ceux qui auraient par ailleurs une capacité intellectuelle très largement suffisante pour parvenir sans peine à cette compréhension ; les impulsions émotives empêchent la réflexion, et c’est une des plus vulgaires habiletés de la politique que celle qui consiste à tirer parti de cette incompatibilité.[…]



Saint Louis rendant la Justice


Cela dit, il nous faut encore insister sur une conséquence immédiate de l’idée « démocratique », qui est la négation de l’élite entendue dans sa seule acceptation légitime ; ce n’est pas pour rien que « démocratie » s’oppose à « aristocratie », ce dernier mot désignant précisément, du moins lorsqu’il est pris dans son sens étymologique, le pouvoir de l’élite. Celle-ci, par définition en quelque sorte, ne peut être que le petit nombre, et son pouvoir, son autorité plutôt, qui ne vient que de sa supériorité intellectuelle, n’a rien de commun avec la force numérique sur laquelle repose la « démocratie », dont le caractère essentiel est de sacrifier la minorité à la majorité, et aussi, par là même, comme nous le disions plus haut, la qualité à la quantité, donc l’élite à la masse. Ainsi, le rôle directeur d’une véritable élite et son existence même, car elle joue forcément ce rôle dès lors qu’elle existe, sont radicalement incompatibles avec la « démocratie», qui est intimement liée à la conception « égalitaire », c’est-à-dire à la négation de toute hiérarchie : le fond même de l’idée « démocratique » c’est qu’un individu quelconque en vaut un autre, parce qu’ils sont égaux numériquement, et bien qu’ils ne puissent jamais l’être que numériquement. Une élite véritable, nous l’avons déjà dit, ne peut être qu’intellectuelle ; c’est pourquoi la « démocratie » ne peut s’instaurer que là où la pure intellectualité n’existe plus, ce qui est effectivement le cas du monde moderne. Seulement, comme l’égalité est impossible en fait, et comme on ne peut supprimer pratiquement toute différence entre les hommes, en dépit de tous les efforts de nivellement, on en arrive, par un curieux illogisme, à inventer de fausses élites, d’ailleurs multiples, qui prétendent se substituer à la seule élite réelle ; et ces fausses élites sont basées sur la considération de supériorités quelconques, éminemment relatives et contingentes, et toujours d’ordre purement matériel. On peut s’en apercevoir aisément en remarquant que la distinction sociale qui compte le plus, dans le présent état de choses, est celle qui se fonde sur la fortune, c’est-à-dire sur une supériorité tout extérieure et d’ordre exclusivement quantitatif, la seule en somme qui soit conciliable avec la « démocratie », parce qu’elle procède du même point de vue. Nous ajouterons du reste que ceux mêmes qui se posent actuellement en adversaires de cet état de choses, ne faisant intervenir non plus aucun principe d’ordre supérieur, sont incapables de remédier efficacement à un tel désordre, si même ils ne risquent de l’aggraver encore en allant toujours plus loin dans le même sens ; la lutte est seulement entre des variétés de la « démocratie », accentuant plus ou moins la tendance « égalitaire », comme elle est, ainsi que nous l’avons dit, entre des variétés de l’individualisme, ce qui, d’ailleurs, revient exactement au même.



René Guénon, « La crise du monde moderne », chapitre : Le chaos social.



19 commentaires:

  1. Halima le fil de commentaire ayant été fermé je reprendrai ici et je n'ai pas oublié votre question 😀

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    1. Oui j'en suis désolée... c'est pour limiter les interventions sur de multiples fils où on perd....le fil justement ! ;-)

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  2. @Alfihar
    merci
    @Ligea
    bien choisi l'article

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    1. @Halima : merci ! :-D
      Au risque de paraître prétentieuse, je suis très contente d'avoir connu ce passage !
      Il complète bien ce que Ror a sous-entendu dans sa vidéo :-)

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  3. sur la gouvernance par le peuple, il y a beaucoup de choses à dire
    est ce que quelqu'un a connaissance de la "Note sur les Partis politiques" de Simone Veil?

