Dans cet article je tenais à mettre en évidence un passage concernant
le Mahdi et ses Vizirs.
L’extrait qui suit est tiré du livre de CA. Gilis, « Le Maître de l’Or » chapitre Les Mystères kabiriques (paru ici en totalité : Les Mystères kabiriques)
Je tiens aussi à (re)préciser une chose :
Ne jamais oublier ceci : ce n’est pas MON opinion que j’exprime et je ne détiens pas à titre personnel la Vérité. Cela étant, j'ai une confiance absolue et inébranlable envers les écrits traditionnels de ceux auxquels je me réfère.
Ne jamais oublier ceci : ce n’est pas MON opinion que j’exprime et je ne détiens pas à titre personnel la Vérité. Cela étant, j'ai une confiance absolue et inébranlable envers les écrits traditionnels de ceux auxquels je me réfère.
On peut ne pas tenir compte de ces « auteurs » et cela je l'admets.
Mais l’une des pires déviances est de se référer à leurs écrits en
leur faisant dire ce qu’ils ne disent pas ou en les relativisant. Idem pour
ceux qui y cherchent non pas la Vérité pour elle-même mais juste une justification
aux illusions qu’ils se sont forgées.
Mieux vaut en ce cas exposer honnêtement leur approche personnelle pour ce qu'elle vaut, sans
travestir l’enseignement de ces Maîtres.
Je rappelle à ce sujet la parole de Charles-André Gilis :
« A ceux qui acceptent pour une part l’enseignement du Cheikh
Yahyâ Abd al-Wâhid [René Guénon] et qui le rejettent pour une autre s’applique
plutôt la parole : « Parce que tu n’as été ni chaud ni froid, Je te vomirai de
ma bouche. »
Dieu sonde les cœurs et les reins. On peut tromper les humains mais
Lui voit clair sur les motivations qui nous animent.
« Il nous faut aborder un dernier point. Le nombre réel des ahl al-Kahf ne peut pas être un de ceux
envisagés dans le Coran de manière expresse puisque le verset cité se termine
par les mots :
« Mon Seigneur est plus savant au sujet de leur nombre. Peu
nombreux sont ceux qui les connaissent ».
Pour Ibn Arabî, ce nombre correspond à celui des années durant
lesquelles le Mahdî sera établi comme « Imâm sur la terre » ; il
déclare à ce propos :
« J’étais dans l’incertitude au sujet de cette durée, mais je
n’ai pas demandé à Allâh de déterminer et de préciser ce point, ni quelque
autre concernant les évènements relatifs aux créatures : il convient
plutôt qu’Il me les enseigne de Sa propre initiative, non suite à une demande
de ma part, car je craindrais alors que fasse défaut à la Connaissance que j’ai
du Très-Haut la part correspondant au temps où je lui demanderais d’avoir la
connaissance d’une créature ou d’un évènement. J’ai complètement abandonné à
Allâh tout ce qui me concerne en Son Royaume ; il y fait ce qu’Il veut.
J’ai vu beaucoup d’entre les Initiés (ahl
Allâh) Lui demander la compréhension d’évènements relatifs à la
manifestation ; et, en particulier, de connaître le Pôle (imâm al-waqt).
Pour ma part, je m’y suis toujours refusé, par crainte que la Nature me dérobe [la Connaissance divine] dans leur compagnie, alors qu’ils sont dans cet état. Je veux de Lui uniquement qu’Il m’octroie de pouvoir demeurer d’une façon immuable avec le seul souci de Le connaître ; peu m’importe la manière dont je passe d’un état passager à un autre. »
Pour ma part, je m’y suis toujours refusé, par crainte que la Nature me dérobe [la Connaissance divine] dans leur compagnie, alors qu’ils sont dans cet état. Je veux de Lui uniquement qu’Il m’octroie de pouvoir demeurer d’une façon immuable avec le seul souci de Le connaître ; peu m’importe la manière dont je passe d’un état passager à un autre. »
Et il poursuit :
« Alors que je demeurai dans ce souci, Allâh m’envoya quelqu’un
qui faisait partie de l’Elite des Initiés. Il se nommait Ahmad b. ‘Ifâf ;
Allâh l’avait élu et qualifié dés son jeune âge. Il mentionna de sa propre
initiative ces Vizirs et me dit : « Ils sont neuf ».
Je lui répondis :
Je lui répondis :
« S’ils sont neuf, la durée durant laquelle le Mahdî
demeurera sera nécessairement de neuf années.
[...]. Tout ce dont il aura besoin, et que ces Vizirs réaliseront pour lui, réside dans neuf choses (umûr), ni plus, ni moins : le regard perçant, la compréhension du Discours divin en mode d’inspiration, la science de l’interprétation de ce qui vient d’Allâh, la détermination de la hiérarchie des fonctions, la miséricorde dans la colère, les provendes d’ordre sensible et intellectuel dont le « régisseur » (malik) a besoin, la science de l’interprétation des choses, l’attention en vue de satisfaire les besoins des hommes, la compréhension de la science cachée plus spécialement nécessaire au monde à une époque déterminée [...].
