La création d'un groupe...

Pour rappel cette citation d’un auteur américain :

"Je ne me prépare pas pour survivre à une IEM,

Je ne me prépare pas pour survivre à un effondrement financier,

Je ne me prépare pas pour survivre à une pandémie mondiale,

Je ne me prépare pas pour survivre à une prise de contrôle total par un gouvernement mondial,

Je ne me prépare pas pour survivre à un quelconque désastre naturel ou humain,

Et je ne me prépare pas pour survivre à une apocalypse zombie (surtout parce que je suis déjà en train d'y survivre très bien de mon point de vue...)

JE ME PRÉPARE POUR SURVIVRE ! C'est tout. Advienne ce qu'il adviendra. Je n'ai aucune idée de quoi demain sera fait, mais j'ai l'intention d'être aussi prêt que possible, quoi que cela puisse être..."

Nous les complotistes, comme on nous appelle, savons que les jeux sont faits. Aucune manifestation, aucun vote, y compris blanc, ne changera les choses.

Les signes sont là, et ce, quels que soient les « marqueurs personnels » que nous avons choisi.

Pourtant, nous avons tous autour de nous, des personnes qui refusent de voir et qui persistent à croire que la solution viendra de ce système même, qui les mène à leur perte. Ils font confiance au peuple, au gouvernement, à la loi, pour les protéger en cas de tensions. De ces spécimens là, nous en avons même souvent dans notre propre famille.

Pourquoi créer un groupe ? A ce sujet et pour vous convaincre, je vous renvois directement sur le très bon article de Pierre Templar : Monter une équipe pour le jour d’après

Dans la préparation d’un groupe, je sépare les personnes en trois catégories : 

-         -  les Recrues,

-          -  les Parasites,

-          -  les Poids.

Les Recrues :

Pour eux, pas de problème. Ils ont leur place dans un groupe, apporteront un avantage certain et, s’ils ne partagent pas forcément toutes mes vues, ils sont de bons partenaires à l’esprit ouvert, pas sectaires, loyaux et on peut compter sur eux.

Soyons clairs, je ne parle pas de recruter un Mad Max, bardé d’armes à feu, ou un Bear Grills !

Une bonne Recrue n’a pas d’âge. Elle peut très bien être une jeune femme, un homme mûr (voire très !), ou a contrario, un ado… le principal est qu’ils auront fait leurs preuves, démontré une bonne ouverture d’esprit, propres à s’adapter rapidement, avec un talent/don particulier. Inutile de préciser qu’ils sont rares au sein d’une famille ou d’amis proches. De plus, tout bon survivaliste, va avoir tendance à cacher ses préparatifs ! C’est en dialoguant petit à petit qu’on arrive à les identifier…  

Les Poids :

Dans cette catégorie, je mets tous ceux qui ne sont pas réellement un atout, mais que pour diverses raisons, vous n’imaginez pas abandonner derrière vous. Cela concerne les bébés/jeunes enfants, les personnes de santé précaire, les personnes âgées, des personnes totalement incompétentes, etc. 

J’en ai quelques unes, et j’ai décidé de les prendre en charge. Il ne faut pas se leurrer, elles seront des fardeaux quel que soit le lien qui nous attache à elles. Sachez que si vous décidez de les accepter, il vous faudra assurer leurs besoins, leur santé et leur sécurité, donc booster les réserves en conséquence.

Gardons en mémoire que sous des airs innocents se cachent parfois des caractères bien trempés et des petites compétences utiles ! Ainsi, la petite vieille (ou vieux) qui ne paye pas de mine (mais qui a déjà vécu une guerre et sait ce que rationnement veut dire…) pourrait finalement s’avérer être un bon soutien mental à votre « management » et s’occuper de circonvenir les éventuels récalcitrants ; de même, à défaut d’aller couper du bois ou autres tâches fatigantes, certains « Poids » peuvent prendre en charge des tâches secondaires mais qui ont leur importance pour le bon fonctionnement du groupe (je pense à l’occupation des enfants, aux tâches « ménagères », aux soins et surveillance des malades…) ; bref, à vous, en tant que leader, d’occuper chacun au mieux de ses compétences et qualités ! 

