Bonjour à tous,
J'arrête là cette expérience. Est-ce momentané ou définitif, je ne saurais vous le dire mais la motivation n'y est plus donc le mieux est de stopper.
Le temps et l'énergie nécessaire au maintien de ce blog nuisaient finalement à mon propre cheminement et à mes "recherches".
Ce partage fut enrichissant et vraiment agréable ; il a permis de mettre en contact des personnalités diverses mais ô combien intéressantes avec lesquelles je resterai en contact. Merci à elles.... :-)
Je vous laisse le lien vers le forum qui restera ouvert : http://lagrandeparodie.forumactif.com/
Ceux qui veulent continuer à découvrir les écrits traditionnels peuvent toujours le faire en consultant l'index de l'oeuvre de René Guénon, le blog restant consultable.
Egalement, le lien vers le site du Turban noir pour ceux qui veulent se procurer les livres de Charles-André Gilis notamment :
Je ne saurais trop vous mettre en garde encore une fois contre toutes les formes de "sentimentalisme" et "anthropomorphisme" qui vont se généraliser et seront encouragées par la contre-tradition, « car il viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine; mais, ayant la démangeaison d'entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs selon leurs propres désirs, détourneront l'oreille de la vérité, et se tourneront vers les fables. » 2 Timothée 4.3-4
Attention aussi à tous les pseudos élus autoproclamés, qui prétendent que leurs rêveries/expérimentations ont plus de valeur que l'enseignement des Maîtres et s'identifient sans aucune humilité à l'expérience des Prophètes : "Toutes choses paraissent si simples à celui qui ne connaît rien !".
Ces "illusionnés", il suffit de les interroger pour comprendre qu'ils sont vides malgré les airs importants et mystérieux qu'ils se donnent pour masquer leur incompétence.
Sans s'en douter, ces personnes sont les meilleures instruments au service du Malin. Mystiques ou esclaves des influences infra-corporelles c'est encore et toujours la confusion entre le psychisme et le spirituel qu'elles entretiennent.
Méfiez-vous des illusions qu'elles propagent et préférez toujours l'enseignement des Écritures et des Connaissants réels.
Ces "illusionnés", il suffit de les interroger pour comprendre qu'ils sont vides malgré les airs importants et mystérieux qu'ils se donnent pour masquer leur incompétence.
Sans s'en douter, ces personnes sont les meilleures instruments au service du Malin. Mystiques ou esclaves des influences infra-corporelles c'est encore et toujours la confusion entre le psychisme et le spirituel qu'elles entretiennent.
Méfiez-vous des illusions qu'elles propagent et préférez toujours l'enseignement des Écritures et des Connaissants réels.
En guise de conclusion, je ne peux mieux faire que de laisser la parole à M. Gilis :
(extraits des livres "René Guénon, 1907-1961" et "Introduction à l'enseignement et au mystère de René Guénon")
"Si l’on considère sa raison d’être et son intention profonde, que reste-t-il de l’œuvre de René Guénon un siècle après la parution de ses premiers écrits ?
Rien, si ce n’est la lumière universelle de l’islâm et quelques amateurs d’ésotérisme. Elle s’adressait à l’Occident, elle s’imposait et continue de s’imposer à lui, mais il ne l’a pas acceptée. Comme elle était irréfutable, il ne pouvait s’y opposer. Il l’a ignorée autant que possible en la filtrant, parfois même en la manipulant. Par-dessus tout, son autorité lui est insupportable. Même ceux qui prétendent adhérer à son enseignement la contestent.
Comme nous l'avons dit, la doctrine unique exposée par René Guénon, Michel Vâlsan et Ibn Arabî est celle du Verbe universel résidant au Cœur du Monde, dont ces trois maîtres, chacun selon sa fonction et sa modalité initiatique propre, sont les représentants. (...) A ceux qui acceptent pour une part l’enseignement du Cheikh Yahyâ Abd al-Wâhid [René Guénon] et qui le rejettent pour une autre s’applique plutôt la parole : « Parce que tu n’as été ni chaud ni froid, Je te vomirai de ma bouche ».
La doctrine métaphysique et la norme traditionnelle n’ont certes pas commencé avec Guénon qui a eu la charge de les énoncer et de les représenter face à la déviation et à la subversion du monde moderne. Au sein de ce dernier, son œuvre apparaît comme exceptionnelle et irremplaçable, tant par sa portée que par son envergure. Il est aberrant de vouloir en diminuer l’effet et l’influence alors qu’on est incapable, en fait aussi bien qu’en droit, de lui en substituer l’équivalent. Il importe de le rappeler avec toute la netteté nécessaire : l’Occident ne retrouvera sa vocation et son orientation traditionnelles que dans le respect de la fonction de René Guénon et par une fidélité sans faille à son enseignement.
Très rares cependant sont ceux qui ont pu mesurer par eux-mêmes ce qu’une telle possibilité renferme, prenant ainsi conscience d’une manière directe de la richesse et de l’envergure réelles de la somme guénonienne : on ne s’étonnera pas qu’à leurs yeux les restrictions plus ou moins intéressées que l’on cherche encore de divers côtés à lui assigner paraissent, par comparaison, bien vaines et de peu de poids.
L’enseignement transmis par René Guénon exige avant tout d’être reconnu et suivi : il s’impose à nous par la force de la Vérité. Ceux qui le refusent se disqualifient par là-même : comment pourraient-ils prétendre encore œuvrer de façon efficace et durable dans la voie qu’il a tracée en vue du redressement traditionnel du monde occidental ?
- La parole « Je dis, moi, que l’œuvre de René Guénon ne passera pas » affirme cette autorité avec force, ainsi que l’infaillibilité de la doctrine dont il fut l’interprète. Accompagnée d’un grand geste de haut en bas qui marquait l’axialité du jugement rendu, elle fut prononcée publiquement par Michel Vâlsan, quelques jours avant sa mort, en réponse à ceux qui prétendaient que cette œuvre n’avait plus d’avenir. ».