Telles sont les neuf sciences (mas’ala), pas davantage, dont cet Imâm Mahdî aura besoin pour exercer sa fonction [...]. Parmi les « Califes » d’Allâh et de Son envoyé, il sera le seul, jusqu’au Jour de la Résurrection, à les réunir toutes. »
[...]. Tout ce dont il aura besoin, et que ces Vizirs réaliseront pour lui, réside dans neuf choses (umûr), ni plus, ni moins : le regard perçant, la compréhension du Discours divin en mode d’inspiration, la science de l’interprétation de ce qui vient d’Allâh, la détermination de la hiérarchie des fonctions, la miséricorde dans la colère, les provendes d’ordre sensible et intellectuel dont le « régisseur » (malik) a besoin, la science de l’interprétation des choses, l’attention en vue de satisfaire les besoins des hommes, la compréhension de la science cachée plus spécialement nécessaire au monde à une époque déterminée [...].
Telles sont les neuf sciences (mas’ala), pas davantage, dont cet Imâm Mahdî aura besoin pour exercer sa fonction [...]. Parmi les « Califes » d’Allâh et de Son envoyé, il sera le seul, jusqu’au Jour de la Résurrection, à les réunir toutes. »
Dans ce texte, on le voit, il ne s’agit plus d’intégration des formes
traditionnelles, mais bien de sciences qui se rapportent au gouvernement
ésotérique et universel des affaires du monde (tasarruf).
On peut ajouter encore cette ultime indication qu’Ibn Arabî ne formule
pas de manière expresse : s’ils sont neuf, les Compagnons de la Caverne
n’en demeurent pas moins accompagnés de leur Chien qui apparaît alors comme
étant le dixième. Or le nombre 10, triangle de 4 et nombre de la perfection
cyclique, comporte, à ce double titre, une signification eschatologique que
René Guénon a mise en lumière dans le Règne de la Quantité. Après avoir rappelé
(42) que « si l’on se borne à la considération du cycle actuel, il arrive
finalement un moment où « la roue cesse de tourner », et que
« le moment dont il s’agit apparaît comme une « fin des
temps » », il ajoute :
« Le changement du cercle en carré équivalent est ce qu’on
désigne comme la « quadrature du cercle » ; ceux qui déclarent
que celle-ci est un problème insoluble, bien qu’ils en ignorent totalement la
signification symbolique, se trouvent donc avoir raison en fait, puisque cette
« quadrature », entendus dans son vrai sens, ne pourra être réalisée
qu’à la fin même du cycle. »
42 –
Au chapitre XX, intitulé « De la sphère au cube ».
Et il précise en note :
« La formule numérique correspondante est celle de la Tétraktys pythagoricienne : 1+2+3+4
= 10 ; si l’on prend les nombres en sens inverse : 4+3+2+1, on a les
proportions des quatre Yugas, dont la somme forme le dénaire, c’est-à-dire le
cycle complet et achevé. »
Toutefois, dans un contexte doctrinal aussi spécifique, le nombre 10
apparaît surtout comme l’emblème du Chien qui garde les Compagnons de la
Caverne et qui les protège ; qui guidera les Vizirs du Mahdî et qui les
assistera pour l’accomplissement de leur fonction.
A ce point de vue, 10 se décompose tout naturellement en la somme de 9
+ 1 ; 9 est le nombre de la circonférence qui figure le cycle humain dans
sa totalité, tandis que l’unité s’identifie au centre mystérieux où s’exerce la
fonction, à la fois polaire et solaire, du Verbe vivificateur présent au Cœur
du Monde.
La figure du centre et de la circonférence qui correspond au nombre
10, n’est-elle pas aussi, dans l’Art Royal, le symbole géométrique par
excellence du « Maître de l’Or » ? (43).
43 –
A maintes reprises, nous avons relevé les analogies entre l’hermétisme européen
et celui du Wagadu. La plus étonnante est peut-être celle que l’on peut tirer
de la racine can ou kan qui signifie « puissance ». Evoquant un
« symbolisme reposant sur une similitude phonétique », René Guénon a
montré (voir L’Esotérisme de Dante, chap. VII) que cette racine permettait
d’établir un rapprochement entre les termes « Khan » (titre donné par
les Tartares à leurs chefs) et « cane » qui pourrait désigner aussi
bien le Veltro de La Divine Comédie (représenté notamment dans la Melencholia
de Dürer) que le Chien des Compagnons de la Caverne.
