Un point sous forme de rappel sur les deux humanités...
Le chapitre 3 de Gnossis : http://fr.scribd.com/doc/122689409/Mouravieff-Gnosis-Tome-3
Source : http://leschroniquesderorschach.blogspot.fr/2013/11/boris-mouravieff-propos-des-2-races.html
A lire ou écouter en complément :
http://leschroniquesderorschach.blogspot.fr/2012/05/humanite-les-2-races.html
http://dernieresnouvellesdudragon.blogspot.fr/2016/05/mercredi-25-mai-podcast.html
Nous avons déjà, dans le premier volume de « Gnôsis », fait allusion à plusieurs reprises à cette coexistence de deux races essentiellement différentes : celle des Hommes et celle des Anthropoïdes, ce dernier terme n'emportant au sens ésotérique, insistons-y, aucune idée péjorative.
Constaté depuis des temps très reculés, ce fait, encore que déformé parce que généralement perçu sous un jour faux, a trouvé accès à la conscience nationale, sociale et juridique de plusieurs peuples, anciens et nouveaux : c'est ainsi que l'on retrouve son influence dans la notion d'Intouchable des Indiens, d'Ilote des Grecs, de Gohi des Juifs, d'Os blancs et d'Os noirs de l'Europe médiévale, d'Untermensch des Allemands nazis, etc.
Remarquons, incidemment, que la légende du sang bleu ne relève pas uniquement de la fantaisie : ce n'est pas, en effet, dans la conception du sang bleu comme phénomène psychosomatique qu'est l'erreur, mais dans la croyance simpliste, moyenâgeuse, que ce sang, dit aristocratique, passe automatiquement de père en fils à chaque génération, alors, qu'il ne peut être, pour des raisons que les lecteurs de « Gnôsis » n'auront nulle peine à comprendre, que l'attribut des êtres deux fois nés.
Observons également qu'à l'autre extrême, la conception égalitaire de la nature humaine, si chère aux théoriciens des révolutions démocratiques et sociales, est aussi erronée que la première : la seule égalité réelle des sujets de droit interne et international est l'égalité des possibilités car les hommes naissent inégaux.
Les Écritures contiennent plus d'une indication de la coexistence sur notre planète de ces deux humanités, actuellement semblables de forme mais dissemblables dans leur essence. On peut même dire que toute l'histoire dramatique de l'humanité, depuis la chute d'Adam jusqu'à nos jours et sans excepter la perspective de l’Ère Nouvelle, est placée sous le signe de la coexistence de ces deux races humaines dont la séparation ne doit intervenir qu'au Jugement Dernier.
C'est ce qu'a indiqué Jésus, en paraboles naturellement lorsqu'il s'adressait à la foule, mais en termes clairs à l'intention de ses disciples ; il y a notamment la parabole de l'ivraie et de la bonne semence (96) que, sur la demande de ces derniers, il a ainsi commentée :
« Celui qui sème la bonne semence, c'est le Fils de l'homme; le champ, c'est le monde; la bonne semence, ce sont les fils du royaume; l'ivraie, ce sont les fils du malin; l'ennemi qui l'a semée, c'est le diable; la moisson, c'est la fin du monde » (97).
Et Jésus a ajouté :
« Tout homme lettré instruit de ce qui regarde le royaume des deux est semblable à un maître de maison qui tire de son trésor des choses nouvelles et des choses anciennes » (98).
La coexistence, ainsi confirmée, d'une race d'Anthropoïdes et d'une race d'Hommes, est nécessaire, du point de vue de la Loi Générale, pour que se maintienne sans interruption la stabilité dans le mouvement de la Vie organique sur la Terre; elle l'est également en vertu du Principe d’Équilibre, la première race étant un contrepoids qui permet à celle des Hommes de poursuivre son évolution ésotérique. Cela aussi a été confirmé par Jésus, à propos de la Fin, dans les termes suivants :
"Alors, de deux hommes qui seront dans un champ, l'un sera pris et l'autre laissé; de deux
femmes qui moudront à la meule, l'une sera prise et l'autre laissée" (99).
Ces paroles appellent une observation :
L'ivraie pousse sans qu'on ait besoin de la cultiver. En revanche, la bonne semence exige, pour fructifier, un travail considérable : il faut labourer la terre, la nourrir d'engrais, l'ensemencer soigneusement, la herser, etc.; et si la récolte n'est pas moissonnée, mais laissée là où elle a poussé, on ne trouve plus au bout de quelques années aucun épi de froment, car l'ivraie, plante naturelle de la Terre, étouffe le froment et le seigle, fruits de la culture céleste (100).