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  4. L’ERREUR DU DÉTOURNEMENT POLITIQUE

    Études Traditionnelles, octobre 1936. Tradition et traditionalisme : « Dès lors que tout ce qui est d’ordre purement humain ne saurait, pour cette raison même, être légitimement qualifié de traditionnel, il ne peut y avoir, par exemple, de « tradition philosophique », ni de « tradition scientifique » au sens moderne et profane de ce mot ; et, bien entendu, il ne peut y avoir non plus de « tradition politique », là du moins où toute organisation sociale vraiment traditionnelle fait défaut, ce qui est le cas du monde occidental actuel. Ce sont pourtant là quelques-unes des expressions qui sont employées couramment aujourd’hui, et qui constituent autant de dénaturations de l’idée de la tradition ; et il va de soi que, si les esprits « traditionalistes » dont nous parlions précédemment peuvent être amenés à laisser détourner leur activité vers l’un ou l’autre de ces domaines essentiellement contingents et à y limiter tous leurs efforts, leurs aspirations se trouveront ainsi « neutralisées » et rendues parfaitement inoffensives, si même elles ne sont parfois utilisées, à leur insu, dans un sens tout opposé à leurs intentions. »

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    1. Merci Halima :-)
      J'ai lu quelques opinions de Guénon sur la politique en effet et le moins qu'on puisse dire c'est qu'à notre époque, il n'aurait certainement jamais utilisé sa carte d'électeur...!

      Un extrait qu'on peut évidemment rapporter encore aux élections :

      "Entre toutes les choses plus ou moins incohérentes qui s’agitent et se heurtent présentement, entre tous les « mouvements » extérieurs de quelque genre que ce soit, il n’y a donc nullement, au point de vue traditionnel ou même simplement « traditionaliste », à « prendre parti », suivant l’expression employée communément, car ce serait être dupe, et, les mêmes influences s’exerçant en réalité derrière tout cela, ce serait proprement faire leur jeu que de se mêler aux luttes voulues et dirigées invisiblement par elles ; le seul fait de « prendre parti » dans ces conditions constituerait donc déjà en définitive, si inconsciemment que ce fût, une attitude véritablement antitraditionnelle."

      Ce que je trouve incroyable chez René Guénon, c'est l'exactitude de ses écrits par rapport à notre époque. Certes, il n'y a pas des siècles qu'il les a exprimés mais dans "La crise du monde moderne" par exemple, on dirait qu'il a plus écrit pour notre époque que pour la sienne tellement ses analyses sont exactes et vérifiées...!

      D'ailleurs, pourquoi en serait-il autrement puisque ces notions qu'il aborde sont intemporelles... Ce doit être mon inexpérience sur le sujet qui fait que je m'en étonne encore ! :-)


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  5. sur le rapport tradition/politique:
    je prends l'exemple de la franc maçonnerie. à partir de du 18ème siècle, elle devient spéculative (avant, elle était coopérative) et donc on peut remarquer que les membres de cette organisation s'occupent de plus en plus de politique au point que de nos jours, la plupart de ces membres s'y adhérent en grande partie pour constituer un groupe d'intérêt et d'influence politique alors qu'une vraie organisation dite traditionnelle ne s'occupe pas de la politique. ce qui indique que cette organisation a dégénéré voir même dévié

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  6. " cette organisation a dégénéré voir même dévié "
    sans doute dans un premier temps a t-elle été gangrénée,comme de nombreuses autres organisations,voir meme religions.

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  7. vous voulez dire dans la même religion ? j'en connais pas des masses, il y a par exemple les roses-croix. de nos jours, ils ont même des adresses officielles et visibles sur le net où ils invitent les gens à les rejoindre et à être initiés..

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  8. @Halima
    Je pensais entre autres au bouddhisme.Sinon j'ai vu ça pour les RC et meme il y aurait deux factions différentes.
    Essaye de chercher du coté des jésuites fondés par Ignace de Loyola et des ingérences que ce groupe aurait éffectué depuis leurs débuts.

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  9. @zul69
    dans le boudhisme, aussi incroyable que cela puisse paraître, il y a un (ou des) centre de magie noir
    je ne sais pas ce que vaut l'ordre des jésuites de nos jours

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  10. @Halima
    Tout à fait Hal.Quoi qu'il en soit,que ce soit en blanc ou en noir cela reste sur une ligne horizontal et non verticale,chere aux FM avec leur damier...
    Pour l'ordre des jésuites,ils sont à présent infiltrés partout sous couvert d'"humanisme",à commencer par le catholicisme et en premier lieu le "boss"...