Il
est remarquable, d’une part, que la même racine kan se retrouve dans le
symbolisme des fondements de l’Empire noir car, en soninké, les termes kan-mu,
kan-me et kan-nye se rapportent respectivement au Ciel, à la Pluie et à l’Or
qui étaient la source de sa puissance ; d’autre part, que le futur
Gengis-Khan ait reçu à sa naissance le nom de Temüdjin, qui signifie
« forgeron ».
salut dsl pour le hors sujet
RépondreSupprimerroschach dit
Les prochains marqueurs temporels importants peuvent être soit la révélation d'un immense scandale qui créerait une réprobation générale, soit un phénomène céleste d'une ampleur inouïe qui pourrait correspondre à un sursaut de rayons gammas capables de modifier le comportement des populations.
Ce scandale annoncé signifierait à coup sûr la fin de la république. Avec ce phénomène cosmique, nous entrerions alors carrément dans les temps apocalyptiques, ceux de la guerre de tous contre tous, figurée par le cavalier au cheval roux.
commentaire
Rorschach a dit…
@ boubou
Non, à priori ce serait quelque chose comme l'affaire Benalla mais en pire
25 novembre 2018 à 00:18
avez vous vu ceci ?
un gilet jaune serait mort
http://echelledejacob.blogspot.com/2018/11/video-du-gilet-jaune-mort-probablement.html#more
peut etre lescandale qui va tout faire basculer ???? si tout ceci se confirme
(restons prudents )
Bonsoir :-)
SupprimerPour les sujets d'actualité, c'est sur le forum que tu trouveras des infos.
Voir ce sujet, je pense qu'il s'agit du même :
http://lagrandeparodie.forumactif.com/t279-2-gilet-jaune-tue-dimanche-et-silence-des-merdias
Merci pour l'info en tous cas, et n'hésite pas toi aussi à mettre des liens que tu juges pertinents ! :-)
@ Ligeia A,
RépondreSupprimerRécemment j'ai vue une représentation du Mahdi sur une fresque dans une ancienne école, le truc c'est tellement énorme que j'ai la peine à regrouper tout les décryptages faites récemment. et j'ai découvert qu'en fait était parmi nous, mais qu'il est bien dissimulé,qu'il était très bien caché, que personne ne va le découvrir jusqu'à quand le Créateur en Décidera.
Salam Shakur :-)
SupprimerQu'est ce que tu entends par "parmi nous" ?
Oui c'est uniquement quand Dieu le voudra qu'il se révélera, y compris à lui-même. :-)
RépondreSupprimerAssalam Alaykem Ligeia A
Ligeia a a dis: Qu'est ce que tu entends par "parmi nous" ?
Sur la fresque il n'y était pas seul, il y avait tout un monde autour de lui, de toutes les catégories de la société. C'est tellement énorme... un truc qu'il m'a aussi frappé c'est que ce fresque est illuminé, il y a des projecteurs qui illuminent cette fresque c'est comme si tout les regards sont ciblé sur lui.
Tu ne pourrais pas prendre des photos de cette fresque ?
SupprimerNul doute de toutes façons qu'il ne tardera plus.... :-)
Ok bien reçu.... :-)
SupprimerJ'ai identifié d'où vient la photo mais je ne sais pas trop si on doit y voir une représentation du Mahdi. Vu le bâtiment et l'endroit, c'est bizarre.
Je ne peux pas me prononcer Shakur ; si signe il y a, c'est à toi qu'il est destiné donc à toi de voir... :-)
@ Ligeia A
RépondreSupprimerSur la photo: Tout en haut tu vois une épée qui brille et cette personne qui tient cet épée a un habillement différent des autres, il est de vert clair et de vert foncé. Dans l'autre main il tient une balance, personne ne le remarque, mais en le regardant; on sent qu'il a un immense poids qui pèse sur lui. De plus tu peux aisément voir qu'il est dans un milieux de toutes les catégories de la société.
Tu parles du personnage au-dessus des termes "le cours" c'est bien ça ?
SupprimerD'après le nom de l'oeuvre et son thème, il s'agit de Dicé, une des 12 Heures, filles de Zeus, dont l'attribut était une balance en effet car elle représentait la Justice.
@ Ligeia A
RépondreSupprimerJe parles bien de ce personnage,tu est d'accord pour dire que ce personnage est énigmatique, qu'il est bien caché? Tu est d'accord pour dire que si c'est bien le Bien Guidé, qu'il est parmi nous? Tu est d'accord pour dire qu'il est là ou l'on s'attends le moins?
J'ai pas fait de recherche à savoir qui a fait cet œuvre, mais le Bien Guidé incarne la justice, l'épée c'est le savoir qu'il tranchera comme avec une épée. ;)
A Bientôt
Shakur, je t'ai dit ce que j'en pensais... je ne peux pas aller plus loin ce serait pure spéculation.
SupprimerPour le reste, je suis d'accord, et pas besoin d'une fresque : bien sur qu'il est déjà parmi nous, bien caché et même "à lui-même", et l'épée est l'un de ses attributs en effet ! :-)