L'ivraie humaine, c'est la race anthropoïde issue de l'humanité pré-adamique. La différence capitale — bien que non perçue par les sens — entre l'homme pré-adamique et l'homme adamique contemporains, c'est que, comme nous l'avons vu, le premier ne possède pas les centres supérieurs développés qui existent chez le second et qui, bien que coupés chez lui de la conscience de veille depuis la chute, lui offrent une possibilité réelle d'évolution ésotérique. A cela près, les deux races sont semblables : mêmes centres inférieurs et même structure de la Personnalité ; même corps physique, bien que souvent plus fort chez l'homme pré-adamique que chez l'homme adamique; et quant à la beauté, n'oublions pas que l'homme et la femme préadamiques avaient été créés par Dieu le sixième jour, à son image et à sa ressemblance (101) et que les filles de cette race étaient particulièrement belles (102). [...]
En s'identifiant avec le Moi de sa Personnalité, Adam perdit la conscience de son Moi réel et tomba ainsi de la condition édénique qui était précédemment la sienne dans celle des pré-adamiques. Au lieu qu'avant la chute les adamiques relevaient de la seule autorité de l'Absolu et participaient essentiellement de la note SI, sous l'impulsion du i|) de la deuxième octave cosmique (122), les deux humanités, issues de deux procédés de création différents, se mélangèrent ensuite sur le plan de la vie organique sur la Terre, placée sous l'autorité de l'Absolu. Dès lors, la coexistence de ces deux types humains et la compétition dont elle s'accompagna devinrent un fait pour ainsi dire normal. Or, comme les enfants de ce siècle sont plus habiles que ne le sont les enfants de lumière (123) dans leur état postérieur à la chute, nous voyons tout au long de l'histoire, et encore de nos jours, les adamiques se trouver généralement en position d'infériorité par rapport aux pré-adamiques.
Cette situation, ses conséquences pratiques et les problèmes qui en découlent feront plus loin l'objet d'un examen plus approfondi, examen commandé par l'approche de l’Ère du Saint-Esprit au terme de laquelle se posera la question de la séparation de l'ivraie et de la bonne semence. Pour l'instant, bornons-nous à répéter que l'homme adamique contemporain, ayant perdu le contact avec ses centres supérieurs, et par suite avec son Moi réel, apparaît pratiquement semblable à son homologue pré-adamique. Toutefois, à la différence de ce dernier, il a encore ses centres supérieurs, ce qui lui assure la possibilité de s'engager sur la voie de l'évolution ésotérique. De cette possibilité, le pré-adamique est actuellement privé, mais elle lui sera donnée dans l'éventualité d'une évolution heureuse de l'humanité adamique au cours de l’Ère du Saint-Esprit.
Constaté depuis des temps très reculés, ce fait, encore que déformé parce que généralement perçu sous un jour faux, a trouvé accès à la conscience nationale, sociale et juridique de plusieurs peuples, anciens et nouveaux : c'est ainsi que l'on retrouve son influence dans la notion d'Intouchable des Indiens, d'Ilote des Grecs, de Gohi des Juifs, d'Os blancs et d'Os noirs de l'Europe médiévale, d'Untermensch des Allemands nazis, etc.
Remarquons, incidemment, que la légende du sang bleu ne relève pas uniquement de la fantaisie : ce n'est pas, en effet, dans la conception du sang bleu comme phénomène psychosomatique qu'est l'erreur, mais dans la croyance simpliste, moyenâgeuse, que ce sang, dit aristocratique, passe automatiquement de père en fils à chaque génération, alors, qu'il ne peut être, pour des raisons que les lecteurs de « Gnôsis » n'auront nulle peine à comprendre, que l'attribut des êtres deux fois nés.
Observons également qu'à l'autre extrême, la conception égalitaire de la nature humaine, si chère aux théoriciens des révolutions démocratiques et sociales, est aussi erronée que la première : la seule égalité réelle des sujets de droit interne et international est l'égalité des possibilités car les hommes naissent inégaux.
Les Écritures contiennent plus d'une indication de la coexistence sur notre planète de ces deux humanités, actuellement semblables de forme mais dissemblables dans leur essence. On peut même dire que toute l'histoire dramatique de l'humanité, depuis la chute d'Adam jusqu'à nos jours et sans excepter la perspective de l’Ère Nouvelle, est placée sous le signe de la coexistence de ces deux races humaines dont la séparation ne doit intervenir qu'au Jugement Dernier.