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  11. C'est très simple il n'y a plus d'initiation occidentale fiable aujourd'hui, R. Guénon est le dernier à avoir tenté de revivifier l'Ordre du Temple Rénové et cela a échoué ce qui l'a amené à se tourner vers le soufisme (alors qu'il était déjà initié à une voie hindoue via le tantrisme qui permet d'échapper au système des castes). Les vrais Rose-croix ont disparu en 1648 ensuite la franc maçonnerie tout en continuant à transmettre des données de l'initiation royale est devenue spéculative puis athée ne faisant plus référence au grand architecte de l'univers. R. Guénon qui connaissait bien ce milieu a refusé de s'appuyer sur la franc maçonnerie pour restaurer une voie initiatique occidentale ce qui signifie que cette voie est morte et fermée.
    Ces centres maléfiques existent dans toutes les traditions et toutes les légendes de combat entre un saint et une bête ou un dragon (Apollon à Delphes contre Python, St Michel ou St Georges contre le dragon) racontent la neutralisation d'un centre maléfique souvent issu d'une tradition dégénérée dont il ne subsiste que les aspects liés au monde intermédiaire donc "magiques". Or s'ils ne sont pas neutralisés ils sont actifs et exploitables par les forces de la contre initiation.
    Ce que je décris est bien plus dangereux que l'influence des Jésuites mais la Contre initiation utilise tous les moyens possibles et imaginables de subversion, la seule chose à laquelle elle ne peut s'attaquer c'est le cœur même de la Tradition qui est incorruptible et impénétrable.

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    1. @Alfihar

      Je me doutais bien pour l'initiation occidentale (c'est d'ailleurs la raison pour laquelle j'avais pris l'exemple des Roses croix d'aujourd'hui, ils font carrément du "recrutement"..) et c'est vrai que Guenon a beaucoup insisté sur cet aspect.
      Vous dites qu'il était initié à une voie hindoue, pouvez vous me dire laquelle? qui était son initiateur? pour le tantra, je sais que c'est considéré comme une voie "express" pour arriver à l'illumination, malgré tout ce qu'elle peut impliquer comme soucis pour des curieux ou des occidentaux non préparés et totalement étrangers à ces formes traditionnelles (il y en a beaucoup qui se sont "cramé" les neurones). Pour continuer sur Guenon, pourquoi avait-il choisi particulièrement la voie "Shadiliya"? le fait qu'elle ne soit pas "extatique" y est pour quelque chose ?

      pour la notion du grand architecte de l'univers, certains francs maçons y font référence mais en réalité c'est pour désigner Lucifer: spiritualité à rebours, gnose Luciférienne...

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    2. @ Halima
      René Guénon a entièrement caché son initiation hindoue, son maître est inconnu et ça ne doit pas être pour rien car il a eu accès à quelque chose d'exceptionnel. Vous pouvez lire le livre de M. Gilis sur R. Guénon qui raconte cette partie très mystérieuse de sa vie et son expérience avec la refondation de l'ordre du Temple: http://www.leturbannoir.com/livres-2/rene-guenon-1907-1961
      Le tantrisme est surtout une voie qui contourne les castes, problème insoluble pour quelqu'un qui n'est pas né hindou. Jean Emmanueli est quelqu'un de fiable sur cette voie et cette question: http://www.leturbannoir.com/livres-2?filter_auteur=42
      Toute personne non qualifiée pour être initiée et qui s'engage dans cette voie doit être écartée par le maître s'il ne le fait pas c'est effectivement quelque chose de dangereux.
      R. Guénon a été guidé et a pris la voie la plus adaptée et la plus pure.
      si des FM confondent le grand architecte avec lucifer (qu'il soit maudit) c'est qu'ils sont gravement déviés et servent ouvertement la contre initiation.
      La paix soit avec vous.

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  12. Salut Ligea. Je pense que cela pourrait intéresser. Dis moi ce que tu en penses. J'ai laissé aussi le message sur le blog de Ror.