Les Parasites :

Je ne vous donnerai aucun espoir. Vous devriez vous résigner à les abandonner à leur sort pour ne pas qu’ils vous entraînent dans leur chute. Si votre conscience vous interdit de le faire, prévoyez de quoi neutraliser leur mauvaise influence sur le groupe, l’effet rébellion qu’ils ne tarderont pas à montrer, sapant votre organisation et votre autorité. En fait, vous faites entrer un loup dans la bergerie…  Ce sont ceux qui en se moment, si vous avez eu le malheur de leur parler de vos préparatifs, se moquent gentiment de vous mais vous gardent en mémoire… N’ayez crainte, dès que les choses tourneront mal, vous les verrez frapper à votre porte, leurs enfants devant eux,  quémandant de l’aide. Nul doute qu’ils se montrent très persuasifs à vanter votre prévoyance et l’avantage que vous auriez à les accepter dans votre groupe. Réfléchissez bien avant d’accepter une telle catégorie de personnes… Evidemment, je ne me leurre pas sur la difficulté qu’il y aura à renvoyer une famille que vous avez côtoyé, avec des enfants qui pleureront de faim sous votre nez… Mais il faudra penser à VOTRE groupe/famille avant tout.

Songez que ces gens là ont parfaitement démontré leur incompétence à anticiper et rebondir sur les événements : déjà un très mauvais point pour la suite.

Ils seront à votre charge pour être soignés et nourris, diminuant d’autant vos réserves pour les vôtres. Comprendront-ils la nécessité de se restreindre, de vous « obéir », de participer aux corvées ??? Je ne crois pas : ces gens ont montré par le passé leur incompétence physique, morale et matérielle.

Et passé le premier moment d’euphorie, leurs regards changeront devant vos réserves et vos équipements. Le moment viendra où la convoitise, l’envie, la jalousie s’en mêleront ; en cas de chaos, les masques tomberont rapidement ! Pour peu qu’ils soient nombreux ou persuasifs, l’effet sur le groupe pourrait être désastreux voire devenir hautement dangereux pour vous-même ! Votre position de leader risque d’être sérieusement malmenée…  

J’avais pensé, si le cas se présentait, à leur octroyer un « sursis » de quelques jours, le temps de recharger les batteries, puis ils reprendraient la route… C’est une erreur.

Déjà, comme croire qu’une fois un asile découvert, ils repartiraient sans problème. Bien sûr qu’ils s’accrocheront pour rester chez vous ! Alors il vous faudra les mettre sans ménagement à la porte, femme et enfants compris. Et là, vous aurez de sérieux problèmes… Ils n’oublieront pas de sitôt le « havre » que représente votre abri et je pense qu’à la moindre occasion de s’associer avec un autre groupe, vous les verrez revenir lourdement armés et prêt à en découdre à mort cette fois…

Donc, réfléchissez bien à tout cela avant d’ouvrir votre porte. L’exception n’étant pas la règle, ça risque de finir très mal. Pour vous aider, dites vous que c’est votre famille ou la leur… Vous ne faites pas preuve d’égoïsme, ce sont eux qui ont été insouciants et irresponsables. Il n’y a aucune raison pour que les efforts que vous avez faits pour vous préparer, économiser au fil des mois, etc, bénéficient à ces parasites qui n’ont jamais pris vos avertissements au sérieux. Tout ce que vous leur donnerez sera quelque chose qui finira par manquer à l’un des vôtres, car aussi prévoyants soit-on, on ne peut avoir à profusion de tout.

De par leur mentalité, ils sont destinés à mourir de toute façon. Essayez qu’ils ne vous entraînent pas avec eux… A vous de choisir et d’assumer.

Un conseil : Dés à présent, faites profil bas. Ne dites pas que vous vous préparez, que vous faites des réserves « au cas où ». Le meilleur moyen d’éviter de se retrouver dans un cas de figure difficile à gérer comme celui décrit au-dessus, c’est de ne pas se dévoiler autour de vous !  Cela n’interdit pas de continuer à réveiller les gens ; faites le juste avec parcimonie, auprès de ceux que vous jugez réceptifs. Et annoncez leur aussi que, le cas échéant, vous ne serez pas leur bouée de sauvetage…