C'est ce qu'a indiqué Jésus, en paraboles naturellement lorsqu'il s'adressait à la foule, mais en termes clairs à l'intention de ses disciples ; il y a notamment la parabole de l'ivraie et de la bonne semence (96) que, sur la demande de ces derniers, il a ainsi commentée :
« Celui qui sème la bonne semence, c'est le Fils de l'homme; le champ, c'est le monde; la bonne semence, ce sont les fils du royaume; l'ivraie, ce sont les fils du malin; l'ennemi qui l'a semée, c'est le diable; la moisson, c'est la fin du monde » (97).
Et Jésus a ajouté :
« Tout homme lettré instruit de ce qui regarde le royaume des deux est semblable à un maître de maison qui tire de son trésor des choses nouvelles et des choses anciennes » (98).
La coexistence, ainsi confirmée, d'une race d'Anthropoïdes et d'une race d'Hommes, est nécessaire, du point de vue de la Loi Générale, pour que se maintienne sans interruption la stabilité dans le mouvement de la Vie organique sur la Terre; elle l'est également en vertu du Principe d’Équilibre, la première race étant un contrepoids qui permet à celle des Hommes de poursuivre son évolution ésotérique. Cela aussi a été confirmé par Jésus, à propos de la Fin, dans les termes suivants :
"Alors, de deux hommes qui seront dans un champ, l'un sera pris et l'autre laissé; de deux
femmes qui moudront à la meule, l'une sera prise et l'autre laissée" (99).
Ces paroles appellent une observation :
L'ivraie pousse sans qu'on ait besoin de la cultiver. En revanche, la bonne semence exige, pour fructifier, un travail considérable : il faut labourer la terre, la nourrir d'engrais, l'ensemencer soigneusement, la herser, etc.; et si la récolte n'est pas moissonnée, mais laissée là où elle a poussé, on ne trouve plus au bout de quelques années aucun épi de froment, car l'ivraie, plante naturelle de la Terre, étouffe le froment et le seigle, fruits de la culture céleste (100).
L'ivraie humaine, c'est la race anthropoïde issue de l'humanité pré-adamique. La différence capitale — bien que non perçue par les sens — entre l'homme pré-adamique et l'homme adamique contemporains, c'est que, comme nous l'avons vu, le premier ne possède pas les centres supérieurs développés qui existent chez le second et qui, bien que coupés chez lui de la conscience de veille depuis la chute, lui offrent une possibilité réelle d'évolution ésotérique. A cela près, les deux races sont semblables : mêmes centres inférieurs et même structure de la Personnalité ; même corps physique, bien que souvent plus fort chez l'homme pré-adamique que chez l'homme adamique; et quant à la beauté, n'oublions pas que l'homme et la femme préadamiques avaient été créés par Dieu le sixième jour, à son image et à sa ressemblance (101) et que les filles de cette race étaient particulièrement belles (102). [...]
En s'identifiant avec le Moi de sa Personnalité, Adam perdit la conscience de son Moi réel et tomba ainsi de la condition édénique qui était précédemment la sienne dans celle des pré-adamiques. Au lieu qu'avant la chute les adamiques relevaient de la seule autorité de l'Absolu et participaient essentiellement de la note SI, sous l'impulsion du i|) de la deuxième octave cosmique (122), les deux humanités, issues de deux procédés de création différents, se mélangèrent ensuite sur le plan de la vie organique sur la Terre, placée sous l'autorité de l'Absolu. Dès lors, la coexistence de ces deux types humains et la compétition dont elle s'accompagna devinrent un fait pour ainsi dire normal. Or, comme les enfants de ce siècle sont plus habiles que ne le sont les enfants de lumière (123) dans leur état postérieur à la chute, nous voyons tout au long de l'histoire, et encore de nos jours, les adamiques se trouver généralement en position d'infériorité par rapport aux pré-adamiques.
Cette situation, ses conséquences pratiques et les problèmes qui en découlent feront plus loin l'objet d'un examen plus approfondi, examen commandé par l'approche de l’Ère du Saint-Esprit au terme de laquelle se posera la question de la séparation de l'ivraie et de la bonne semence. Pour l'instant, bornons-nous à répéter que l'homme adamique contemporain, ayant perdu le contact avec ses centres supérieurs, et par suite avec son Moi réel, apparaît pratiquement semblable à son homologue pré-adamique. Toutefois, à la différence de ce dernier, il a encore ses centres supérieurs, ce qui lui assure la possibilité de s'engager sur la voie de l'évolution ésotérique. De cette possibilité, le pré-adamique est actuellement privé, mais elle lui sera donnée dans l'éventualité d'une évolution heureuse de l'humanité adamique au cours de l’Ère du Saint-Esprit.