    Le calendrier chinois peut être la clé de la compréhension des évènements passés, présents et futurs. Luni-solaire, il pourrait représenter les contraires, jour/nuit, bien/mal, la dualité de notre système. Chaque année est symbolisé par un animal, réel ou mythologique. Ce classement serait, d’après la légende, dû à Bouddha. Le rat, le bœuf, le tigre, le lapin, le serpent, le bouc, le cheval, le singe, le cochon, le porc, le coq/phénix, le dragon. Nous remarquons que 10 animaux sont réels, 1 est réel/imaginaire, et un dernier imaginaire.
    Si nous prenons notre calendrier, l’année 0 n’existe pas pour les chrétiens, ni les historiens, mais pour les scientifiques. Jésus est donc né en l’an 1. (L’année précédente était la -1). Notre Histoire commence après ce bref prologue.
    Jésus serait né dans l’année du coq de métal (https://www.asia-home.com/china/cncaps.php). Sa crucifixion daterait de l’an 32. (http://bible.archeologie.free.fr/crucifixion.html www.chinastral.com/etoiles/jesus.html), une année du dragon eau. Cette vision nous laisse à penser que le coq/ phénix, réel/imaginaire, Dieu représenté sous la forme humaine sur terre, devint à la fin de la vie de Jésus, le dragon, le seul animal invisible sur terre et, aussi, le plus puissant de tous. L’année qui suit, l’an 33, celle ou le Christ n’est plus sur terre, est une année symbolisée par le serpent d’eau. Aparté : La question du 33 ème degrés des francs maçon pourrait trouver une explication. Il symboliserait le départ de Jésus et l’ère du Serpent. Ainsi, nous pourrions penser que le coq/phénix représente Jésus, le dragon, la puissance de Dieu, le serpent représente le mal, ainsi que le bouc. Nous avons la dualité dans ce calendrier, comme la partie droite et la partie gauche dans la Bible.
    Le temps passe, 1717, à Londres, le 24 juin, solstice d’été. Création de la première obédience : La grande loge de Londres. Acte de naissance de la franc maçonnerie. Ere du coq de feu. Cette date marque le moment ou le coté obscure essai d’imiter le bien. Ils prennent pour symbole le phénix et nous dupent. http://www.lepoint.fr/actualites-politique/2010-01-21/les-grandes-dates-de-la-franc-maconnerie/917/0/415651
    Le temps accélère et la révolution de 1789 arrive. L’ère du coq de terre. La monarchie chrétienne mise à mal. Encore une fois, il copie le symbolisme du divin.
    Le temps avance, vite, très vite et notre époque se dessine enfin. 1943, naissance d’Attali, symbolisé par le Bouc. 21 décembre 1977, naissance de Macron, serpent de feu. Ils peuvent choisir des dates et des ères pour copier, mais leurs véritables natures se dévoilent tout de même.
    1988, the economist titre pour une monnaie mondiale, l’ensemble symbolisé par le phénix. https://www.google.fr/search?q=the+economist+1988&client=firefox-b-ab&tbm=isch&tbo=u&source=univ&sa=X&ved=0ahUKEwj9hfqFgcXTAhXDMBoKHZYBBmoQsAQIJQ&biw=1680&bih=939#imgrc=fwvrzYB-_mjr0M:
    2001, Attentat WTC, ère du serpent de métal.
    Eté 2007, crise des Subprimes, ère du cochon.
    Crise 2008, ère du rat.
    2014, début de l’ère du cheval.
    Finalement, nous arrivons en 2017, 4 ans après l’ère du cheval, sous le symbole du coq de feu, du phénix. Elle s’achèvera début 2018 (référence à the economist). Nous pourrions penser que le système pourrait choisir de placer son antéchrist durant cette ère. Une personne à forte symbolique. Emmanuel Macron est né le 21 décembre 1977, jour de solstice d’hiver. http://www.imcce.fr/newsletter/docs/Solstice_hiver_1583_2999.pdf

    Un anagramme possible de son nom de famille est monarc. Je vous laisse avec les recherches de Sidonie : https://lemediademarie.wordpress.com/

    Si les prédictions sont exactes, viendrai alors 3 ans et quelques mois après, le véritable christ, en 2021. Comme en l’an 29, nous serons dans l’ère du Buffle. Puis 3 ans résolus, l’ère du dragon reviendrait.

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    1. Bonjour à toi Georges V :-)

      Oui j'ai retenu ton comm.... Intéressant en effet ! Mais je serais bien incapable de t'épauler dans cette recherche car je n'y connais pas grand'chose... :-/

      Je vais aller lire le média de Marie car cela fait trois fois en deux jours qu'on m'y envoie ! :-)

      Pour la Chine, as-tu fais des recherches de ce côté :

      http://leschroniquesderorschach.blogspot.fr/2011/06/elenin-dans-les-propheties-de-li-chun.html

      http://www.euro-tongil.org/swedish/english/LeeChung-FengChineseFutureProphecies.htm

      (le site est fiable voir le 2ème comm de Ror ici : https://dernieresnouvellesdudragon.blogspot.fr/2016/07/lantechrist-annonce-pour-la-fin-de_5.html?commentPage=2 )


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  13. @Ligea et Spoutnik
    pour l'éclipse de cette année, je ne suis vraiment pas apte à donner des pronostics mais on voit bien l'implication/rôle maléfique des USA sur le monde entier.
    autre information : l'année 2017 est placée "exclusivement" sous deux éléments : le feu et l'air. les deux sont volatils, in-maîtrisable et subtils

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