Le troisième temps de la Création de l'humanité adamique, celui où apparaît la Femme, révèle, comme le deuxième, un processus tout à fait différent de celui d'où sortit l'humanité pré-adamique (124). Alors que dans ce dernier cas la création de la femme était intervenue indépendamment de celle de l'homme et de manière parallèle (125), Ève fut créée après Adam, et après que celui-ci eut reçu le Souffle de Vie. Elle ne fut pas non plus créée indépendamment de l'homme et parallèlement à lui, ni directement à partir de la poussière de la terre (126), mais indirectement, à partir d'Adam déjà rendu vivant, mais endormi, de sorte que c'est également en tant qu'âme vivante qu'elle apparut sur la Terre. La différence, on le voit, est essentielle. Pour le moment, nous ne retiendrons que la réaction d'Adam lorsque Dieu, l'ayant sorti du sommeil où il l'avait plongé, lui amena la femme tirée de sa côte : « Voici cette fois celle qui est os de mes os et chair de ma chair (127) ! » Par ces mots, la Bible souligne le fait que l'homme et la femme du VIème Jour étaient d'une autre race qu'Adam et Ève.
Notons également que ni l'homme ni la femme pré-adamiques n'avaient reçu de nom, alors qu'Adam, qui signifie homme rouge, ou de terre rouge (128), fut ainsi appelé par Dieu (129) ; et c'est lui qui, sur l'ordre du Seigneur, donna, comme à toutes les créatures (130), un nom à la Femme, son épouse. Il l'appela Ève, ce qui veut dire Vie, Vivante, Vivifiante (131).
Ce récit symbolique et plein de signification ésotérique trouve un certain écho dans la physiologie moderne. En l'état actuel des connaissances scientifiques, en effet, on constate — les deux races étant mélangées — que l'homme a des hormones féminines en même temps que des hormones mâles et que la femme a des hormones mâles en même temps que des hormones féminines. Or, alors que chez l'homme contemporain la proportion des hormones féminines n'est que de un pour cent, celle des hormones mâles chez la femme est de l'ordre de cinq pour cent : on voit donc que la femme est plus homme que l'homme n'est femme. Il est probable qu'après les millénaires pendants lesquels les deux races se sont mélangées, cette proportion est maintenant équilibrée entre pré-adamiques et adamiques — ce qui vaudrait la peine d'être vérifié dans toutes les races de l'humanité actuelle. Mais il est permis de penser que, primitivement, la proportion des hormones de l'autre sexe chez l'homme et la femme du VIème Jour devait être égale, alors que chez les adamiques la disproportion devait être plus forte qu'elle ne l'est aujourd'hui.
Les fils de Dieu, nous dit la Bible, virent que les filles des hommes étaient belles et ils en prirent pour femmes (132). Le mélange des deux races qui s'ensuivit, contraire au Plan de la Création, détermina Dieu à exterminer partiellement, par le Déluge d'eau, l'humanité ainsi corrompue (133). Mais le mélange des chromosomes était déjà un fait accompli, et l'asymétrie hormonale propre aux adamiques diminua forcément au cours des générations pour se stabiliser au point où elle en est maintenant. Il est donc logique, si comme certaines indications contenues dans l’Évangile portent à le croire les deux races humaines qui coexistent sur la terre sont numériquement égales (134), de supposer que chez les adamiques de la première heure l'asymétrie hormonale pouvait être de l'ordre de 1 à 10.
Vraisemblablement, les adamiques devront la regagner au cours de l’Ère du Saint-Esprit afin que, leur physiologie se trouvant ainsi rétablie, ils soient de nouveau, comme l'étaient Adam et Ève avant la chute, libérés de la servitude de la reproduction qui avait primitivement été imposée seulement aux pré-adamiques. Car c'est à ces derniers que Dieu avait ordonné : "Croissez et multipliez" (135) ; Adam et Ève ne s'étaient jamais vu assigner une telle mission; leur union était purement androgyne, et ce n'est qu'après la chute qu’Ève conçut et mit au monde ses fils.
La première indication de l'obligation de multiplier faite par Dieu aux adamiques n'apparaît que beaucoup plus tard, notamment dans ces paroles adressées à Jacob : "Sois fécond et multiplie : une nation et une multitude de nations naîtront de toi et des rois sortiront de tes reins" (136).
On place ce fait à quelque 1760 ans avant Jésus-Christ (137). Il faut croire que c'est dès ce moment, Dieu ayant accepté le fait accompli et résolu de faire, cette fois avec Jacob, un nouveau départ, que la proportion hormonale de 1 à 5 a tendu à se généraliser.
Ce nouveau départ était, nous l'avons dit, à l'avantage des pré-adamiques, auxquels il ouvrait la perspective, lointaine certes mais réelle, d'une évolution appelée à s'opérer pendant le cycle du Saint-Esprit, où, si tout se passe bien, il leur sera donné de prendre la place des adamiques corrompus tandis que ces derniers devront parvenir à la Rédemption, c'est-à-dire à l'état intégral et harmonieux où ils étaient avant la chute et qu'il leur faut maintenant regagner par des efforts conscients...
Boris Mouravieff, « Gnôsis ».
Ce nouveau départ était, nous l'avons dit, à l'avantage des pré-adamiques, auxquels il ouvrait la perspective, lointaine certes mais réelle, d'une évolution appelée à s'opérer pendant le cycle du Saint-Esprit, où, si tout se passe bien, il leur sera donné de prendre la place des adamiques corrompus tandis que ces derniers devront parvenir à la Rédemption, c'est-à-dire à l'état intégral et harmonieux où ils étaient avant la chute et qu'il leur faut maintenant regagner par des efforts conscients...
Boris Mouravieff, « Gnôsis ».
Bonjour Ligeia
RépondreSupprimerDans cet extrait, et remis dans le contexte, j'aimerai savoir ce qui peu déterminer cela:
"Alors que dans ce dernier cas la création de la femme était intervenue indépendamment de celle de l'homme et de manière parallèle"
Quand, dans la bible il est fait mention des animaux (dont je suppose que les pré-adamiques font partie), on parle d'UN animal par paire mâle et femelle, et outre dans la Génèse ce terme est repris énormément dans NOE. Tout comme Adam pour lequel Eve est tirée de sa côte, ils sont deux, mais ce sont les 2 parties d'un tout finalement. UNE paire?
Salut J.Jones :-)
RépondreSupprimerJ'ai pas exactement compris sur quoi tu t'interroges...?
Je ne pense pas que les sapiens soient répertoriés dans les animaux puisqu'il y a bien une distinction nominative dans la Genèse entre les deux créations.
Adam et Eve n'étaient pas sexués avant leur chute et il semble d'après Ror qu'on ne puisse même pas parler de mâle et femelle les concernant ; par contre en effet, les sapiens l'ont été dés le départ.
J'imagine qu'on pourrait comparer le principe à une noisette. La coquille (l'aspect extérieur) est identique pour les deux humanités ; c'est quand tu l'ouvres que tu vois s'il n'y a rien dedans (sapiens) ou s'il y a un fruit (les adamiques), c'est-à-dire une âme qui perdurera après la destruction du corps.
Pour Noé, il y a des différences selon les sources concernant les passagers de l'Arche, le nombre des animaux, et l'étendue du Déluge...
Ce que je ne comprends pas, c'est d'où viennent les sapiens qui ont perduré après le Déluge...?
@Ligea
Supprimerd’après ce que je comprends l'union contre nature des adamiques et des pré-adamiques dont parle la bible donne naissance soit à des adamiques soit à des sapiens(les pré-adamiques), puisqu'on peut pas être les deux à la fois. on peut imaginer que les premières générations n'étaient déjà plus reconnaissables (qui est adamique et qui ne l'est pas).. durant le déluge il y a eu des rescapés des deux apparemment, sinon comment expliquer leur présence par la suite. toutes façons s'il n'y avait plus de sapiens, il n'y aurais pas eu la suite de l'histoire qui a donné (par enchaînement) notre époque actuelle.
j'ai quelques questions pour les habitués de la Bible:
où a eu lieu la création d'Adam et Eve et où ont-ils vus le jour ?
la Bible parle des "Elohim" au début de la genèse, puis au fur et à mesure qu'elle avance elle parle d'un Dieu unique "Yahve" (de plus, ce ne sont que des initiales Y H V ). j'ai vérifié, dans le premier cas il s'agit bien de pluriel et non de singulier.
qui étaient ces Elohim?
je rejoins Jones pour Adam et Eve, principe mal/femelle.
pas besoin de reproduction pour des entités/créatures existants dans les plans supérieurs, le cas des états angéliques (les anges sont asexués il me semble). par contre peut-on parler encore de polarités ou de principes mal/femelle ? à vérifier..
@Halima : oui c'est tout à fait ca ! :-)
SupprimerPour tes questions, je laisse d'autres répondre, pas assez calée... 😊
Adam et Eve sont créés normalement au Paradis. Adam selon une légende aurait atterri au Sri Lanka à sa sortie du Paradis (dont son nom la montagne d'Adam)
SupprimerYahve ça n'existe pas selon R. Guénon le terme Yehovah serait selon lui le plus approprié.
Les Elohim c'est l'un des sujets de fantasmes de la Bible puisque toutes les sectes new age ou du même genre disent que ce sont des extraterrestres qui ont créés la vie sur Terre (Raëlien, scientologue) mais R. Guénon en parle comme d'un nom divin dans le roi du monde dans le chapitre sur la Shekinah et le Metatron : "Il faut d’ailleurs remarquer que Melek, « roi », et Maleak, « ange » ou « envoyé », ne sont en réalité que deux formes d’un seul et même mot ; de plus, Malaki, « mon envoyé » (c’est-à-dire l’envoyé de Dieu, ou « l’ange dans lequel est Dieu », Maleak ha-Elohim), est l’anagramme de Mikaël"
http://esprit-universel.over-blog.com/2014/04/rene-guenon-la-shekinah-et-metatron.html
que Ligeia est en train de lire ;-)
Bonjour,
SupprimerJe ne sais pas pour les autres éditions de la bible, mais j'en ai une de 1876 dans laquelle le singulier et le pluriel sont employés pour désigner Dieu à de nombreux endroits, en l'occurence dans la Génèse. J'ai aussi le sentiments que ces différences ne sont pas utilisées au hasard (selon le sujet ou la tournure de phrase). C'est un peu comme s'il s'agissait d'un état de manifestation de Dieu...
Pour Adam:
7 L'Eternel Dieu forma l'homme de la poussière de la terre, il souffla dans ses narines une respiration de vie, et l'homme fut fait en âme vivante.
8 l'Eternel Dieu avait planté un jardin en Heden, du côté de l'orient, et il y avait mis l'homme qu'il avait formé.
En espérant que ça puisse aider
@Alfihar : Oui en effet je le commence ! ;-)
SupprimerJe reste à un niveau insuffisant pour avoir compris toute la portée des textes de Michel Valsan que vous avez proposés mais j'ai noté une référence inattendue qui rejoint l'interprétation que fait Ror du texte de l'Apocalypse : Ismael, le fils de Hagar.
C'est symboliquement l'enfant engendré par le signe de la femme qui enfante dans le Ciel (avec la lune sous ses pieds). Ismael, le "Père spirituel des Arabes", celui qui a reçu l'inspiration divine, autrement dit, l'annonce de l'arrivée du Mahdi.
La grossesse durant 9 mois, l'annonce que ce signe dans le Ciel, arrivera au mois de Ramadan (9ème mois) prend également tout son sens je trouve...
@J.Jones : pour la Bible je me base sur celle de Louis Segond et j'ai pareil que toi sauf le verset 8 : Puis l'Eternel Dieu PLANTA un jardin en Eden, du côté de l'orient, et il y MIT l'homme qu'il avait formé."
Juste le temps de conjugaison qui varie mais avec la suite, le verset 9, cela m'incite à penser qu'il s'agit d'un autre lieu que la terre (qui dépend de Genèse 1) et d'une autre "race d'homme"...
Merci pour ton aide en tous cas ! :-)
Mon interrogation porte sur le fait que selon le texte que tu as publié, l'homme et la femme ont été créés de façon indépendante contrairement à Adam et Eve.
RépondreSupprimerTu as raison, j'ai pioché dans ma mémoire (ça ne s'arrange pas avec l'age) et j'ai amalgamé le 5ème et le 6ème jour de la création.
Mais cela étant dit, dans ma bible il est écrit que dieu créa l'homme à son image, il le créa mâle et femelle.
J'avoue que je ne suis pas convaincue du coté asexué d'Adam et Eve, dans le sens justement où je les vois plutôt comme le principe mâle et femelle d'un seul être mais ça ce n'est que mon interprétation.
Maintenant, concernant l'épisode du déluge, rien n'indique qu'il n'y a eu aucun survivant en dehors de Noé, mais peut être que c'est le seul adamique sauvé?
Connais tu les éditions du premier testament qui comporteraient autant de différences entre elles?
Je ne peux pas t'en dire beaucoup plus, ce n'est pas évident de trouver des infos sur ce sujet car il est très peu développé (et pour cause !)...
SupprimerSans doute il y avait un lien spécial entre Adam et Eve mais je ne sais rien sur sa nature.
En fait, je crois que les hommes et femmes de Genèse 1 sont les sapiens. L'homme unique et la femme unique de Genèse 2 sont les premiers adamiques. C'est quand ils mangent le fruit et qu'ils chutent que la notion sexuée apparaît ("Tu enfanteras avec douleur"...).
C'est Noé et sa famille qui ont été sauvé mais il y a le problème de l'un de ses fils qui n'aurait peut-être pas été agréé par Dieu, et d'autres convertis qui seraient aussi présents dans l'Arche.
Il y a des contradictions internes dans la Bible, mais aussi par rapport au Coran.
D'après ce que j'ai lu, ce sont des différences entre le récit yahviste et le récit sacerdotal (entre autres) qui sont entremêlés dans la Bible suite aux différentes époques et traductions. Elles concernent le nombre des animaux et leur catégorisation en "purs" et "impurs", la durée du déluge et le nombre de passagers.
La différence principale avec le Coran c'est l'étendue de cette catastrophe ; le Coran parle d'une punition spécifique "pour le peuple de Noé". Et c'est dedans aussi que j'ai entendu parler de ce fils maudit de Noé :
Sourate 11 v.40 : "Puis, lorsque Notre commandement vint et que le four se mit à bouillonner [d’eau], Nous dîmes: «Charge [dans l’arche] un couple de chaque espèce ainsi que ta famille - sauf ceux contre qui le décret est déjà prononcé - et ceux qui croient». Or, ceux qui avaient cru avec lui étaient peu nombreux."
Voir les versets 45 et 46 qui en parlent aussi...
Donc c'est très compliqué d'y voir clair mais il est sûr que des sapiens ont pourtant bien survécu au déluge puisqu'on en rencontre encore... :-)
L'Homme est de nature androgyne au départ, pas de différenciation, il faut lire les 2 textes de Michel Valsan même s'ils ne sont pas simples
RépondreSupprimerhttp://esprit-universel.over-blog.com/article-michel-valsan-le-triangle-de-l-androgyne-et-le-monosyllabe-om-84887200.html
http://esprit-universel.over-blog.com/article-michel-valsan-le-triangle-de-l-androgyne-et-le-monosyllabe-om-85317373.html
Le fils "maudit" de Noé n'est-il pas Cham celui qui a découvert la nudité de Noé et dont les enfants ont été mis au service des 2 autres frères (on dit que c'est l'une des justifications de l'esclavage des peuples noirs)?
Merci pour les liens Alfihar :-)
SupprimerJe les ai lu une première fois mais une seconde lecture ne serait pas de trop en effet...
Oui c'est bien à lui que je pensais... le verset 43 montre bien qu'il y a eu un fils de Noé qui périt : "Puis les flots s’interposèrent entre eux ; et le fils de Noé fut submergé."
Cependant, la Bible le mentionne APRES le déluge (l'épisode de la nudité de Noé et la malédiction de Canaan qui s'ensuit).
Je n'arrive pas à "résoudre" cette apparente contradiction.... :-/
Bonjour à vous et à toi legeia A
SupprimerConcernant le fils de Noé, lorsqu'il est dit qu'il se retrouve submergé, cela ne signifie pas forcément qu'il se nois... je dis juste ça comme ça !
Salut Kevin :-)
SupprimerPas trop de séismes en vue ?
Bonne remarque ! ;-)
Il faudrait voir avec la version originale car dans une autre traduction j'ai :"et le fils fut alors du nombre des noyés."
C'est clair qu'il y a de nombreuses questions qui sont difficiles à appréhender du fait aussi de la diversité des sources.
RépondreSupprimerTu dis:
"C'est quand ils mangent le fruit et qu'ils chutent que la notion sexuée apparaît ("Tu enfanteras avec douleur"...)"
Le fameux fruit est tout de même celui de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, et en plus de cet aspect "sexué" que l'on ne fait que supposer, c'est l'aspect de la douleur et de la souffrance qui saute aux yeux. Ce sont des notions de perversité qui naissent avec la consommation de ce fruit.
Aussi, concernant Noé et Cham, là aussi les sources sont très nombreuses. Ce que j'en retiens encore ici de tout ce que j'ai pu lire, c'est que ce qu'a fait Cham (plusieurs versions) est aussi de l'ordre de la perversité absolue, et implique qu'il soit maudit.
Est-ce là une concequence de leurs actes (Adam, Eve, Cham récoltent ce qu'ils sèment...?) ou leur sentence est une volonté du très haut? ce qui n'est pas incompatible en soi.
Maintenant, et tout ceci étant dit, qu'est ce qui permet de définir la descendance de ses personnages "maudits" comme des hommes de Génèse 1 (ou sapiens selon la terminologie de Ror)???
@J.Jones : Oui en effet, mais je peux me tromper.
SupprimerIl est dit qu'ils n'avaient pas conscience de leur nudité avant et qu'ils en eurent honte juste après avoir mangé le fruit... j'en conclus que c'est parce qu'avant ils n'avaient pas accès à ce type de péché...
Quand Dieu dit "car le jour où tu en mangeras, tu mourras" (Genèse 2-17) cela signifie pour moi "tu entreras dans l'état corporel "terrestre".
Non, je ne crois pas que ceux de Gen.1 sont les descendants... je voulais dire que "l'esprit" d'Adam et Eve a été "incorporés" dans le sens littéral de "mis dans le corps" des sapiens. Matérialisé sous la forme terrestre qui existait alors. De même, les "bons" sapiens repeupleront la terre à nouveau après l'Apocalypse... sans âmes adamiques parmi eux bien sûr.
Mais il est très difficile de retracer l'histoire et en parler sur le blog de Ror actuellement est complètement inutile car chacun y va de sa propre analyse sans même rechercher ce qu'en a dit Ror à l'origine pour qu'on parte au moins sur les mêmes bases...
Pour ta question sur la conséquence des actes, si je te comprends bien, c'est bien les deux à la fois il me semble.
Pour moi Adam et Eve étaient déjà sur terre en tant qu'Homme avec un statut spécial, en tant qu'âme vivante placée dans le jardin planté d'Eden (avec les 2 arbres spéciaux), d'où passe un fleuve qui se divise en 4. Aussi cet Homme (Adam et Eve) y est placé car Dieu n'avait pas d'homme pour "cultiver la Terre"...
RépondreSupprimerLes hommes du 6ème jour bénis par Dieu ont été crées pour "dominer" les animaux et tout ce qui vit sur terre, en précisant qu'il a créé de quoi subvenir aux besoins de tous (hommes et animaux), comme si cet homme devait veiller à l'équilibre terrestre...(intuitivement cela me fait d'ailleurs penser à tous ces peuples nomades qui vivent en harmonie avec la nature: aborigènes, bushmans, amérindiens...)
La où je te rejoins, c'est qu'Adam et Eve ont "chuté" avec la consommation du fruit défendu.
Néanmoins je pense que si cette chute a ouvert la porte à la perversité, elle a pu contaminer le reste de l'humanité qui n'était pas perverse à la base.
C'est comme un guide spirituellement élevé qui a failli et a entrainé ses congénères avec lui.
Ca me fait aussi penser à cette différence entre les 144000 élus et les païens que l'on retrouve dans la nouvelle Jérusalem après l'apo. (je parle là de la différence entre les adamiques et ceux du 6ème jour) ...
Bref, je te l'accorde, j'y vais un peu de ma propre analyse :-) mais elle est là pour apporter un plus si tant est qu'il puisse y en avoir.
Pour ma dernière question oui je pense que tu as bien compris.
Il y a la loi divine immuable, et celui qui ne s'y soumet pas en paye les conséquences.
C'est comme la loi de l'attraction, si je ne suis pas attentive aux aspérités du chemin, je trébuche, je tombe et c'est de ma faute, et non la faute au caillou sur lequel j'ai butté ;-) C'est simpliste mais j'aime bien cette image.
@J.Jones : Pas de soucis, c'est aussi en partie mon interprétation que je livre et je n'ai aucune certitudes... ;-)
SupprimerPour ta métaphore, je la trouve pertinente ! Certains en déduiront que Dieu est responsable de ta chute car il l'a voulue en mettant ce "caillou" et qu'Il est donc cruel pour ne pas nous faire progresser sur un tapis de velours... Inutile de dire ce que j'en pense.
D'autres penseront que les écueils/tentations doivent exister sinon il n'y a aucun "mérite" à rester debout et à progresser, Dieu n'étant pas responsable de notre aveuglement volontaire.
Si tu te mets un bandeau sur les yeux, faut pas t'étonner de te prendre tous les murs et ni en accuser Dieu.
(quand je dis "tu", c'est pas toi c'est général ! ^^)
Dans le même ordre d'idée, c'est comme l'éducation des enfants... S'ils n’obéissent à leurs parents que lorsqu'ils sont sous leurs yeux et par crainte du châtiment, ce n'est pas le but recherché (pas le mien en tous cas) ; s'ils obéissent car ils ont compris et assimilé que cela est bien pour eux et pour les autres alors on a réussi qch... :-)
C'est tout à fait ça, et pourtant en même temps beaucoup plus complexe, ou plutôt systémique.
RépondreSupprimerNous avons chacun notre chemin à parcourir avec la "responsabilité" de bien le parcourir, mais il y a également ce chemin collectif, sur lequel nous avons une responsabilité collective.
Les famines, certaines maladies, les bombes qui tombent sur des innocents et j'en passe, n'est pas directement lié à un "karma" individuel, mais est purement un phénomène de causalité, systémique, en lien avec l'insoumission à la loi Divine, l'égocentricité et la perversité des hommes, et ce depuis de nombreuses générations. C'est là encore une responsabilité humaine, mais collective et transgénérationnelle...
Les Enfants payent les erreurs de leurs Parents et ont en plus la responsabilité de les réparer si j'ose dire.